Les implants de micro-puces, la surveillance et le contrôle de l’humanité par la technologie RFID sont déjà une réalité
Le passeport biométrique, la carte électronique d’identité, le bracelet GPS, l’implant bio-politique, le collier électronique pour surveiller les enfants, les dispositifs d’identification à l’aide des fréquence radio (RFID – radio frequency identification device) et l’implant des micro-puces détectables par satellite sont quelques-unes des technologies qui menacent la liberté des êtres humains. Présentés à la lumière attirante des innovations high-tech et justifiés par des arguments comme sauver les vies, protéger les enfants, sécuriser les magasins et les banques, réduire la bureaucratie ou un gain de temps, tous ces dispositifs ne poursuivent, en fait, que le contrôle strict de la population.
Dans un monde où la clé, le passeport et le porte monnaie n’ont plus d’utilité, les gens pourront être poursuivis et contrôlés partout où ils iront. Depuis plus de dix ans il existe des avertissements quant à l’implantation des micro puces chez les êtres humains, mais ces informations ont été considérées par bon nombre de personnes comme de la paranoïa ou de la science fiction. Voilà qu’à présent tout cela est devenu réalité ; le nombre des gens implantés est arrivé à quelques dizaines de milliers.
Un monde ”cyber-parfait”
Sur le site le plus connu d’achats en ligne, e-bay, on trouve à acheter des dispositifs RFID au prix variant entre 2 et 5 euros. Parmi les modèles disponibles on trouve le célèbre transpondeur EM 4102, modèle très ressemblant à la première puce implantable pour les gens, autorisée aux USA en 2005. Après avoir réalisé une intense propagande en faveur des micro puces implantables, en affirmant que les célébrités implantent ce genre de dispositifs, voilà l’onde verte pour la vente de puces à grande échelle. Les journalistes qui se sont moqués de ceux qui avertissaient que les micro puces humaines seraient bientôt sur le marché, devraient s’éveiller à la réalité.
Plusieurs télévisions françaises ont annoncé à partir de 2005 que dans peu temps les documents d’identité qui contiennent les caractéristiques biométriques du possesseur (empreinte digitale, photo de l’iris et même un échantillon d’ADN) seraient obligatoires. D’ailleurs, à partir du 25 mai 2005, l’ambassade de France de Bamako (Mali) a délivré les premiers visas électroniques. Dorénavant, ces visas seront appliqués à tous les passeports, appartenant aux personnes qui veulent entrer sur le territoire français, qu’il s’agisse d’un séjour touristique ou d’un voyage d’affaires. Cette expérience qui fait appel à la biométrie a rapidement été adopté par six autres consulats de France (Algerie, Sri Lanka, Biélorussie, Chine, États-Unis et Suisse) et on prépare le terrain pour les micro puces.
En Australie, on a implanté d’office les micro puces chez le personnel bancaire, comme d’ailleurs chez les militaires. À Washington il y a quelques années, un programme pilote a été lancé pour les personnes sans abri. Celui-ci vise l’implant de puces sur les SDF (Sans Domicile Fixe), pour que la police et les assistants sociaux puissent les localiser et poursuivre leurs actions. Selon les autorités, c’est une occasion rare d’utiliser la technologie de pointe pour satisfaire deux objectifs de la société : mieux aider les défavorisés, en augmentant simultanément le degré de sécurité des villes.” En partant d’un nombre initial de quelques dizaines de personnes, le système peut facilement être étendu.
À partir de 2005, la deuxième phase du projet a été démarrée: la transmission wireless (sans fil), vers des bases de données centralisées, des informations sur la localisation des sans abri chez qui on a implanté des puces d’identité. Le porte-parole de l’Association des personnes sans abri estime qu’aux USA il y a entre 2,3 et 3,5 millions de personnes dans cette situation et que ce système pourrait être facilement implémenté pour tous ces individus. Nous nous sommes exprimés en faveur de cette idée, seulement dans les conditions où le programme inclut la protection de l’intimité,” ont affirmé les représentants de l’association. De quelle intimité peut-il être encore question ?!
Des implants neurologiques cervicaux aux implants cérébraux et aux nano-ordinateurs
La compagne Cyberkinetics Neurotechnology Systems de Foxboro, Massachusetts a annoncé le développement de certains implants médicaux qui compensent des déficits du système nerveux dus, par exemple, à des lésions de la colonne vertébrale. Les produits de cette société se trouvent à présent en phase de test clinique. Cette entreprise propose l’implant des puces dans la zone cervicale pour stimuler la régénération du système nerveux après des accidents qui provoquent, par exemple, de la paralysie. Les implants cervicaux ont un rôle récupérateur et sont extraits au bout de 3 à 4 mois
Un autre produit pour lequel Cyberkinetics a reçu l’accord de l’Administration Américaine pour l’Alimentation et les Médicaments (Food and Drug Administration – FDA) pour réaliser des tests cliniques, est Neuroport, une micro puce de 4 mm qui se place dans le crâne des patients et enregistre toute l’activité cérébrale, transmettant les données pour être enregistrées et analysées sur ordinateur. Cet implant sera maintenu pour de courtes durées de temps (moins d’une heure) et est destiné au diagnostic et à la surveillance clinique des patients.
Cyberkinetics Neurotechnology Systems n’est pas la seule société qui réalise des recherches intenses dans ce domaine. Neural Signals, d’Atlanta, a un projet qui se réfère à la lecture de l’activité cérébrale à l’aide de quelques récepteurs implantés au niveau de la peau de la tête. Cette technique nous permettrait la multiplication du nombre des récepteurs et une meilleure interprétation de l’activité cérébrale. Le cerveau des patients opérerait comme une télécommande ultra-sophistiquée pour l’ensemble des appareils électriques domestiques. Les experts affirment que Cyberkinetics sera la première compagnie qui se lancera dans une étude à long terme, en utilisant un dispositif encore plus sophistiqué, qui sera placé à l’intérieur du cerveau du patient. Ceux-ci espèrent être en mesure de faire apparaître ce produit sur le marché dans les trois années qui viennent.
Le système BrainGate fabrication de Cyberkinetics Neurotechnology Systems est un réseau de micro-électrodes implantables qui, combiné à un système de travail du signal digital, forme une interface qui permettrait au mental humain d’interagir directement avec le monde extérieur. Cette interface est suggestivement dénommée BrainGate (la porte du Cerveau) et est théoriquement faite afin de permettre à l’être humain de commander mentalement le fonctionnement de certains dispositifs électroniques. La technologie en question consiste dans l’implant d’une micro-pile au niveau du cortex de l’être humain. Elle est destinée aux patients paralysés, leur permettant de donner des ordres à des dispositifs électroniques (téléphone, télé, ordinateur, appareils électriques domestiques) seulement par la force de la pensée.
La dimension de l’implant est seulement de 1 mm2. Un tétraplégique (personne paralysée des quatre membres) auquel on a implanté un tel dispositif a été capable d’envoyer des courriels et d’utiliser divers jeux sur son ordinateur, seulement à l’aide du mental. Depuis, quatre patients supplémentaires ont été implantés.
Sans nier les possibles avantages pour certains patients qui sont confrontés à des affections très graves (avantages qui ne sont pas encore en totalité confirmés), il faut remarquer que le principal mode d’action, tant pour le système Neuroport, que pour BrainGate, est le fait qu’il permette à celui qui manipule le dispositif d’obtenir un contrôle temporaire sur l’activité du cerveau de celui chez qui se trouve l’implant. C’est ainsi qu’on peut influencer le comportement des implantés, aussi que leurs pensées et leurs états psychiques.
D’autres zones de recherches sont orientées vers les nano-ordinateurs implantables. Le premier ordinateur utilisant la molécule d’ADN a vu le jour en 1994, son inventeur étant Leonard Adleman, mathématicien des USA. D’autre part, les chercheurs de l’Institut Weizmann ont fabriqué un nano-ordinateur biologique, qui fonctionne avec un programme type ADN et produit des molécules biologiques sur commande. Ce genre d’ordinateur permettrait l’analyse des gênes et la synthèse des molécules thérapeutiques. La molécule d’ADN remplace le traditionnel chip de silice, et les enzymes accomplissent la fonction de circuits électroniques. Nous ne sommes pas loin d’un implant nano-thérapeutique, la chaleur du corps servant de source d’énergie, et la chaîne d’ADN d’émetteur-récepteur. Quant aux médecins, il suffira qu’ils soient équipés d’une télécommande pour synthétiser à distance les molécules thérapeutiques dont leurs patients auraient besoin, disent les messages de propagande en faveur de ces dispositifs.
Le comble des micro puces est la découverte de la firme Kodak, la pastille avec micro puce, grâce à laquelle les infirmières pourront enfin savoir si le médicament est arrivé ou non dans l’estomac des patients récalcitrants. Pas même les dictateurs les plus féroces n’ont jamais rêvé de disposer d’un tel contrôle absolu, y compris sur l’estomac de leurs sujets. Qu’est-ce qu’il reste à découvrir ? Calculer la note du restaurant, en scannant une nano-seconde l’estomac du client, après qu’il ait pris son repas ?!
L’implant avec des micro puces deviendra bientôt obligatoire ?
John Roberts, nommé par George Bush à la direction de la Cour Suprême de Justice en 2005 (fonction qu’il occupe encore à présent), a été audité par le sénateur Joseph Biden, dans le but d’apprendre s’il s’opposerait à une loi par laquelle l’implantation par des micro puces devienne obligatoire. La réponse à ces auditions n’a jamais été rendue publique. Entre temps, un projet de loi de l’administration américaine propose, sous le prétexte d’assurer la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, l’injection de micro puces chez tous les nouveaux-nés. Parmi les arguments en faveur de ce projet hallucinant est l’élimination de la possibilité que les bébés soient changés à la naissance.
À partir d’octobre 2004, la FDA a donné un feu verte à la campagne VeriChip pour réaliser des implants sous-cutanés chez les êtres humains, dans des buts thérapeutiques. Ayant la dimension d’un grain de riz, la puce est insérée sous la peau. Elle comporte un nombre unique (l’identificateur électronique unique) de 16 bits et peut transmettre ce nombre à distance, lorsque la puce est activée par un dispositif spécial de lecture. La puce peut être utilisée dans des applications comme l’identification des patients dans le département des urgences ou pour le contrôle d’accès dans les secteurs de haute sécurité. Contrairement aux formes conventionnelles d’identification, la puce ne peut pas être perdue, volée ou reproduite, assurant un niveau d’identification sans précédent.
La compagne VeriChip, filiale d’Applied Digital Solutions, la première firme productrice de RFID, est en pleine ascension. À la fin de 2005, VeriChip a réalisé dans le cadre de la Conférence Internationale pour la Sécurité de Floride, des démonstrations et des tests publics de la dernière génération de micro puce RFID pour les gens, nommée Veriguard. À cette occasion, les représentants de la compagnie ont déclaré: En tant que fournisseurs de RFID, nous considérons la conférence internationale de la Société Américaine d’Informations pour la Science (ASIS) comme un événement clé pour nous, parce qu’elle nous offre l’occasion parfaite de présenter notre technologie d’implants. Les dernières solutions de sécurité via RFID incluent des applications qui peuvent être localisées par satellite.
Des micro puces au service de l’humanité ou au service des grandes corporations?
La compagnie VeriChip est seulement une de celles qui ont réussi à obtenir de la part de la FDA l’autorisation de dénommer les produits de surveillance et d’identification comme produits au service de l’humanité. Ces technologies sont souvent présentées comme étant un progrès ou quelque chose d’inévitable. Des pas importants ont été réalisés pour que la technologie RFID devienne un standard au niveau international. La plupart des grands réseaux de magasins utilisent déjà des étiquettes RFID pour se protéger contre le vol. Les compagnies de transport utilisent des dispositifs RFID pour suivre les produits. Des dispositifs similaires sont utilisés dans des aéroports ou par les services postaux. L’armée les utilise sans réserve, dans tous les départements, comme la marquage de l’armement et l’implantation chez les militaires.
En réalité, les micro puces implantables n’ont rien à faire avec l’inévitable, il est donc seulement question des plans de certains groupes d’intérêts, qui cherchent à s’assurer des profits énormes et détenir le contrôle sur la masse des gens. Déjà la technologie d’identification par des ondes radio, RFID, est sur le point d’envahir tous les domaines, même si l’étude Reflex, financé par l’Union Européenne est arrivée à la conclusion qu’il existe le risque que la molécule d’ADN humain soit fissurée suite à l’utilisation de ces technologies. À l’heure actuelle on étudie très sérieusement la possibilité d’implanter l’implant de puce RFID chez les immigrés, au niveau du bras. Certaines compagnies rêvent d’en implanter à l’humanité entière, sous le prétexte de la sécurité. Jusqu’alors, sont proposés (ou imposés) de plus en plus de bracelets de surveillance électronique, surtout parmi les catégories sociales défavorisées, pour lesquelles ce genre de mesures est plus facile à justifier. Il paraît que le matériel idéal pour effectuer des tests dans ce domaine seraient, après les animaux, les condamnés et ensuite les pauvres.
Le 28 avril 2005, le ministre de la justice belge suggérait que les chômeurs de longue durée portent autour de la cheville un bracelet électronique qui enregistre leurs mouvements, pour les forcer à réaliser plus d’efforts pour trouver du travail (dans le cas où leur comportement ne serait pas considéré comme adéquat, ils seraient privés de leurs indemnités de chômage et de leurs autres droits sociaux).
Toujours en Belgique, un neurochirurgien réputé a proposé l’implantation d’une puce dans le cerveau des pédophiles remis en liberté, pour être plus facilement surveillés. Bien que les crimes perpétrés par ces individus soient horribles, une telle mesure est excessive et ne résout pas le problème. Il est inacceptable que l’on fasse de la spécultation sur la peur des parents et de la société en général. La propagande des USA va encore plus loin, en considérant comme irresponsables les parents qui n’acceptent pas la surveillance électronique de leurs enfants.
Katherine Albrecht, la fondatrice de l’association CASPIAN (Consumers Against Supermarket Privacy Invasion and Numbering – Le groupe des consommateurs qui s’opposent à la numérisation et à l’invasion de l’intimité par les grandes surfaces) a tiré de nombreux signaux d’alarme en ce qui concerne le développement injustifié de l’industrie de surveillance des clients dans les grandes surfaces. CASPIAN a examiné et a inventorié tout l’équipement de surveillance utilisé dans ces espaces, des cameras cachées aux dispositifs de poursuite placés sur les chariots des clients ou dans les marchandises. Dans son livre, les Puces-espion (Spychips), écrit en collaboration avec Liz McInty, Katherine Albrecht décrit en détail comment les méga-corporations mondiales et les gouvernements cherchent à utiliser la technologie RFID pour espionner les activités quotidiennes des gens.
L’implantation de micro puces ne va pas résoudre les problèmes de la société actuelle
Dans un monde où les vols, les crimes, les disparitions d’enfants, les désastres sont intensément médiatisés justement pour alimenter les peurs, les propagandistes pro-chips usent intensément du besoin de sécurité des gens. À chaque fois qu’un tel événement a lieu, on glisse aussi l’idée de l’efficacité de ces systèmes de surveillance.
Suite à la catastrophe provoquée par l’ouragan Katrina, à propos duquel il existe des sources qui affirment que ce n’était pas un phénomène naturel, mais qui a été provoqué intentionnellement, les équipes de sécurité ont adopté la technologie RFID pour plus facilement identifier les victimes. Le bureau médical du comitat Lafayette, Mississippi, a établi qu’il va stocker des puces et des scanners RFID pour les futures catastrophes et désastres. L’État de Louisiane a déclaré qu’il va agir de même.
En Europe, il existe une tendance similaire, mais bien dissimulée derrière des affirmations hypocrites, comme celles du Groupe Européen d’Ethique de la Science et des Nouvelles Technologies (GEE) auprès de la Commission Européenne. ,,Le Groupe Européen d’Ethique insiste sur le fait que l’utilisation des implants crâniens dans le but de récolter des informations sera autorisée seulement si la société démocratique a un besoin impérieux et justifié de cela.” Il est bien de savoir qu’aux USA ces mesures abusives ont été proposées sous un prétexte similaire.
Se servant des récentes révoltes des banlieues en France et des soi disant attaques terroristes de Londres et de New York, le sénateur français René Tregouet considère que l’implantation du bio-chip humain est inévitable et même nécessaire pour maintenir la sécurité, pour défendre les droits de l’homme et la démocratie. Voilà sa déclaration: Je défens depuis des années l’idée que tout être humain devrait disposer d’une vie privée inviolable et d’une identité publique, par laquelle il ne soit pas transformé en simple numéro formé de 64, 128 ou 256 chiffres. Du fait que la responsabilité, la conscience, la solidarité et la moralité sont des concepts de plus en plus étrangers chez de plus en plus de nos concitoyens, les nouvelles technologies sont les seules à même d’aider à l’avenir l’autorité d’État, quant au respect de l’ordre public. La liaison entre l’identité privée, identité qui est un vrai sanctuaire pour le citoyen qui respecte la loi, et l’identité publique, rendue spontanément accessible à tout agent de l’ordre public (à l’aide des chips RFID), ne sera réalisée qu’avec le consentement de l’autorité de l’État.
On peut observer que, dans la vision de ce sénateur, le droit à la vie privée est assurée seulement chez ceux qui respectent la loi, mais pas à tout le monde, et l’identité publique implique automatiquement les puces. Et si un jour le refus de porter une puce représentait une violation de la loi ? La civilisation est l’œuvre des gens libres et non pas d’une obligation ou d’une imposition. Toutes les mesures liées au contrôle technologique sont strictement répressives et, du point de vue moral, ne servent à rien.
Si le terrorisme est vraiment réel, alors certainement il dispose des moyens pour déjouer tout le système technologique de protection, même très sophistiqué. Nous ne sommes pas sûrs d’avoir à notre disposition toutes les données quant à la vraie situation au niveau mondial. Ce qu’on peut voir n’est qu’un terrorisme instrumentalisé par les grands pouvoirs et qui n’existe pas hors de ceux-ci. Les attentats de Londres ont déjoué les systèmes vidéo de surveillance les plus sophistiqués du monde. Comment cela a-t-il été possible ? Nous ne sommes pas en mesure de connaître la réponse, parce que l’ex premier ministre Tony Blair a invoqué le droit de veto pour tout enquête publique indépendante. La chute du World Trade Center et l’attaque contre le Pentagone ont eu lieu malgré la présence du plus sophistiqué système de défense du monde. Comment cela a-t-il été possible ? ? Nous ne sommes pas en mesure de connaître la réponse, parce que l’administration Bush empêche toute enquête publique indépendante, sollicitée par les familles des victimes. D’ailleurs, la Commission d’enquête pour les événements du 11 septembre 2001 a été surnommée ,,Omission d’enquête” (jeu de mots). À présent, plus de 50% de la population de la ville de New York et 75% des européens considèrent que la version officielle des événements du 11 septembre 2001 est fausse. Jusqu’à ce que les familles des victimes n’obtiennent des éléments déterminants et indépendants quant aux jeux qui se trament en coulisses de ces tragiques événements, il est prématuré et déplacé de les utiliser pour justifier l’implantation chez les gens de ces bio-chips.
Les dirigeants actuels ne peuvent pas garantir qu’ils ne vont pas utiliser les puces contre les gens
Un autre argument en faveur des micro puces est que les informations électroniques centralisées sont plus sûres et plus faciles à protéger. Pour tout utilisateur de l’ordinateur et de l’Internet avec un minimum d’expérience pratique, cette affirmation semble ridicule. En dépit tous les moyens techniques disponibles actuellement, même le Pentagone ne réussit pas à protéger les informations strictement secrètes. À l’heure actuelle il n’existe aucune méthode de protection de l’information dans un réseau d’ordinateurs qui soit infaillible. À tout moment il est possible qu’un système soit déchiffré ou piraté. Et plus les données sont centralisées, plus le risque augmente.
Un exemple typique est l’affichage sur l’Internet des déclarations d’impôt en France. Cela consiste à en combiner une clef publique, un identificateur que tout le monde peut connaître et une clef privée chiffrée, présentée comme inviolable. La sécurité du système était basée sur l’idée qu’il était impossible de déterminer la clef privée à partir de la clef publique (les calculs étaient réalisés à partir des primitives d’un nombre de 512 octets). L’inviolabilité de la clef privée est illusoire, parce que depuis plus d’un an, les primitives des numéros de 512 octets ont été calculés. Comme preuve, quelqu’un a cassé le dossier fiscal du sénateur Tregouet, partisan du RFID pour assurer l’ordre public, et a réalisé une copie d’après l’original, il a ensuite modifié les données et publié la version modifiée sur l’Internet.
L’ordre public et la protection des informations ne peuvent être garantis ni à l’aide de la force, ni à l’aide de la technologie. L’implantation obligatoire des puces chez les humains pourrait satisfaire les intérêts de certaines trusts, mais cela n’offrira pas de meilleures solutions aux problèmes des États du monde et de la grande masse des gens. Ni la famine, ni la pauvreté, ni les épidémies ne seront éradiquées par l’implantation des puces. Ce n’est pas un hasard si la propagande pour les implantations par des puces insiste sur les aspects liés à la sécurité et au terrorisme, envisageant d’éveiller les peurs les plus obscures des gens. Une population terrorisée pourrait tolérer le contrôle absolu de tout citoyen et son suivi permanent par satellite.
Même dans ces conditions, les gens ressentent le besoin des garanties morales. Ceux qui nous imposent une telle technologie devraient offrir en échange des garanties absolues en ce qui concerne la probité de ceux qui contrôleront cette technologie – les États, les gouvernements, les politiciens. Est-ce que les peuples des États démocratiques occidentaux ont une confiance totale dans leurs politiciens ? Les mass média nous servent chaque jour une portion de scandales politiques qui dévoilent combien nos politiques sont corrompus. Si la probité n’est pas l’apanage des politiciens, comment les peuples pourraient accepter que ceux-ci s’emparent d’une technologie de contrôle presque absolu ? L’implantation des puces dans la population ne garantit pas la démocratie, mais détruit son essence. Si les politiciens pensent à un moyen de mieux contrôler la population, ne serait-il pas naturel que la population puisse, à son tour, penser à des moyens de mieux contrôler les politiciens, qui sont en fait ses représentants ?
L’implantation par des micro puces sous cutanées implique des risques
Un rapport récent de l’Association CASPIAN montre qu’il existerait une étroite relation entre RFID, l’implantation par des puces et le cancer. Chez 10% des souris de laboratoire implantés, se sont développées des tumeurs, autour de la puce ou à sa proximité. La même chose est arrivée dans le cas des chiens sur lesquels des expériences ont été réalisées. Dans tous les cas, des tumeurs malignes se développent à l’endroit où l’implantation a été réalisée et se développent autour de celui-ci. Ces tumeurs ont une évolution rapide et mènent dans la plupart des cas, au décès de l’animal.
Le rapport passe en revue des recherches pertinentes et finit par une série de recommandations pour les médecins, pour les décideurs, pour les propriétaires d’animaux et pour ceux qui trouvent l’idée de l’implantation par des puces attrayante. La conclusion de l’étude de CASPIAN est tranchante : les micro puces doivent être immédiatement éloignées, aussi bien de l’homme que de l’animal. Le rapport demande aussi que les patients qui ont déjà été implantés soient bien informés, par écrit, quant aux résultats de ce genre de recherches et leur offrir une procédure pour éliminer la puce.
Le rapport attire aussi l’attention sur le fait qu’il existe de grands risques que la puce se casse à l’intérieur du corps. Certaines puces contiennent du lithium, qui est un élément très toxique. Les ondes radio que la puce émet constituent un grave danger pour la santé de celui qui le porte, surtout à long terme. En plus, il est prouvé qu’à l’heure actuelle le comportement humain peut être contrôlé à distance, en agissant sur les neurotransmetteurs, processus nommé psychotronie. Certaines puces sous cutanées ont été spécialement conçues dans le but de déclencher chez les implantés des réactions mentales, des états mentaux spécifiques quant aux pensées et surtout dans le comportement.
La micro puce est donc l’arme absolue qui peut être utilisée contre tout opposant public ou un quelconque contestataire. En définitif, la puce peut stocker une infinité de données, elle peut avoir une fonction d’émetteur-récepteur, avec retransmission par satellite, utilisant des fréquences connues seulement par les fabricants. Elle peut servir comme carte bancaire ou carte de santé, de ticket pour le restaurant, mais aussi comme appareil de contrôle pour toutes les activités quotidiennes, y compris pour les pensées les plus intimes et personnelles. Seulement un dictateur pourrait rêver d’un tel système de contrôle. Encore plus, par l’induction d’une tension bien plus grande que celle de fonctionnement de la puce, celle-ci peut exploser et produire des blessures létales chez son possesseur. Ayant en vue tous ces dangers réels, l’association CASPIAN recommande à tous les gens de catégoriquement refuser l’implantation.
de Violeta Bucur
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