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Coca Cola et Pepsi Cola vue par l’Inde

 

Les etats-Unis ont menacé l’Inde, après avoir interdit la commercialisation du Coca Cola et Pepsi

En août 2006, l’État de Kerala dans le Sud de l’Inde a interdit la production et la commercialisation du Coca Cola et de Pepsi Cola sur son territoire. Cette décision a été prise à la suite d’analyse d’un laboratoire, qui démontre que les boissons en cause contiennent des pesticides en grande quantité et représentent un risque dangereux, tant pour la santé de ceux qui les consomment que sur l’environnement.

Cinq autres provinces indiennes ont interdit ensuite la production du Coca Cola et de Pepsi Cola et sa commercialisation surtout dans les écoles, les hôpitaux et les universités. Ces mesures ont mis en sérieuse difficulté les deux compagnies, qui détiennent 80% du marché indien des boissons rafraîchissantes (gazeuses), les pertes étant estimées à des milliards de dollars. Toutefois, elles représentent un sérieux coup pour l’image de Coca Cola et de Pepsi Cola.

Les deux sociétés américaines se sont trouvées deux fois dans cette situation. Le gouvernement Indien avait interdit ces deux produits en 1977, après avoir solliciter aux compagnies de rendre publique la composition de leurs produits pour sa fabrication, pour prouver qu’ils ne sont pas nocifs. Les compagnies ont refusées de le faire pour la raison que les recettes sont secrètes.

Les analyses de laboratoire ont été réalisées par une association indépendante, le Centre pour la science et de l’environnement (CSE) confirme eux aussi ces résultats du rapport des autorités sanitaires vétérinaires de New Delhi. Les deux montrent que les boissons en cause contiennent une quantité illégale des pesticides, de 20 jusqu'à 200 fois plus grand que les limites admises.

« Si on les boit, il faudrait que l’on puisse aussi les tester », c’est l’égide sous lesquelles se sont déroulées les recherches du CSE. Coca Cola a contesté les résultats, apportant la preuve que des analyses ont été effectuées par un laboratoire anglais qui certifie habituellement les produits. Le CSE montre cependant que ce n’est pas une source objective : « le fait qu’un seul laboratoire de Grand Bretagne à le droit d’analyser ce produit est douteux. Comment peut il être considéré qu’une analyse financière et de plus contrôlé par Coca Cola soit une source fiable d’information ? Les échantillons étudiés sont envoyés par Coca Cola, alors que nous avons utilisé des échantillons provenant d’une boisson du commerce et nous avons respecté toutes les normes et les protocoles d’analyse, comme nous faisons depuis 20 ans que nous travaillons. »

Coca Cola s’est justifié maladroitement. « Le cola que l’on boit en Inde est aussi propre que le Cola que l’on boit à Paris », a déclaré Kenth Kaerhoeg, directeur de communication de Coca Cola pour la zone Asie. Cette affirmation met encore plus d’huile sur le feu. Si c’est ainsi, cela signifie que le Cola que l’on boit à Paris ou dans un autre endroit contient aussi un grand nombre des pesticides.

C’est incroyable comment l’administration américaine est intervenue dans cette affaire, en faisant des pressions et en menaçant l’Inde, tandis que la presse officielle internationale s’est mobilisée et elle a présenté les deux compagnie en tant que victime d’un boycott.

Le sous-secrétaire américain du commerce internationale, Franklin Lavin, a déclaré que : « ces mesures apportent une image négative dans le milieu des affaires asiatique, l’image va être ressentie par une baisse massive des investissements américains en Inde, dans l’avenir. C’est un faux pas pour l’économie indienne. Et le moment n’était pas bien choisi, l’intérêt du gouvernement indien devrait être à maintenir à un haut niveau les investissements étrangers ». En effet, les États-Unis sont les plus grands investisseurs étrangers en Inde, mais les indiens ne voient pas de bon oeil la façon dont ces compagnies étrangères s’emparent des ressources de leur pays.

En ce qui concerne Coca Cola, il y a eu lieu de nombreuses manifestations publiques pour attirer l’attention sur les problèmes sociaux et sur l’environnement que cette compagnie crée. Une fabrique de cola consomme jusqu’à un million de litre d’eau, dans les conditions dont beaucoup de ces usines sont implantées dans des régions pauvres, dont la population souffre de manque d’eau. En plus, Coca Cola achète cette eau à un prix ridicule et la vend après sous forme de boisson rafraîchissante (gazeuse) très chère et toxique. Ces manifestations ont signalé aussi le fait que cette société prend le monopole sur les sources d’eau, les appauvrit et après elle y déverse ses déchets toxiques, sans respecter les normes environnementales.

« Les compagnies américaines ne peuvent pas se soustraire ou modifier comme ils en ont envie les normes d’exploitation des ressources naturelles, sous prétexte de faire des investissements. Nous ne pouvons pas tolérer le style de Coca Cola et de Pepsi Cola, et si le gouvernement américain veut réduire les investissements en Inde, il n’a qu'à le faire », a déclaré S. Nandal, représentant d’une organisation de l’État de Uttar Pradesh.

La même opinion de Sawai Singh, le représentant d’une association de l’État Kerala : « Peut être que vient le moment que le gouvernement américain réduise les investissements en Inde. Jusqu’à présent, il a détruit assez de sociétés indiennes. Leurs produits sont nocifs ».

« Le gouvernement américain doit laisser le gouvernement indien décider seul de ce qui est bien ou non pour les indiens. Continuer à commercialiser les produits du type Cola, après ce que l’on a prouvé par deux sources qu’il y a dans la composition des pesticides, c’est une insulte à l’adresse de notre liberté, à la démocratie et même à la souveraineté nationale », a déclaré R. Ajayan de Plachimada, un des villages affectés négativement par la présence d’une usine Coca Cola.

La façon dont les États-Unis sont intervenues s’explique par le fait que la méga-société est une des principales contributrices qui finance le parti républicain et qui soutient financièrement la campagne présidentielle pour les élections de 2004.
Comme la cour de justice de Kerala s’est lave les mains, le dernier mot dans ce cas revient à la Cour Suprême Fédérale de Justice de New Delhi. Mais elle a cédé aux pressions américaines et à l’intérêt économique.

La situation en Inde n’est pas restée sans bruit. La façon antidémocratique dont les États-Unis est intervenue, a déterminé, en 2007, les étudiants de l’université de Manchester en Grande Bretagne et de Guelph au Canada d’exiger l’interdiction des deux boissons dans leur campus.

En novembre 2006, le gouvernement de Riga en Lettonie a fait une loi pour que la commercialisation de Coca Cola et de Pepsi Cola soit interdite dans les écoles, ainsi que d’autres produits dangereux pour la santé. Cette décision a été prise malgré les pressions faites par Madelaine Albright, qui a demandé personnellement à la présidente lettone Vaira Vike-Freiberga de bloquer cette mesure.

Le ministre de la Santé de la République de la Lettonie a placé Coca Cola et Pepsi Cola parmi « les produits toxiques qui contiennent des colorants et des substances artificielles et ils peuvent provoquer des réactions allergiques. » « Les organismes des enfants sont très sensibles au contact des produits chimiques » a montré un communiqué.

Par Mihai Vasilescu

YOGAESO 

L'eau pompee de CocaCola

 

A Bombay, Coca-Cola est érigée en symbole de ces multinationales accusées de pollution

Les temps sont décidément difficiles pour Coca-Cola en Inde. La polémique sur le niveau de pesticides contenu dans les boissons qu'elle produit localement est à peine retombée que la firme se trouve au cœur d'une nouvelle campagne. Et cette bataille pourrait bien devenir, pour les organisations non gouvernementales (ONG) internationales, le symbole de leur lutte contre les multinationales qui pillent et polluent, accusent-elles, les ressources en eau des communautés villageoises.

Le Forum social mondial de Bombay était évidemment une occasion idéale pour braquer les projecteurs sur le différend qui oppose Coca-Cola aux habitants du village de Plachimada, dans l'Etat du Kerala, depuis près de deux ans. Une vingtaine d'activistes, parmi lesquels le leader de la Confédération paysanne José Bové, Maude Barlow, du Conseil des Canadiens et, côté indien, Vandana Shiva du mouvement Navdanya, devaient se rendre, mercredi 21 janvier, dans le village de Plachimada, en signe de soutien. Le Mouvement mondial contre la privatisation de l'eau a déjà prévenu qu'il relaierait cette campagne dans les soixante pays où il est présent.

De quoi s'agit-il ? La firme américaine installée à Plachimada depuis 2001 pour y embouteiller ses principaux sodas (Coca-cola, Sprite, Fanta) est accusée de puiser abusivement dans les nappes phréatiques et de rejeter des eaux polluées. Les villageois sont ainsi privés d'eau pour leur usage domestique et pour leurs champs.

Plachimada compte environ 1 500 familles appartenant en majorité à la catégorie des tribaux ou des dalits (les "intouchables"). Très peu d'entre elles ont profité des 350 emplois environ créés par l'arrivée de Coca. Les plus riches ont une petite parcelle de terrain où ils produisent du riz, de la noix de coco et des légumes destinés pour l'essentiel à leur consommation. Beaucoup sont simplement ouvriers agricoles ou exercent à la journée de petits métiers de coolies, bûcherons.

"DU MAL A RESPIRER"

"Une dizaine de mois après le démarrage de l'usine, nous avons commencé à remarquer des changements dans la qualité de l'eau", explique en hindi Veloor Swaminathan qui coordonne le comité anti-Coca-Cola. "Nous avons commencé à avoir des problèmes de peau, nous avions du mal à respirer et il a fallu s'éloigner à deux kilomètres du village pour trouver de l'eau potable", ajoute une femme, elle aussi venue à Bombay pour faire connaître son histoire.

Un mouvement de protestation a débuté, avec des manifestations quotidiennes pour demander la fermeture de l'usine et des compensations pour le préjudice causé. Il n'a pas cessé depuis avril 2002. Le village a reçu le soutien de nombreuses ONG indiennes dont, parmi les plus connues, celle de Medha Patkar du mouvement Narmada.

Plusieurs études ont été réalisées, explique Veloor Swaminathan, et toutes concluent à la présence de métaux toxiques à un niveau anormalement élevé. Il met notamment en avant celle réalisée avec l'aide de journalistes de la BBC. Les analyses faites auraient ainsi montré des traces anormales de plomb et de cadmium.

Face à cette mobilisation croissante, le gouvernement local, qui avait accordé en 2000 une licence permettant à Coca-Cola de s'installer, a décidé de ne pas renouveler son autorisation le 7 avril 2003. L'entreprise a déposé une requête devant la haute cour du Kerala qui n'a toujours pas tranché. En revanche, la cour vient de donner satisfaction aux paysans en imposant à la multinationale, dans un arrêt rendu fin décembre, de réduire le pompage sur la nappe phréatique.

RISQUE D'AFFRONTEMENT

"Le gouvernement local qui a pris position pour les villageois de Plachimada se trouve confronté au pouvoir central qui, à l'inverse, souhaite conforter Coca-Cola", estime Ajit Muricken, également engagé dans la campagne et membre organisateur du Forum de Bombay. "A un moment où le gouvernement veut envoyer des signaux positifs aux investisseurs étrangers, il ne veut pas assumer le risque d'un affrontement avec une multinationale aussi puissante", poursuit-il.

Plachimada n'est pourtant pas le seul cas de plainte suscité par Coca-Cola pour des raisons identiques. Il y a quelques mois, des mouvements environnementalistes ont organisé une manifestation devant une usine de la firme, à Mehdigany, dans le nord du pays. A la suite de cette protestation, l'administration a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les activités de l'entreprise.

Joint par téléphone, mardi à Delhi, le porte-parole de Coca-Cola en Inde, Sunil Gupta, n'a pas souhaité répondre à nos questions.

Laurence Caramel

lemonde

samedi

Histoire secrète de L’Oréal

Le géant de la cosmétique, L’Oréal, vient d’annoncer la restructuration de son capital. Ainsi disparaît le holding de contrôle créé par Eugène Schueller pendant la Seconde Guerre mondiale. Le fondateur du groupe était aussi l’un des grands financiers du complot de la Cagoule et du nazisme français. A la Libération, la société et ses filiales étrangères servirent de refuge aux criminels en fuite. Aujourd’hui, l’héritière du groupe, Liliane Bettencourt, est devenue la femme la plus riche de France. L’histoire du groupe éclaire la face cachée de la politique française contemporaine.

À la mémoire de Marx Dormoy, Victor Basch, Jean Zay, Georges Mandel et Jean Moulin

C’est par un bref communiqué, diffusé le 3 février 2004 dans la nuit, que le géant de la cosmétique L’Oréal a annoncé la restructuration de son capital. La famille Bettencourt et le groupe Nestlé, qui détenaient ensemble la majorité de L’Oréal par l’intermédiaire du holding de contrôle Gasparal, la posséderont désormais directement. Ce tour de passe-passe étant accompagné d’un engagement de conservation de titres, les Bettencourt bénéficieront d’un abattement de 50 % de la valeur taxable à l’impôt sur la fortune (ISF). Ils ne seront pas tenus de payer de frais pour cette transaction grâce aux nouvelles dispositions introduites à leur intention dans la « loi pour l’initiative économique » du 1er août 2003.

L’Oréal est aujourd’hui évalué à 43,6 milliards d’euros. Les Bettencourt détiennent 11,99 milliards ; Nestlé 11,5 milliards ; les 20,11 milliards restants flottants en Bourse. La fortune personnelle de Lilliane Bettencourt, héritière du fondateur de L’Oréal, était estimée en 2002 à 17,2 milliards d’euros. Ce qui en fait la personne la plus riche de France.

Une entreprise qui veut se payer la République

L’Oréal a été créé, en 1907, par un petit entrepreneur, Eugène Schueller. Il absorbe Monsavon, en 1928, puis les peintures Valentine, les shampoings Dop, le magazine Votre Beauté. Dérivant lentement à la droite la plus extrême, Schueller se fait connaître par ses théories économiques sur le « salaire proportionnel ». Dans une société libérée du capitalisme libéral et des syndicats, les ouvriers toucheraient un triple salaire : un salaire d’activité, un salaire familial calculé en fonction de leur nombre d’enfants, et un salaire de productivité.

Le 6 février 1934, en réaction à un retentissant scandale politico-financier, les ligues d’anciens combattants de la Grande guerre manifestent devant la Chambre des députés à Paris pour obtenir la démission du gouvernement Daladier. Sous l’impulsion des fascistes, le rassemblement tourne à l’insurrection et tente de renverser la République au profit du colonel de La Rocque qui refuse le rôle qu’on veut lui faire jouer.

Divers autres échauffourées surviennent dans les semaines suivantes, y compris une tentative de lynchage de Léon Blum en marge de l’enterrement d’un historien monarchiste, de sorte que, le 18 juin, le gouvernement prononce la dissolution des ligues. Immédiatement, un groupe de militants fascistes, pour la plupart issus de la XVIIe section des Camelots du roi, rompt avec le philosophe monarchiste Charles Maurras et décide de passer à la clandestinité. Ils constituent l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale (OSARN). Il y a là autour d’Eugène Deloncle, Aristide Corre, Jean Filliol, Jacques Corrèze, bientôt rejoints par Gabriel Jeantet, François Méténier et le docteur Henri Martin.

Le colonel de La Rocque met en garde les anciens adhérents des ligues contre une infiltration de leur mouvement par des « groupes de trahison », c’est-à-dire par des fascistes agissant pour le compte de l’étranger, l’Italie et l’Allemagne en l’occurrence. Quoi qu’il en soit, l’OSARN se structure rapidement en groupes locaux et en système hiérarchisé extrêmement cloisonné, de sorte qu’en dehors des chefs, les membres de l’organisation ignorent tout de son ampleur, de ses objectifs réels, des moyens et soutiens dont elle dispose. Certaines cellules du complot, dont les Chevaliers du glaive, dirigés à Nice par Joseph Darnant et François Durand de Grossouvre, adoptent un rituel et un costume inspirés du Ku Klux Klan états-unien, ce qui vaudra à l’OSARN d’être désigné par les monarchistes sous le sobriquet de « La Cagoule ».

Ami intime d’Eugène Deloncle, Eugène Schueller met ses moyens personnels à disposition du complot. Plusieurs réunions de l’équipe dirigeante se tiennent dans son bureau au siège de L’Oréal.

Un groupe de jeunes gens, résidant à l’internat des pères maristes (104, rue de Vaugirard à Paris), fréquente les chefs du complot et se joint à certaines de leurs actions sans pour autant adhérer formellement à l’OSARN. Il s’agit de Pierre Guillain de Bénouville, Claude Roy, André Bettencourt et François Mitterrand.

Robert Mitterrand, frère de François, épouse la nièce d’Eugène Deloncle.

Echecs et divisions sur fond d’antisémitisme

En un an et demi, l’OSARN formalise ses relations avec le gouvernement de Benito Mussolini en Italie, puis avec celui d’Adolf Hitler en Allemagne. Pour leur compte, il achemine des armes à Francisco Franco en Espagne et élimine des réfugiés politiques en France. En échange, il obtient un appui financier et logistique considérable. L’organisation tente un coup d’État dans la nuit du 15 au 16 novembre 1937, qui échoue. Au lendemain et dans les semaines qui suivent, le complot est mis à jour. Des perquisitions permettent de découvrir des caches d’armes réparties sur tout le territoire. Ce sont au total des centaines de fusils-mitrailleurs, des milliers de fusils et d’uniformes, des dizaines de milliers de grenades, des centaines de milliers de munitions, tous importés d’Italie et d’Allemagne, qui sont découverts.

Le président du Conseil, Édouard Daladier, freine l’enquête lorsqu’il apparaît que l’OSARN a développé ses réseaux parmi les officiers supérieurs et jusqu’à l’état-major. En effet, il ne paraît pas possible de décapiter l’armée française alors que la menace de guerre se précise. Il a tort, puisque la Guerre mondiale est effectivement déclarée et que la France capitule.

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« La communauté française »
Association secrète de spoliation des biens juifs et maçonniques. Parmi les responsables : Jacques Correze et Jean Filliol.

Si une partie des « cagoulards », hostiles à la domination étrangère, rejoint de Gaulle, la plupart d’entre eux se félicite de la victoire du fascisme et s’engage dans la Collaboration. En septembre 1940, Eugène Deloncle et Eugène Schueller créent le Mouvement social révolutionnaire (dont l’acronyme MSR se prononce « aime et sert ») avec le soutien de l’ambassadeur du Reich, Otto Abetz, et l’approbation personnelle du chef de la Gestapo, Reinhardt Heydrich. Les réunions de la direction du MSR se tiennent au siège de L’Oréal (14, rue Royale à Paris).

Le programme de l’organisation indique « Nous voulons construire la nouvelle Europe en coopération avec l’Allemagne nationale-socialiste et tous les autres nations européennes libérés comme elles du capitalisme libéral, du judaïsme, du bolchévisme et de la franc-maçonnerie (…) régénérer racialement la France et les Français (…) donner aux juifs qui seront conservés en France un statut sévère les empêchant de polluer notre race (…) créer une économie socialiste (…) qui assure une juste distribution des produits en faisant augmenter les salaires en même temps que la production ».

Première application de ce programme, Deloncle organise le plasticage de sept synagogues parisiennes, dans la nuit du 2 au 3 octobre 1941.

Subsidiairement, une organisation dans l’organisation est créée avec l’aide du SS Theo Dannecker, représentant Adolf Eichmann : la Communauté française dont le but est de « libérer complètement (la France) de ces ferments de corruption que sont les juifs et les Francs-maçons ». C’est ce groupe secret qui organise la spoliation des juifs souvent au profit personnel de ses membres. Parmi eux, on relève Jacques Corrèze déjà cité et Jean Filliol, le tueur de la « Cagoule ».

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« Guillemot et Delamotte », éditeur à Paris
Adolf Hitler et Eugène Schueller figurent côte à côte dans son catalogue.

Quant au jeune André Bettencourt, il devient le patron français de la Propaganda Staffel. Il est placé sous la triple tutelle du ministre de la propagande, Joseph Goebbels, de la Wehrmacht et de la Gestapo. Il a la haute main sur toutes les publications françaises, qu’elles soient collaborationnistes ou nazies. Il dirige lui-même La Terre française, une publication explicitement nazie destinée aux familles rurales, qui préconise la rééducation des intellectuels décadents par le retour forcé à « la terre qui ne ment pas ». Il y emploie l’agronome René Dumont. Par ailleurs, Bettencourt offre régulièrement les colonnes de ses journaux à Schueller.

La solution Bettencourt

Le 15 février 1941, à la demande de la SS, le MSR de Deloncle fusionne avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Le patron de L’Oréal, Eugène Schueller, devient la personnalité économique de référence. Son livre, La Révolution de l’économie, se classe dans les ouvrage de référence du fascisme français.

Le 15 juin 1941, dans son discours au congrès de l’organisation au Palais de la Mutualité, il appelle à « une révolution préliminaire à la fois d’épuration et de redressement » qui ne peut « être que sanglante. Elle consistera tout simplement à fusiller vite cinquante ou cent grands personnages ».

Le 22 juin 1941, le Reich attaque l’Union soviétique. Deloncle et Schueller décident de créer la Légion des volontaires français (LVF) pour combattre le bolchévisme sur le front de l’Est et de la placer sous l’autorité de Jacques Corrèze. Tous ses membres prêtent serment d’allégeance au führer.

Ils tentent de s’appuyer sur cette puissante formation armée pour éliminer leur adversaire politique Pierre Laval et leur allié et néanmoins rival Marcel Déat. Le 27 août 1941, à l’occasion d’une cérémonie de départ d’un contingent de la LVF sur le front russe, ils organisent un double attentat au cours duquel Laval et Déat sont blessés.

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« La Terre Française »
Publication nazie française dirigée par André Bettencourt

Le 20 décembre 1941, André Bettencourt, qui n’ignore rien des débats en cours à Berlin, écrit dans l’éditorial de Noël de La Terre française :

« Un jour, trente ans plus tard, les juifs s’imagineront pourtant gagner la partie. Ils avaient réussi à mettre la main sur Jésus et l’avaient crucifié. En se frottant les mains, ils s’étaient écriés : « que son sang retombe sur nous et nos enfants ». Vous savez d’ailleurs de quelle manière il est retombé et retombe encore. Il faut que s’accomplissent les prescriptions du livre éternel ».

En effet, quelques jours plus tard la Conférence de Wansee décide la « solution finale » : des millions de personnes vont être exterminées dans le plus grand secret.

À l’issue des affrontements internes à la mouvance nazie française, c’est en définitive Deloncle qui tombe en disgrâce. Eugène Schueller se précipite alors, le 18 mars 1942, à l’ambassade du Reich pour se désolidariser de son ami. L’entretien est dûment consigné dans les archives allemandes.

L’OSS s’en mele

La bataille de Stalingrad inverse le cours des événements. Désormais le Reich n’est plus invincible. André Bettencourt se rapproche de son ami François Mitterrand qui exerce diverses fonctions à Vichy où il partage son bureau avec Jean Ousset, le responsable du mouvement de jeunesse de la Légion française des combattants de Joseph Darnand. Ils seraient alors entrés en résistance au sein d’un Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD) dont l’activité a été officiellement reconnue quarante ans plus tard par l’administration Mitterrand, mais sur laquelle les historiens s’interrogent toujours.

Fin 1942, André Bettencourt est envoyé par Eugène Schueller « aryaniser » la société Nestlé en Suisse, dont le patron de L’Oréal est devenu l’un des actionnaires principaux. Il profite de ses déplacements pour rencontrer Allen Dulles et Max Schoop des services secrets états-uniens (OSS). En 1944, ils lui donnent 2,5 millions de francs de l’époque pour financer leur réseau. On ignore tout, encore aujourd’hui, de l’usage de cette somme.

Eugène Deloncle est assassiné. Mais les crimes des cagoulards ne prennent pas fin pour autant, pas même avec le débarquement allié en Normandie. Le 10 juin 1944, Jean Filliol conduit la division SS Das Reich à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) où elle massacre 644 habitants dans des conditions particulièrement horribles.

Parce qu’ils le valaient bien...

À la Libération, les cagoulards de Londres sauvent les cagoulards de Vichy. Grâce au témoignage d’André Bettencourt et de François Mitterrand, Eugène Schueller est relaxé au motif qu’il aurait aussi été résistant. L’Oréal devient le refuge des vieux amis. François Mitterand est engagé comme directeur du magazine Votre Beauté. André Bettencourt rejoint la direction du groupe. Avec l’aide de l’Opus Dei, une confrérie catholique franquiste, Henri Deloncle (frère d’Eugène) développe L’Oréal-Espagne où il emploie Jean Filliol. Quant à Jacques Corrèze, il devient patron de l’Oréal-États-Unis. En 1950, André Bettencourt épouse Liliane, la fille unique d’Eugène Schueller.

André BettencourtRue Saint-Dominique, le bureau d’André Bettencourt lorsqu’il dirigeait la Propaganda Staffel, devient une résidence de l’Opus Dei. Tandis que Robert Mitterrand s’installe rue Dufrenoy dans l’immeuble qui abritera le siège de l’Opus en France. Cette œuvre est politiquement dirigée par Jean Ousset.

André Bettencourt a poursuivi une brillante carrière. Journaliste, il a créé en 1945 le Journal agricole, pour les anciens lecteurs de La Terre française. Sa carrière politique l’a conduit plusieurs fois au Parlement et au Gouvernement. Il a ainsi pu renouer avec ses activités passées en devenant secrétaire d’État à l’Information (1954-55), poste créé par son ami François Mitterrand, en 1948, et où ils auront tous deux forgé la presse française contemporaine. Les deux hommes sont inséparables, au point qu’en 1986 lorsque Mitterrand devenu socialiste et président de la République doit cohabiter avec une Assemblée de droite, il hésite à choisir André Bettencourt comme Premier ministre. Mais craignant le retour des fantômes du passé, il s’abstient. Cependant, ce passé reste présent.

Cet article a été écrit à partir des archives personnelles de l’auteur, des recherches financées par Michel Sitbon, et des documents qui lui ont été aimablement remis par le regretté David Frydman.

de Thierry Meyssan 

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vendredi

Codex Alimentarius: une véritable moquerie

 

Codex Alimentarius réglementera les standards de sécurité alimentaire, les règles et les normes en vigueur sur plus de 160 pays, 97% de la population mondiale.

Aux sources du Codex Alimentarius, l’histoire inconnue de la naissance du Trust Mondial de la pharmaco-chimie

Avez-vous jamais entendu parler de Codex Alimentarius ? Si non, ne soyez pas surpris. C’est un des secrets ouverts les mieux gardés des gouvernants de l’ombre. Il est planifié d’entrer en vigueur le 31 décembre 2009 et il est bien possible qu’il soit le plus grand désastre pour notre santé, une chose jamais rencontrée dans l’histoire du monde.

La dénomination de Codex Alimentarius provient du latin et se traduit par la loi des produits alimentaires ou le code des produits alimentaires. La commission de commerce Codex Alimentarius est à présent financée et dirigée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, qui appartient aux Nations Unies, ONU) et FAO (L’Organisation pour les Aliments et l’Agriculture des USA).

Codex Alimentarius est une collection de standards alimentaires adoptés au niveau international, qui ont pour but déclaré la protection de la santé des consommateurs et la sécurité des pratiques correctes dans le commerce alimentaire. Codex Alimentarius inclut des standards pour tous les aliments, préparés, semi-préparés ou crus, et pour la distribution aux consommateurs, des dispositions relatives à l’hygiène alimentaire, les aditifs alimentaires, les résidus de pesticides, les facteurs de contamination, de présentation, les méthodes d’analyse et de prélèvement. En réalité, Codex Alimentarius a l’intention de mettre hors la loi toute méthode alternative dans le domaine de la santé, comme les thérapies naturelles, l’utilisation des suppléments alimentaires et des vitamines et de tout ce qui pourrait constituer plus ou moins un potentiel concurrent pour l’industrie de la chimie pharmaceutique.

Les origines de la chimie pharmaceutique

Vers l’année 1860, le vieux Bill Rockefeller, commerçant de pétrole avec la spécialisation en pharmaceutique, vendait aux paysans naïfs des flacons avec du pétrole brut, les faisant croire que c’est un remède efficace dans le traitement du cancer. Il a dénommé ce produit (qui en fait était que du pétrole brut emballé dans des flacons): Nujol (New Oil - un nouveau type d’huile). Son affaire était prospère, il achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes par Standard Oil à un prix de 21 centimes et il la vendait pour 2 dollars. Sans avoir trop de culture, sans scrupules, sans connaissances ou études dans le domaine médical, avec quelques notions de comptabilité et d’une avidité féroce, Rockefeller a réussit à s’imposer. Le nouveau produit, Nujol, a acquis le mérite de cure contre la constipation et il a été très vendu à l’époque. Entre temps, les médecins ont découverts que Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, en éliminant les vitamines liposolubles du corps. La Standard Oil a lutté pour éviter les pertes trop grandes qui auraient pu survenir dans ce cas et a rapidement ajouté au pétrole brut du carotène pour éliminer ces carences. Le sénateur Rozal S. Coperland était payé avec 75.000 dollars par an pour promouvoir ce produit.

L’empire de Rockefeller a été construit grâce à cette formidable supercherie qui consistait en convaincre les gens d’ingérer un dérivé de pétrole brut enrichi avec du carotène. C’est ainsi que les bases de la chimie pharmaceutique ont été mises en oeuvres. Nous sommes donc très loin des fondements de la médecine chinoise, tibétaine védique ou perse, qui étaient traditionnellement basées sur des connaissances très précises quant au corps humain et qui étaient centrées (comme préoccupation) sur le bien et la santé des êtres humains.

Le succès commercial du produit Nujol a permis la diversification de la production de la chimie pharmaceutique et l’atteinte d’un niveau élevé des bénéfices financiers. En 1948, le chiffre d’affaires annuelles de Rockefeller montait à 10 milliards de dollars. Le médicament Nujol peut encore être trouvé sous forme d’huile de paraffine pure, classifié comme laxatif léger et recommandé contre la constipation chronique rebelle dans les thérapies hygiéno-diététiques courantes. À l’heure actuelle il est fabriqué dans le laboratoire Fumouze.

Rockefeller et I.G. Farben

La truste de la chimie pharmaceutique que nous connaissons a été conçue par une association dirigée par Rockefeller et I.G. Farben de l’Allemagne nazie. La compagne Standard Oil appartenant donc à John D. Rockefeller, détenait en 1939 15% de cette nouvelle truste germano-américaine. Les objectifs industriels de IG Farben d’Allemagne n’ont pas été bombardés durant la guerre justement pour protéger les intérêts des Rockefeller. Depuis 1932, l’industrie de la chimie pharmaceutique IG Farben finançait Adolf Hitler avec 400.000 Deutsch Mark . Sans ce soutien, affirmait le tribunal de Nuremberg : la deuxième guerre mondiale n’aurait pas eu lieu…

En 1941, IG Farben construit la plus grande industrie chimique du monde à Auschwitz, profitant de la main d’œuvre du champ de concentration pour fabriquer le gaze ZyklonB. Au procès de Nuremberg, 24 responsables de la Compagne IG Farben ont été déclarés coupables de génocide, d’esclavage, vol et d’autres crimes. Le tribunal de Nuremberg a divisé la compagne IG Farben en BASF, BAYER et HOECHST. Tous ces responsables ont été libérés en 1952, seulement une année après avoir été condamnés, à l’aide de Nelson Rockefeller, leur ex-patron commercial, qui occupait à l’époque la fonction de ministre des Affaires Externes des USA. Une fois libérés, ceux qui se trouvaient à la direction de la Compagnie IG Farben se sont infiltrés dans l’économie allemande, occupant différentes fonctions très importantes. Jusqu’en '70 le conseil directeur pour les sociétés BASF, BAYER et HOECHST était formé des membres du parti nazi. À partir de 1959, ces derniers finançaient le jeune Helmut Kohl. Par le soutien politique de ce dernier, les trois filiales résulté de IG Farben étaient jusqu’alors 20 fois plus puissantes que la société mère fondée en 1941. L’organisation nazi de mondialisation associée à Rockefeller, a constitué une réussie totale, et déjà depuis longtemps le marché de la chimie pharmaceutique de la planète a été et est contrôlée, organisée et administrée pour assurer l’expansion industrielle mondiale de la chimie pharmaceutique.

IG Farben et Codex

La tradition du cartel de IG Farben a continué sous un autre nom : L’Association pour l’Industrie Chimique. En 1955, l’industrie chimique pharmaceutique mondiale a été regroupée sous les auspices de la Chambre de Commerce International des Nations Unies et du Gouvernement Allemand. Leurs efforts communs ont été dissimulés sous le nom de CODEX ALIMENTARIUS. Un grand nombre de partis politiques européens soi disant de gauche et de droite ont été financés par cette industrie pour assurer une législation favorable à l’industrie pharmaceutique.

L’objectif du Codex

Codex Alimentarius a l’intention de mettre hors de la loi toute méthode alternative dans le domaine de la santé, comme les thérapies naturelles, l’utilisation des suppléments alimentaires et des vitamines et tout ce qui pourrait constituer plus ou moins un potentiel concurrent pour l’industrie de la chimie pharmaceutique. L’état d’esprit qui prédomine dans le cas de la mondialisation de la chimie pharmaceutique explique en grande partie la suppression systématique des innovateurs scientifiques indépendants des 50 dernières années. Cette industrie se sert de tous les moyens pour garder sa place sur le marché en ce qui concerne le traitement du cancer, du SIDA, des maladies cardio-vasculaires etc. Depuis des dizaines d’années, il est devenu possible de guérir ces maladies par des thérapies naturelles alternatives, mais des procédés de désinformation en force sont appliqués pour cacher au public ces vérités.

Remettre hors la loi toute information quant à la médecine alternative bloquera l’éradication de certaines maladies, assurant ainsi des profits encore plus grands de cette industrie mondiale qui soigne seulement les symptômes des maladies, sans s’occuper des causes. Le docteur Matthias Rath, un spécialiste allemand qui dirige des campagnes au niveau mondial pour l’utilisation des traitements naturels dans le cas de nombreuses maladies graves, décrit ainsi cette situation : Le vrai but de l’industrie pharmaceutique mondiale est de gagner de l’argent sur le compte des maladies chroniques, et non pas de s’occuper de la prévention ou l’éradication de ces maladies… L’industrie pharmaceutique a un intérêt financier direct dans la perpétuation de ces maladies, pour assurer le maintien et même la croissance du marcher de médicaments. C’est pourquoi les médicaments sont faits pour apaiser les symptômes et non pas pour traiter les vraies causes des maladies… Les trustes pharmaceutiques sont responsables d’un génocide permanent et répandu, en tuant ainsi des millions de gens...

Le Codex mis sous accusation

Une vraie légion de lobbyistes pharmaceutique a été embauchée pour influencer les législateurs, pour contrôler les organismes de réglementation, pour manipuler la recherche dans le domaine médical et éducationnel. Seulement en 1961, les trustes pharmaceutiques ont fait des donations pour les grandes universités des USA en valeur de : Harvard - 8 millions de dollars, Yale - 8 millions de dollars, John Hopkins - 10 millions de dollars, Stanford – 1 million de dollars, Columbia de New York - 1,7 millions de dollars etc.

L’information des médecins est intégralement financée par les trustes, qui cachent avec soin un grand nombre d’effets secondaires dangereux et même létaux des médicaments, les niant au public. Après avoir clairement établi l’origine de ces crimes et après avoir prouver la responsabilité de l’industrie pharmaceutique en ce qui concerne l’installation d’une politique mondiale de génocide étendu, le docteur Matthias Rath a présenté le 14 juin 2003 à la Cour Internationale de Justice de La Haye (Hollande) un acte d’accusation pour des crimes contre l’humanité.

438 millions pétitions au Parlement Européen

Le 13 mars 2002, les parlementaires européens ont adopté des lois à la faveur de l’industrie pharmaceutique, fixées par des dispositions du Codex Alimentarius et qui visaient l’élaboration d’une réglementation contraignante pour toutes les thérapies naturelles et les suppléments alimentaires – une manière plus indirecte d’abolir les concurrents qui pourraient occuper une certaine place sur le marché, parce que la santé est à vendre et à acheter.

Une vague de pétitions de la part de la population a inondé la messagerie des parlementaires européens, dans une telle mesure que les communications internes ont été bloquées. En dépit d’un demi milliard de pétitions, les directives du Codex Alimentaire ont été adoptées. Ce vote a été une véritable déconsidération de la démocratie, prévoyant des futures difficultés dans le respect de celle-ci.

Applications des directives du Codex Alimentarius

À partir de juillet 2005, les directives du Codex Alimentarius énoncées par la Directive Européenne en ce qui concerne les suppléments alimentaires doivent être appliquées sous la menace des sanctions financières. Voilà leur contenu :

  1. Il s’agit d’éliminer tout supplément alimentaire naturel. Tous ces suppléments seront remplacés par 28 produits de synthèse pharmaceutique (donc toxiques), qui seront dosés et disponibles seulement en pharmacies, à base d’ordonnance médicale. Classifiées comme toxines, les vitamines, les minéraux et les plantes médicinales se trouveront sur le marché seulement en doses qui N’ONT PAS d’impacte sur personne. Nos magasins de produits naturels et des suppléments alimentaires, auront à vendre seulement 18 produits, ceux qui se retrouvent sur la liste du Codex. Tout ce qui ne se trouve pas sur la liste, par exemple la coenzyme Q10, les glucosamines etc., seront illégales et cela ne veut pas dire qu’ils seront à acheter seulement sur la base de la prescription, mais qu’ils seront ILLÉGALES, c’est-à-dire sers-toi d’eux et tu vas en prison.
  2. La médecine naturelle, comme l’acuponcture, la médecine énergétique, ayurvédique, tibétaine etc., sera progressivement interdite.
  3. L’agriculture et l’alimentation des animaux seront réglementées selon les normes fixées par les trustes de la chimie pharmaceutique, interdisant du principe la soi disant agriculture bio. Cela implique, par exemple, que toutes les vaches laitière de la planète soit traitée avec l’hormone de croissance bovine génétiquement recombinée produite par Monsanto. Encore plus, selon le Codex, tout animal de la planète utilisé comme nourriture DOIT être traité avec des antibiotiques et des hormones de croissance. Les règles du Codex permettent que les produits qui contiennent des organismes génétiquement modifiés (OGM) ne soient plus étiquetés de façon correspondante. D’autant plus, en 201, 12 substances chimiques dont on sait qu’elles provoquent le cancer, ont unanimement été interdites par 176 pays, les USA inclus. Eh bien, le Codex Alimentarius fait revenir 7 de ces substances interdites, comme les héexachloroensens, dieldrin, aldrin etc, qui pourront être à nouveau librement utilisées.
  4. L’alimentation humaine légalement certifiée devra être irradiée avec du Cobalt. D’après les règles du Codex, presque tous les aliments doivent être irradiés. Et les niveaux de radiation seront encore plus grands que ceux antérieurement permis.

Codex Alimentarius contrôlera l’accès sur les acides aminés essentiels, les vitamines et les minéraux. L’expansion des contrôles agira progressivement en éliminant toute médicine alternative naturelle ancestrale.

C’est le temps de la solidarité

Le NON massif envers la Constitution Européenne signifie en même temps un NON envers le Codex Alimentarius, organe de propagande de l’industrie de la chimie pharmaceutique, qui vise l’obtention d’un monopole mondial d’un despotisme jamais rencontré auparavant. Ne pas considérer l’opinion de centaines de millions de citoyens est un grave manque de respect de la part des politiciens. Des centaines de millions de citoyens du monde entier ne veulent pas permettre que la médecine naturelle millénaire soit interdite pour que la pseudoscience de la chimie pharmaceutique garde et renforce sa position sur le marché.

Les dangers de la chimie pharmaceutique

Chaque année, 800.000 personnes meurent en Amérique du Nord suite aux prescriptions médicales allopathes. La chimie pharmaceutique tue plutôt que guérit. Un rapport de l’ONU mentionne que seulement 26 des 205.000 médicaments de cette industrie sont indispensables. Parmi les 26, seulement 9 devraient bénéficier de priorité absolue. Mais si on recourt à la médecine chinoise, persane ou indienne, les neuf composants chimiques n’ont plus aucune utilité ! Autrement dit, sans la chimie pharmaceutique le monde serait plus sain.

La Résistance Internationale face au Codex Alimentarius

  • L’Afrique de Sud a affirmé qu’elle ne va pas se conformer aux directifs du Codex Alimentarius. Le ministre de la Santé Manto Tshabalala-Msimang a déclaré que son pays est en désaccord avec cette dichotomie entre la médecine naturelle et la médecine allopathe. Selon ses conclusions, ces dispositions visent à faire de l’argent à partir de remèdes brevetés et ainsi à discréditer l’usage de produits naturels.
  • L’Inde ne se conformera pas aux directives du Codex Alimentarius parce que ce Codex a promu des formules qui contiennent des ingrédients chimiques qui causent des inflammations extrêmement destructives au niveau du cerveau des bébés. Le délégué indien chargé de plaider l’affaire auprès du Codex a été ignoré, et lorsqu’il insista pour un débat, il fut expulsé de la chambre.
  • L’Association des médecins et des chirurgiens américains a exprimé son opposition envers le Codex Alimentarius, afin de pouvoir continuer l’utilisation des remèdes naturels, à côté de ceux à base de médicaments.
  • En Grande Bretagne, les praticiens de la médecine naturelle, soutenus par les membres de la Chambre des Lords se sont fermement opposés à la politique pro-codex de Tony Blair. Ce dernier a été classifié comme hypocrite, parce qu’il a publiquement affirmé que sa famille utilise de remèdes naturels, des suppléments alimentaires et des produits homéopathiques.

Deux idéologies différentes

Nous avons à lutter avec deux conceptions antagonistes. D’un côté d’idéologie franc-maçonnique de Rockefeller, où l’unique objectif est de vendre sans scrupules, d’instaurer l’hégémonie et un unique pouvoir mondial. Refaire tout dans des molécules synthétiques, nier toute autre médecine différente de celle allopathe, est l’idée de progrès soutenue par toutes les trustes pharmaceutiques. Cette politique n’a rien de démocratique et vise à modeler les masses à son gré en fonction de ses besoins (fondations, éducations, fausses normes scientifiques, propagande, abolition des différentes formes de médecine naturelle ancestrale). L’élite franc-maçonnique croit qu’elle peut nier l’opinion de la population, car elle pense pouvoir modeler les masser à son gré. En 1962 les francs-maçons ont affirmé que : Celui qui contrôle la nourriture, contrôle le monde. Nous allons poser les bases d’un projet d’implémentation, au niveau global, d’un Codex Alimentar jusqu’en 31 décembre 2009. Une sorte de lignes directrices étaient tracées. La commission du Codex Alimentarius est administrée par l’Organisation Mondiale de la Santé et par l’Organisation pour l’Agriculture et la Nourriture. Ces deux organisations financent le Codex et le mettent en application à la demande des Nations Unies. En 1994, le Codex a déclaré les nutriments comme étant des toxines. Incroyable, mais parfaitement vrai. Que ce sont des poisons. Jusque là est allée l’aliénation de ceux qui promeuvent ces mesures aberrantes.

D’autre part, il existe de vrais biologistes, des médecins authentiques, de vrais thérapeutes ou chercheurs, souvent violentés par l’arrogance du cartel de la chimie pharmaceutique. Ceux-ci ont établi le concept de bio-individualité fondé sur la liberté du patient de choisir seul sa thérapie. Ce concept éveille dans le patient l’esprit de recherche, lui offre des alternatives dans la manière de guérison. Cet abord est adapté plutôt à l’individualité spécifique de chaque patient, que l’imposition d’un protocole thérapeutique de masse non individualisé. La maladie a une connotation spécifique dans la vie de tout individu ; sans tenir compte de cet aspect, l’être humain est réduit au statut de machine physico-chimique. Mais tout être humain est bien plus que cela...

Au-delà de toutes ces considérations, nous nous trouvons devant deux conceptions humaines, d’un côté l’homme-robot, partie intégrée d’un système, d’autre part l’être holistique, réflexion macrocosmique de l’univers entier. Gandhi disait des occidentaux : l’homme blanc (un occidental) ne vit pas, mais il fonctionne. À présent nous avons la chance de vivre à la place de fonctionner...

De Violeta Bucur

YOGAESO

jeudi

Monopole sur l’eau de la Planète

 

La Banque Mondiale et les méga-sociétés mettent le monopole sur l’eau de la planète

La consommation globale d’eau double tous les 20 ans, ayant une croissance deux fois plus grande que celle de la population du globe. Selon les statistiques de l’ONU, plus d’un milliard d’individus n’ont pas suffisamment d’eau à boire. Les réserves sont limitées et si on maintient le même rythme de pollution, jusqu’en 2025 la demande d’eau fraîche sera 56% plus grande que la quantité d’eau disponible. De plus en plus de pays sont obligés de passer leurs précieuses ressources d’eau dans la main de certaines méga-sociétés. Celles-ci agissent sous la protection de la Banque Mondiale et de l’Organisation Mondiale du Commerce pour privatiser l’eau de la planète et pour la transformer en une marchandise rentable.

La société Bechtel obtient des profits abusifs en faisant du commerce de l’eau

Loin de contribuer à la réduction de la pollution ou à l’arrêt du gaspillage de l’eau, les grandes sociétés pensent seulement comment profiter de cette situation. Des compagnies comme Monsanto ou Bechtel mènent une lutte acerbe pour monopoliser les ressources d’eau de la planète, et la Banque Mondiale fait tout son possible pour les soutenir. En 2001, la Banque Mondiale a élaboré une stratégie de privatisation des eaux, qui heurte puissamment dans les pays du tiers Monde, déjà suffisamment pauvres.

Bechtel LogoBechtel Group Inc. est une des méga-sociétés impliquées dans les affaires avec de l’eau et a à son actif une longue liste d’abus contre le milieu naturel et les personnes, dans sa chasse au profit. La revue Engineering News-Record décrit Bechtel comme la plus grande compagnie de construction des USA et la plus grande compagne privée de Californie de Nord. Bechtel a été impliquée dans les méga-projets comme : le gazoduc naturels d’Alaska, le gigantesque barrage du Grand Canyon, le pont du golfe de San Francisco, les oléoducs d’Algérie, de Zambie et d’Irak, les sites d‘essais nucléaires du Nevada, des prospections pour la plus grande mine d’or du monde en Nouvelle Guinée etc.

D’après les statistiques, Bechtel a signé 19.000 contrats durant ces 100 dernières années. Leur principale particularité est que la plupart d’entre-eux sont prévus pour l’exécution d’ouvrages avec de l’argent public. Un autre dénominateur commun est que les factures sont gonflées ; exécutés par une autre société les ouvrages auraient coûté moins cher. Pourtant, Bechtel arrive à toujours à obtenir ce genre de contrats à cause de la corruption du milieu politique. Les gouvernants qui approuvent ces contrats reçoivent leur obole il s’agit d’argent public, c’est la seule chose qui les intéresse.

La branche de San Francisco de cette méga-société a été engagée pour gérer le système hydrologique de la ville de Cochabamba, en Bolivie, après que la Banque Mondiale ait imposé à ce pays la réalisation de privatisations massives. Une fois devenue souverain sur les ressources d’eau, Bechtel a massivement augmenté les prix. Plusieurs organisations pour la défense des droits de l’homme sont descendues dans la rue. Initialement les manifestations ont été étouffées par les forces armées, un jeune de 17ans est mort. Mais après quatre mois, le gouvernement bolivien a réussi à rompre toute relation avec Bechtel et à éloigner la compagnie de Cochambamba.

L’eau est un droit fondamental de l’homme

Ce cas sans précédent a mis à l’attention de l’opinion publique internationale le danger de la privatisation de l’eau, même si la presse corporatiste s’est donné du mal pour discréditer les protestataires boliviens, en les qualifiant constamment de trafiquants de drogues. De plus en plus d’organisations pour la défense des droits de l’homme et de la nature ont pris position. De nombreux fermiers, des écologistes, des représentants des populations indigènes de divers pays, des travailleurs sociaux et des activistes des droits de l’homme ont formé un mouvement nommé le Projet Planète Bleue (Blue Planet Project. Au forum intitulé L’eau de la Planète (World Water Forum), qui a eu lieu à La Haye en mars 2000, ceux-ci ont milité pour le droit de l’humanité à une eau propre.

Maude Barlow, la présidente du Conseil des Canadiens le plus grand groupe de défense des droits de l’homme de Canada a sollicité que les gouvernements du monde entier déclarent l’eau comme un droit fondamental de l’homme et d’empêcher toute action de privatisation et de commercialisation mercantile d’une substance essentielle à la vie. En réalité, a-t-elle continué, les gouvernements cèdent le contrôle sur les ressources et les réserves d’eau, en signant des traités commerciaux, comme l’Accord Nord Américain pour le Libre Commerce (NAFTA), ou en réalisant des partenariats avec des institutions comme l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Ces ententes accordent aux sociétés multinationales des droits sans précédent sur les ressources se trouvant dans les pays en question, y compris l’eau.

de Mihai Vasilescu

 

YOGAESO