dimanche

Le Temps de l’action est Venu

Le futur du monde nous appartient. Il est temps de savoir quel futur nous voulons pour notre planète, pour nous-mêmes et pour les générations futures. Il est temps que les citoyens cessent de confier aveuglément la gestion du monde à des politiciens au service d'intérêts particuliers.

Pour redonner un sens à la démocratie, les citoyens doivent cesser d'être passifs et spectateurs, comme le troupeau docile qu'on voudrait qu'ils soient. Ils doivent réfléchir à ce qu'ils veulent vraiment et agir de façon cohérente en tant que consommateurs, salariés, contribuables, et électeurs.

Les directions prises par l'économie, la société, la technologie, et l'environnement ne sont pas inéluctables. Sans le savoir, les citoyens disposent de puissants moyens d'action. Le système de contrôle des Maitres du Monde est redoutablement efficace, mais il a aussi des points faibles.

Les moyens d'action individuels

Pratiquer une consommation intelligente

  • Achetez des produits qui respectent l'homme et l'environnement.
  • Pratiquez le boycott systématique des entreprises qui détruisent l'environnement, qui utilisent le travail de quasi-esclaves dans les pays du Tiers Monde, ou qui appliquent des méthodes de production contraires au développement durable.
  • Boycottez les marques de produits alimentaires qui utilisent à outrance les additifs chimiques, les pesticides, les OGM, et qui font passer leur profit avant la santé du consommateur.

Pratiquer une utilisation intelligente des médias

  • Boycottez les émissions abrutissantes et débilitantes, qui sont une insulte à votre intelligence.
  • Ne regardez que les émissions qui vous rendent réellement plus heureux, plus éveillé, plus riche intérieurement...
  • Boycottez les journaux télévisés et les magazines qui ne contiennent que des informations insignifiantes.
  • Allez chercher les informations importantes là où elles se trouvent: chaînes TV culturelles, magazines scientifiques et économiques spécialisés, livres, Internet…

Pratiquer un vote intelligent

  • N'hésitez pas à voter pour des "petits" candidats. Même les grands partis d'aujourd'hui ont été petits à leurs début... En n'osant voter que pour les grands partis, nous rendons impossible l'émergence d'une alternative politique véritable, en phase avec les aspirations et les préoccupations des gens.
  • Si vous êtes français, ne votez pas pour des Enarques. Leur méthode de gouvernement est basée sur le mépris de la population, considérée comme un cheptel à gérer.

Pratiquer une citoyenneté active

  • Contactez vos élus, et demandez-leur des comptes sur les grandes questions: environnement, social, justice, transparence et intégrité de l'état, contrôle éthique de la science…
  • Demandez des comptes à vos élus pour:
  • le décalage entre le niveau élevé des impôts et la qualité médiocre des prestations de l'état en matière d'éducation, de défense de l'environnement, de santé, de justice, de sécurité, de recherche, de qualité des équipements collectifs, de qualité des services administratifs...
  • l'utilisation de l'argent public pour les dépenses fastueuses de l'administration(déplacements en avion, séjours à l'hôtel avec une cohorte de "collaborateurs", voitures et appartements de fonction, locaux officiels aménagés comme des palais...)
  • le détournement de l'argent public, au moyen de subventions abusives versées à des multinationales, ou de travaux publics inutiles (ronds-points, chicanes, regoudronnage inutile d'une route, etc) dont le but est souvent de permettre aux hauts fonctionnaires et aux élus locaux de percevoir des "commissions"
  • la justice à 2 poids et 2 mesures, et l'impunité totale accordée aux plus puissants ou aux membres de certains réseaux d'influence
  • la non-application des réglementations sociales et environnementales 
  • le laxisme envers des activités polluantes, les atteintes à la santé publique, le non-respect des normes pour la qualité de l'eau ou de l'air
  • l'absence de recherche sur les nouvelles énergies
  • l'absence de politique efficace pour l'environnement...
  • Contactez également les entreprises, afin de savoir si leurs produits respectent l'environnement, les droits sociaux, la santé du consommateur... Vous démontrerez ainsi aux multinationales qu'une prise de conscience a lieu, et que leur intérêt est de changer si elles veulent préserver leur image et conserver leurs clients.

Respecter la nature et l'environnement

  • Respectez la faune et la flore lors des promenades ou randonnées, n'abandonnez pas de déchets dans la nature, n'utilisez pas votre voiture inutilement, ne roulez pas en diesel à cause des odeurs, du bruit, et des émissions de particules cancérigènes.

Revendications citoyennes

Un nouveau contrat social

Certains droits et principes fondamentaux doivent aujourd'hui être affirmés:

  • Tous les hommes ont droit à un air pur, à une eau pure, à une nourriture pure, et à un environnement naturel préservé.
  • Tous les citoyens du monde ont droit à un revenu minimum inconditionnel.
  • Tout travail doit être rétribué par un salaire équitable, au regard du temps et de l'effort fourni, et de la valeur ajoutée produite par le salarié.
  • Tous les articles de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme doivent être intégralement appliqués, dans la lettre comme dans l'esprit, par l'état comme par les entreprises.
  • La technologie doit être utilisée pour libérer l'homme et non pour le contrôler et l'asservir.
  • L'économie doit être au service de l'homme, et non le contraire.
  • La nature est le patrimoine commun de toutes les êtres vivants, et de tous les hommes. En conséquence, toute atteinte à l'environnement doit être considérée comme un crime contre l'humanité.
  • Les paramètres économiques utilisées pour le calcul de la "rentabilité" doivent intégrer les coûts habituellement oubliés, comme la destruction de l'environnement, de la qualité de la vie et du bonheur...
    Si les entreprises étaient obligées de payer ces coûts, cela changerait radicalement leur estimation de ce qui est "rentable" et de ce qui ne l'est pas.

Des mesures à exiger de nos gouvernements

  • Replacer l'homme au centre de l'économie. Dans la hiérarchie des valeurs de notre société, l'homme et la nature doivent être placés avant l'argent et le profit d'intérêts particuliers. L'économie doit être au service de l'homme et non le contraire.
  • La population doit être consultée par référendum pour toute adoption d'un accord multilatéral qui n'est pas en concordance avec les lois nationales ou avec la constitution.
  • Adopter une nouvelle déclaration des droits de l'homme, qui prenne en compte les nouvelles menaces créées par le progrès technologique.
    En France, cette revendication vient d'être prise en compte par le gouvernement, avec la création de la Charte pour l'Environnement qui a été ajoutée en 2004 à la Déclaration des Droits de l'Homme dans la Constitution française.
  • Droit à une justice rapide, équitable, et financièrement accessible à tous.
    Fixer une durée maximum de 6 mois pour le traitement d'un dossier. En cas de dépassement de ce délai à cause de difficultés dans l'instruction du dossier, l'administration judiciaire devra démontrer qu'un nombre suffisant de ses agents travaillent sur le dossier. Autre point fondamental: la justice doit être la même pour tous. L'égalité de chacun devant la loi est inscrite dans la constitution et doit être appliquée.
  • Droit à une totale transparence de l'utilisation de l'argent public.
    Il est temps de demander des comptes à nos gouvernants pour le décalage entre le niveau élevé des impôts et la qualité médiocre des prestations de l'état.
  • L'argent public doit être utilisé dans le sens de l'intérêt général et des aspirations profondes des citoyens.
    Par exemple, pourquoi si peu de moyens sont-ils alloués au développement des énergies renouvelables, à la prévention des marrées noires, à la lutte contre les incendies de forêts, ou la répression contre la délinquance financière et les crimes écologiques? Alors que dans le même temps, des sommes considérables sont dépensées pour financer des actions contraires à l'intérêt général (aménagements publics et urbanisation inutiles, subventions à des activités polluantes, subventions au bénéfice d'intérêts particuliers, etc…)
  • Droit à une transparence totale des institutions européennes, de ses débats et de ses décisions.
  • Arrêt du sabotage de l'environnement et de la qualité de la vie
  • Arrêt des agressions contre l'énergie ou la santé des individus.
    (pollution, destruction de la nature, urbanisation déshumanisée, pesticides et additifs chimiques dans l'eau et l'alimentation, effets secondaires délibérés des médicaments censés nous soigner, somnifères, tranquillisants, saturation de l'espace électromagnétique avec des ondes nocives pour le cerveau, abêtisation médiatique, surveillance électronique généralisée, ...)
  • Les gouvernements doivent servir l'intérêt général, et non des intérêts particuliers.

Poser la question: POUR QUI ROULENT NOS GOUVERNEMENTS? Au service de quels intérêts travaillent-ils vraiment? Est-ce l'intérêt des citoyens, ou bien celui des lobbies industriels, des multinationales, et des organisations des Maitres du Monde?
Un nombre croissant d'éléments justifient cette question:

  1. Opacité totale des négociations de traités internationaux destinés à accélérer la mondialisation
  2. Abandon de la culture, de la recherche et bientôt de l'éducation à des intérêts privés.
  3. Démantèlement des services publics
  4. Insuffisance des lois pour l'information et la protection des consommateurs, pour la protection sociale, et la protection de l'environnement
  5. Absence de moyens allouées à l'application des lois de protection écologique ou sociale
  6. Utilisation de l'argent public pour le sabotage de l'environnement
  7. Justice à 2 vitesses, garantissant l'impunité aux classes dirigeantes et aux réseaux occultes 
  8. Multiplication des systèmes attentatoires à la vie privée (réseau Echelon, application de la loi inexistante pour les fichiers de données personnelles, etc.)
  9. Brutalité extrême des répressions policières contre les manifestants alter-mondialistes lors des récents sommets de Québec, de Göteborg et de Gênes
  10. Majorité des décisions gouvernementales inspirées par les intérêts des lobbies, et en même temps, absence quasi totale de décisions inspirées par l'intérêt général le plus évident...
  • Lors de la Révolution Française, l'influence politique excessive de l'Eglise avait conduit à la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
    Aujourd'hui, la mainmise des entreprises sur l'Etat rend nécessaire de proclamer la séparation de l'Entreprise et de l'Etat, en rendant illégaux le lobbying et l'appartenance des agents de l'état à des entreprises ou à leurs réseaux et organisations occultes.
  • Instituer une séparation de la science et des intérêts économiques, et un contrôle citoyen de l'utilisation de la science. La technologie et la science sont aujourd'hui trop puissantes pour être laissées sous le contrôle exclusif des intérêts privés.
    Une science dirigée par les multinationales est inévitablement mise au service de leurs intérêts, pour accroître le contrôle, l'exploitation, et finalement le degré d'esclavage des populations.
  • La science doit être utilisée pour libérer l'homme et non pour l'asservir. Les citoyens doivent se réapproprier la recherche scientifique, orientée vers des sujets qui correspondent à l'intérêt général et aux grandes questions que se posent les gens: sur eux-mêmes, sur l'esprit, l'univers, la matière, la vie; ou encore sur les potentialités du cerveau comme la créativité, l'intelligence et les émotions, l'intuition, la synchronicité...) au lieu de se consacrer à des projets qui vont à l'encontre de l'intérêt général (recherches militaires, génétique, OGM, gène Terminator, clonages, hybrides, tentatives de modification de la nature humaine, technologies de contrôle, implants bioniques, contrôle du cerveau, etc…)

Inventer la démocratie du 21è siècle

  • Les élections doivent avoir lieu plus souvent, car l'évolution du monde et de la société est beaucoup plus rapide que par le passé. La durée de tous les mandats électifs (chefs d'état, députés, maires) doit être ramenée à 2 ans.
  • Donner un sens véritable à la démocratie en faisant voter les citoyens pour des mesures, et pas seulement pour des gouvernants. Par ailleurs, le programme électoral des élus politiques doit tenir lieu de contrat avec les électeurs. En cas de trahison de ce programme, l'élection d'un gouvernement doit être annulée et de nouvelles élections doivent être convoquées.
  • Créer un contrôle par les citoyens de l'utilisation de l'argent de leurs impôts. Faire voter au moins 50% du budget national par les citoyens eux-mêmes. Etablir un système de démocratie directe pour orienter l'argent vers des ministères ou des projets choisis par les citoyens. L'attribution du budget par les citoyens pourait se faire en même temps que la déclaration d'impôts.
  • Donner la possibilité aux citoyens d'élire les ministres, et pas uniquement le chef du gouvernement. Cela permettrait aux citoyens de composer une équipe gouvernementale "plurielle" et équilibrée, qui rassemble les personnalités les plus positives et intègres de chaque parti.
  • Doter les institutions d'une Assemblée scientifique ayant le pouvoir de légiférer et dont l'avis favorable sera requis dès lors que sont concernés l'éthique et le devenir de l'homme ou de la planète.
  • Mettre en place la taxe Tobin sur les transactions financières du marché des devises. Le volume de ces transactions est si important qu'une taxe très faible suffirait à résoudre la plupart des problèmes planétaires dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux, en distribuant un revenu minimum à chaque habitant de la planète. Cette mesure est au centre des propositions de l'association ATTAC.
  • Etablir le vote fractionné (possibilité de voter simultanément pour plusieurs partis en répartissant des points, afin que les électeurs puissent exprimer des nuances dans leur choix).
  • En France: supprimer les préfectures et l'ENA. Démanteler les systèmes de corruption (DDE, collectivités locales) et instituer un contrôle des dépenses et prélèvements (impôts) des collectivités locales. Supprimer les niveaux redondants et coûteux de l'administration de l'Etat.
    Autre mesure à prendre impérativement: la simplification du protocole (les haies d'honneur de gardes républicains au garde-à-vous et les tambours pour accueillir le moindre préfet dans la cour de sa préfecture) et la modernisation des lieux de pouvoir (les bureaux des ministres, des hauts fonctionnaires et des préfets sont décorés comme des châteaux du 18è siècle). Tout cela incite les responsables de l'état à se sentir au dessus des citoyens, et par voie de conséquence, au dessus des Lois.
  • En France encore: Supprimer le Sénat et le remplacer par un Parlement de jeunes, élu dans les lycées et les universités. Car ce sont les jeunes qui auront le plus à subir les conséquences futures des décisions présentes.
  • Autoriser la saisie directe du Conseil Constitutionnel par les citoyens.
  • Appliquer les principes de la cybernétique, la science des systèmes, pour inventer un capitalisme à visage humain.

Les moyens d'action collectifs

Inventer de nouveaux moyens d'action

Pour se révolter contre les élites économiques ou politiques, les citoyens disposaient de 2 moyens d'actions qui ont été efficaces pendant près de 2 siècles: la grève du travail, et les manifestations dans la rue.

Ces 2 moyens d'actions ne sont plus efficaces aujourd'hui.

  • La grève du travail n'est plus le moyen d'action adapté car elle n'est praticable que par une minorité de personnes. Depuis les années 1970-80, des millions de salariés sont devenus des chômeurs, remplacés par des robots, des ordinateurs, ou bien par des esclaves humains qui effectuent le même travail pour un salaire de misère dans les pays du tiers-monde. Or un chômeur ne peut faire grève. De même, ceux qui ont un emploi précaire ou intérimaire ne peuvent pas non plus faire grève. Quand à ceux qui ont encore un emploi fixe, ils ne peuvent faire grève à cause du risque de perdre leur emploi.
  • Les manifestions dans la rue ont également perdu leur efficacité. Dès lors qu'une manifestation se déroule pacifiquement, sans violences policières, elle n'est que l'évènement d'un jour. Le soir, quand la manifestation est finie, chacun rentre chez soi bien gentiment pour regarder la télé, et continuer de consommer le lendemain. Bref, pour le gouvernement, une manifestation n'est rien de plus qu'une sorte d'animation festive qui met des couleurs dans la rue. Entre une manifestation citoyenne ou syndicale et une manifestation "sans finalité" comme la Techno Parade ou la Gay Pride, finalement quelle est la différence?

Pour les citoyens et les contre-pouvoirs, il est donc devenu nécessaire d'inventer de nouveaux moyens d'action.

La grève générale de la consommation

  • Les citoyens ont entre les mains une arme absolue: la grève générale de la consommation.
  • La grève générale de la consommation ne serait pas un boycott contre des marques particulières, mais un mouvement général, comme en 1968, dont le but serait de formuler des revendications globales.
  • Dès maintenant, chacun dispose du pouvoir de commencer la grève de la consommation à titre personnel. En n'achetant que le strict nécessaire, en cessant d'idolâtrer les marques en cessant de les associer à la définition de notre bonheur. Avant chaque achat, demandons-nous dans quelles conditions sociales et écologiques ont été produites les marchandises que l'on s'apprête à acheter.
  • La grève individuelle de la consommation est aussi le moyen d'être plus libre: en consommant moins, nous dépensons moins, et donc nous sommes moins dépendants de l'argent et du besoin de travailler.

La grève générale de la natalité

Il existe une autre arme citoyenne qui n'a jamais été utilisée ni même imaginée jusqu'à présent: la grève générale de la natalité. Autrement dit, arrêter de faire des enfants et de fournir de nouveaux esclaves au système, tant que des revendications globales n'ont pas été satisfaites. Privé de nouveaux esclaves-consommateurs à exploiter, le système serait condamné à moyen-terme et serait obligé de céder.

Comme toute arme absolue, celle-ci a un inconvénient: si les "Maitres du Monde" refusent de céder, l'arrêt des naissances signifie la fin de l'humanité. Mais l'humanité qu'on nous prépare (à base d'implants, de clones, de manipulations génétiques, d'hybrides homme-animaux, le tout sur une planète saccagée) est-ce encore l'humanité?

Créer de nouveaux circuits économiques

Le système commercial a été inventé il y a plus de 5000 ans pour mettre en relation les ressources et les besoins. En se développant, ce système a permis d'apporter un confort matériel et une prospérité qui n'auraient pu être obtenus autrement.

Mais aujourd'hui, ce système s'avère de plus en plus incapable de remplir sa mission. Il est devenu à la fois incapable de satisfaire les besoins du plus grand nombre. Le système économique laisse "sur la touche" des millions de personnes, dans le tiers-monde comme dans les pays développés.

Parallèlement, le système économique est devenu incapable d'utiliser les ressources, en laissant des millions de personnes sans emploi, et en confinant de nombreux salariés dans des fonctions où ils ne peuvent exprimer leur vrai potentiel. De nombreux talents et de nombreuses intelligences sont ainsi gâchées et finalement endormies ou détruites, faute d'avoir été utilisées et stimulées.

Il est donc nécessaire de prendre acte de la faillite du système économique, et de créer un autre système, c'est à dire un nouveau circuit économique complet, avec ses entreprises, ses banques, et ses salariés, ainsi qu'un système différent de l'argent pour faciliter l'échange des biens et des services.

Ce nouveau type de monnaie devra être libellée en "unités de temps", afin d'établir une équivalence transparente entre le temps et l'argent. Par exemple, lorsqu'une personne travaillerait 5 heures, elle recevrait 5 unités de temps, avec lesquels elle pourrait acheter 5 heures du temps d'autres personnes, ou formulé autrement, des produits qui auront nécessité 5 heures de travail pour leur production.

Le "coût-temps" d'un produit devra intégrer:
- le temps qui a été nécessaire pour fabriquer le produit
- le temps qui a été nécessaire pour fabriquer l'outil de production, ramené à la fraction de temps d'utilisation de cet outil pour la fabrication du produit
- le temps utilisé pour la commercialisation et pour la gestion administrative
- le temps utilisé pour la recherche et développement
- et enfin, une fraction de temps destinée à financer les investissements futurs

La répartition du "coût-temps d'un produit devra être transparente, et mentionnée sur l'étiquetage des produits.

Les associations de troc ou "d'échange de services" comme le SEL sont les premières tentatives vers un circuit économique alternatif.

Exploiter le décalage entre les valeurs officielles et la réalité

Le système doit garder une apparence de démocratie, et les valeurs officielles de notre société sont toujours censées être la liberté, les droits de l'homme, la justice, l'égalité devant la loi, la primauté de l'intérêt général…Il suffit donc pour les contre-pouvoirs de reposer les problèmes à plat et de démontrer que ces valeurs fondamentales sont bafouées, y compris par ceux censés en être les garants.

La gravité des problèmes accélère la prise de conscience

Les problèmes écologiques sont aujourd'hui si graves qu'ils sont devenus une évidence pour la quasi-totalité des gens. (pollution de l'air, des océans, du sol, des rivières et des nappes phréatiques, destruction des forêts, de la bio-diversité, des paysages, trou de la couche d'ozone, bouleversement climatique…)

De même, les effets néfastes du capitalisme sauvage et de la mondialisation en matière sociale (chômage, dérèglementation, délocalisations, précarisation, flexibilité, misère et esclavage dans les pays du Tiers-Monde…) sont également en train de devenir une évidence.

Les points faibles des Maitres du Monde

Le système doit garder les apparences de la démocratie

Pour conserver l'efficacité d'une "prison sans murs" et obtenir l'esclavage volontaire des populations, le système doit garder les apparences de la démocratie. De même, les valeurs officielles du système sont toujours censées être la liberté, la démocratie, la justice, la concertation et le dialogue, la primauté de l'intérêt général, les droits de l'homme, le respect de la personne humaine, le respect de la vie, etc.

Pour les organisations citoyennes, il s'agit donc de reposer les problèmes à plat en démontrant les contradictions entre les valeurs officielles et la réalité, et en forçant les responsables du système à changer leur manière de traiter les problèmes, conformément aux principes démocratiques et aux valeurs officiellement proclamées.

Une chaîne de commande indirecte

La chaîne de commande du pouvoir des Maitres du Monde est indirecte et passe par un grand nombre d'intermédiaires.

La plupart de ces intermédiaires ne sont pas informés des réels objectifs et finalités du système. Ils agissent uniquement en fonction de principes économiques ou administratifs auxquels ils ont été conditionnés à adhérer.

Il est donc possible de les amener à agir de façon contraires aux finalités ultimes du système, sans qu'ils aient l'impression d'être en désaccord avec leur ligne directrice.

Par exemple: les médias obéissent à la loi de l'audience, mais celle-ci peut être "retournée" et conduire les médias à diffuser des informations et des images potentiellement subversives, dès lors qu'elles permettent de faire de l'audience.

L'avidité et l'égoïsme

Les membres des organisations des Maitres du Monde sont motivés en premier lieu par leur profit personnel. Leur égoïsme, leur désir de gloire, et leur avidité peuvent parfois être plus forts que l'obéissance à leurs objectifs et intérêts collectifs.

Des intérêts divergents

Les intérêts des Maitres du Monde et ceux de leurs instruments économiques, les entreprises, ne sont pas toujours convergents. Si les entreprises s'en rendaient davantage compte, elles pourraient cesser de collaborer aussi bien à la réalisation des objectifs des Maitres du Monde.

Par exemple, les licenciements massifs vont dans le sens des intérêts de Maitres du Monde parce qu'ils permettent d'accélérer la mise en esclavage de la population, mais ils sont contraires aux intérêts à long-terme de l'entreprise (effets négatifs du downsizing, diminution de la motivation des salariés, paupérisation des consommateurs, baisse de la consommation...)

Les erreurs stratégiques des Maitres du Monde

Les mêmes erreurs que le système soviétique

La façon dont la société est actuellement dirigée va immanquablement aboutir à une sclérose générale, pour des raisons identiques à celles qui ont provoqué la sclérose du système communiste en Union Soviétique.

L'encouragement du conformisme et l'abêtisation organisée des populations va aboutir à une baisse de l'innovation, de la créativité, et de l'intelligence collective.

Le système soviétique avait des points communs évidents avec le système actuel de l'Occident: idéologie totalitaire (le libéralisme), pensée unique, absence de réel choix électoral, productivisme, matérialisme, concentration industrielle monopolistique (conglomérats), absence de remontée d'information de la base vers le sommet, conformisme, encouragement de la médiocrité, corruption, passe-droits et privilèges, sentiment d'injustice et d'absence d'avenir pour la population, cupidité et égoïsme des dirigeants, vision à court-terme…

Le développement d'une hyper-violence

L'accroissement de la misère et du sentiment d'exclusion chez un nombre croissant de personnes va entraîner une augmentation considérable de la violence, qui finira par toucher également les "classes supérieures" dont les zones résidentielles protégées pourront être attaquées avec des armes lourdes.

De même, l'augmentation des inégalités entre les pays riches et les pays pauvres hostiles à l'Occident entraînera tôt ou tard le développement d'un terrorisme nucléaire, chimique, ou bactériologique. Le risque d'apparition de ce type de terrorisme est accru par la miniaturisation de ces nouvelles armes, leur indéctectabilité, et leur dissémination depuis la chute de l'URSS.

Les problèmes écologiques

Les problèmes écologiques et climatiques vont devenir tels qu'ils auront des conséquences graves sur la qualité de vie des "classes supérieures" ainsi que sur la source de leurs profits si des modifications climatiques extrêmes plongeaient l'économie dans le chaos.

 
SytiNet_titre5211

samedi

La guerre sociale est déclarée


Une nouvelle guerre mondiale a commencé. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination menée par les élites dirigeantes contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse.

Cette guerre se caractérise par l'instauration d'un nouvel esclavage appelé "libéralisme", et simultanément, par l'accroissement de la répression contre le citoyen ordinaire afin d'obtenir sa soumission.

La guerre des riches contre les pauvres

La "lutte des classes" prônée par Karl Marx était celle des pauvres contre les riches, des exploités contre les exploiteurs. Depuis 20 ans, la lutte des classes s'est inversée. C'est désormais une guerre des riches contre les pauvres. Son but est d'effacer un siècle de progrès social en occident, de décupler les profits des entreprises, et de permettre un enrichissement sans précédent des élites dirigeantes au détriment de la population ordinaire devenue une simple ressource à exploiter.

Mais cette guerre sociale vise également des objectifs plus vastes et à plus long-terme...

Le constat des Maîtres du Monde

Ceux qui dirigent actuellement le monde pensent que la planète est surpeuplée. Or cette surpopulation menace leur pouvoir. Plus la population est nombreuse, plus elle risque d'échapper un jour au contrôle de la minorité qui gouverne contre l'intérêt de la majorité.

De plus, les Maîtres du Monde considèrent qu'une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des "citoyens ordinaires" ont une valeur négative pour le système économique.

Par ailleurs, du point de vue des Maitres du Monde, la principale cause de la pollution est la surpopulation. Si les humains étaient 5 fois moins nombreux sur la planète, il y aurait 5 fois moins de pollution. Plus il y a d'humains sur la planète, et plus se réduit la quantité de CO2 et de pollution par humain que l'écosystème peut absorber. Et plus se réduit également la part de ressources naturelles (eau, nourriture, énergie, matières premières) disponibles pour chaque humain.

Si tout le monde vivait comme les Américains, l'humanité aurait besoin de 5 planètes comme la Terre. Mais si les humains étaient 5 fois moins nombreux, une seule planète serait suffisante. Le problème de la pollution et des ressources naturelles serait résolu sans qu'il soit nécessaire de renoncer à l'organisation économique et au mode de vie actuels.

Une alternative serait que l'humanité renonce à la société de surconsommation et aux profits qu'elle permet de générer. Pour les Maîtres du Monde, cette solution est inacceptable. Une seconde alternative serait que l'humanité investisse massivement dans des nouvelles énergies et des nouvelles technologies qui dégraderaient moins l'environnement. Mais les énergies alternatives ne parviendront pas à satisfaire entièrement les niveaux de consommation actuels. Enfin cela coûtera cher, et sans réduire le danger d'instabilité sociale.

Les Maîtres du Monde ont donc choisi la première solution: permettre aux plus favorisés de conserver les avantages d'une société industrielle hautement polluante, mais réduire la pression globale sur l'environnement et les risques d'instabilité sociale en ramenant la population mondiale à 1 milliard d'habitants d'ici le milieu du 21è siècle.

Le contrôle final de l'Energie

L'un des objectifs stratégiques des Maîtres du Monde est de parvenir à un contrôle entièrement automatisé de la production de l'énergie et des ressources, en remplaçant progressivement l'ensemble des salariés par des machines.

"Si l'ascension des classes inférieures peut être contenue assez longtemps, l'élite peut parvenir à la dominance de l'énergie, et le peuple, par consentement, ne tiendra plus alors une position de ressource énergétique essentielle.

Jusqu'à ce qu'une telle dominance de l'énergie soit absolument établie, le consentement du peuple à travailler et à laisser les autres prendre en main leurs affaires doit être pris en considération, dans la mesure où un échec en ce domaine amènerait le peuple à interférer dans le transfert final des sources d'énergie au contrôle de l'élite."

Depuis environ 20 ans, tout a été mis en œuvre pour parvenir une automatisation totale du processus de production. Pour préparer le remplacement de l'homme par les ordinateurs et les robots, les Maîtres du Monde ont décidé de faire converger les façons de travailler de l'homme et de la machine. C'est pourquoi dans les entreprises, on a assisté à une "machinisation" des méthodes de travail, y compris dans le secteur tertiaire. Les salariés ont de moins en moins de marge de décision. Leur travail se limite à suivre des procédures rigides et définies d'avance. Des procédures qui se rapprochent de celles des ordinateurs, afin précisément de faciliter le remplacement des salariés par des machines.

Grâce à la robotisation, à l'informatique, et à l'intelligence artificielle, la production et le transport de l'énergie et des marchandises pourront bientôt être effectués presque entièrement par des systèmes automatiques. Le nombre de personnes réellement nécessaires au bon fonctionnement du système productif est largement inférieur au nombre de salariés actuels. Surtout si la demande globale en ressources est réduite par l'élimination de la population inutile.

La "solution finale"

Une guerre d'élimination contre la population mondiale a donc commencé. Les humains devenus inutiles ne sont pas éliminés dans des camps de concentration, mais en leur supprimant progressivement l'accès à l'espace vital, à la nourriture, à la santé, à l'éducation, à l'information, et à l'énergie. L'envolée des prix alimentaires, la suppression ou la réduction des allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d'éducation et de santé publique, et la privatisation du marché de l'électricité sont autant de mesures récentes qui vont dans ce sens.

Les pauvres, les précaires et les exclus sont condamnés à une mort lente et discrète, par la misère, la malnutrition, la maladie, ou le suicide.

La population en excès pourra aussi être éliminée par des épidémies (dissémination délibérée de virus dans l'air, l'eau ou l'alimentation industrielle) et par des guerres.

Enfin, les Maitres du Monde ont décidé qu'il n'était plus possible de laisser la population procréer librement.

La fin de la démocratie

Dans tous les pays occidentaux, la "sécurité" sert actuellement de prétexte à une augmentation de la répression, et à un recul sans précédent de la démocratie.

La fin de la démocratie, le renforcement de la répression, et l'instauration d'un état policier sont les compléments indispensables du libéralisme économique, afin de prévenir les réactions violentes (vols, pillages, émeutes...) qui seront inévitablement causées par la raréfaction des ressources et par la masse grandissante des pauvres et des exclus (vols, pillages, émeutes...), et aussi pour renforcer la soumission et la résignation de la population, et éviter une révolte contre le travail de sabotage et de "démolition sociale" mené par les gouvernements et les multinationales.

La soumission au nouvel ordre économique a été facilitée par un abrutissement préalable de la population grâce aux médias, par l'affaiblissement du sens critique grâce à la propagande et au conditionnement, par un mode de vie qui ne laisse ni temps ni énergie pour la réflexion, et enfin par l'attaque des énergies individuelles (laideur des environnements urbanisés, stress, pollution chimique et électromagnétique, alimentation frelatée, somnifères, tranquillisants, effets secondaires des médicaments).

"Il y a une guerre des classes, c'est un fait. Mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner." Warren Buffet, milliardaire américain, 1ère fortune mondiale en 2008  

 

L'expérience de la grenouille

par Olivier Clerc

"Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L'eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L'eau est chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille; ça la fatigue un peu mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l'eau va ainsi monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s'être extraite de la marmite.

Cette expérience peu recommandable est riche d'enseignements. Elle montre que lorsqu'un changement négatif s'effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d'opposition, pas de révolte."

 

livres

de Philippe Labarde et Bernard Maris

"La mondialisation triomphe, les inégalités explosent. Un phénomène de sélection-exclusion a fragilisé les plus faibles dans un processus cumulatif qui ne pouvait que renforcer les handicaps du Sud par rapport au Nord, des défavorisés par rapport aux riches.

Darwin est à l'œuvre: tout est fait pour éliminer les faibles, profiter des différences d'âge, de sexe ou d'origine, pour "liquéfier" le travail, le soumettre à la peur, au risque. Un nouveau racisme, un véritable racisme social pointe son mufle.

Les auteurs de La Bourse ou la vie avaient déjà vu juste en pulvérisant la nouvelle économie avant qu'elle ne s'effondre sous le poids de la spéculation. Ils récidivent en dénonçant l'avènement d'une «nouvelle barbarie»: un monde au-delà de l'humain où des sous-hommes serviraient des surhommes."

de Viviane Forrester

"Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que les politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n'ont plus de substance: des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L'imposture générale continue d'imposer les systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà se pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir."

 

SytiNet_titre5

vendredi

10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution


Les causes de la Révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. Voici donc 10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution...

La hausse des prix de 80% - La misère en travaillant
A l'occasion du passage à l'Euro, les prix des produits de base ont augmenté de 80%, au bénéfice des entreprises de la grande distribution. Mais officiellement, l'inflation pendant cette période n'a été que de 2% par an.

Alors que les prix augmentent, les salaires réels (après impôts, taxes et cotisations diverses, loyer, eau et électricité) n'ont pas augmenté depuis 20 ans, et les salariés ne bénéficient jamais des fruits de la croissance, malgré les fantastiques bénéfices réalisées par les entreprises.

Aujourd'hui, le salaire d'une majorité de salariés est à peine suffisant pour assurer la survie quotidienne. Autrefois, les seuls pauvres étaient des chômeurs. Avec le "nouvel ordre économique", il est devenu normal d'être pauvre en travaillant.

Dans le même temps, les multinationales affichent des profits records qui bénéficient pour l'essentiel aux actionnaires, rarement à l'investissement, et jamais aux salariés.

Deux poids et deux mesures pour les salariés et les dirigeants d'entreprises
L'écart entre les salaires est devenu astronomique. Par ailleurs, lorsqu'un salarié commet la moindre faute, il est licencié sans pitié. Le plus souvent, il est même licencié sans avoir commis de faute.

Dans le même temps, les dirigeants qui ont ruiné leur entreprise conservent leur poste en bénéficiant même d'une augmentation de salaire (comme Serge Tchuruk à Alcatel), ou bien ils reçoivent des millions d'euros d'indemnités de départ (comme Michel Bon à France Telecom, ou Jean-Marie Messier à Vivendi Universal, parti avec 20 millions d'euros, soit 27.600 fois les indemnités de chômage du salarié de base).

En 2002, le salaire moyen des PDG des grandes entreprises françaises était de 2.070.000 euros par an. Pour gagner la même somme, un salarié de base devrait travailler pendant 172 ans. (*)

(*) entreprises du CAC 40, l'indice boursier des 40 plus grandes entreprises françaises  Pour la liste complète des salaires des patrons du CAC 40, voir l'article sur le "capitalisme vampire"

Deux poids et deux mesures pour la justice
Selon la constitution et la déclaration des droits de l'homme de 1789, la justice est la même pour tous. La réalité est devenue bien différente.

Alors qu'on accorde toujours plus de liberté aux entreprises, le citoyen ordinaire est soumis à une répression policière de plus en plus oppressante, et à des réglementations de plus en plus contraignantes. A la moindre faute de sa part, les sanctions sont impitoyables.

Récemment, un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un excès de vitesse qui n'a pas causé d'accident. Une mère de famille peut être condamnée à 4 mois de prison ferme si ses enfants ne sont pas allés à l'école. Et José Bové a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir arraché des plants de maïs transgéniques dans un champs.

Dans le même temps, et dans des affaires qui ont causé des préjudices beaucoup plus graves, les élites politiques et économiques bénéficient d'une impunité systématique. Ainsi, Jean-Claude Trichet (ancien président de la Banque de France et membre du Groupe de Bilderberg) a été "totalement blanchi" à propos des malversations financières du Crédit Lyonnais. De même, Roland Dumas a échappé à une condamnation dans l'affaire d'Elf-Aquitaine, des frégates de Taiwan et de leurs commissions occultes. Et dans l'affaire du "sang contaminé", le ministre de la santé Edmond Hervé a été condamné à quelques mois de prison ferme, mais a été "dispensé de peine" par le tribunal. Etc, etc...

Le décalage entre les impôts élevés et l'inefficience croissante des services de l'état
Malgré la médiocrité des services publics, les impôts demeurent à des niveaux très élevés. En additionnant l'impôt sur le revenu, les impôts locaux, l'impôt foncier, la TVA et les taxes sur l'essence, les prélèvements de l'état représentent plus de la moitié du revenu d'un salarié moyen.

Dans le même temps, la qualité de l'éducation se dégrade faute de professeurs en nombre suffisant, faute de locaux adaptés, et faute d'un matériel pédagogique moderne (ordinateurs, magnétoscopes, etc.).

Pire encore est le délabrement des services de santé. Dans les hôpitaux, il devient habituel que des blessés attendent pendant 24 heures sur un brancard dans les couloirs, faute de chambres et de personnel médical. Les opérations sont réalisées "à la chaîne" et les erreurs médicales se multiplient. A cause du manque d'hygiène dans les hôpitaux, les malades ont 1 chance sur 4 d'être contaminés par des maladies nosocomiales mortelles ou fortement invalidantes, causées par des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques et qui abondent en milieu hospitalier (à cause de l'emploi abusif des antibiotiques par les médecins).

Le sabotage organisé des services publics pour justifier leur privatisation
Les gouvernements organisent le sabotage des services publics dont l'inefficience est ensuite utilisée comme prétexte pour justifier leur privatisation.

Voici ce que l'on peut lire à propos de l'éducation publique dans un document de l'OCDE, l'organisation des Maîtres du Monde qui est également à l'origine de l'AMI:

"Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu'on évite un mécontentement général de la population."  (extrait du "Cahier de politique économique" n°13 de l'OCDE)

La corruption à tous les niveaux de l'Etat
Le décalage entre les impôts élevés et la médiocrité des services de l'état est causé principalement par la corruption, présente à tous les niveaux de l'administration: commune, département, région, état.

Une autre cause de ce décalage est le train de vie somptuaire des ministres et des hauts fonctionnaires: luxueux appartements et voitures de fonction, déplacements en avion et en hélicoptère, voyages à l'étranger, nombreuses escortes de motards, gardes républicains mobilisés pour un protocole pompeux, repas avec les mets les plus raffinés, cocktails et réceptions dont le coût atteint couramment 100.000 euros pour une soirée... Tout ceci est une autre façon de détourner l'argent du contribuable.

Les subventions abusives distribuées par l'Etat aux entreprises
Si l'état manque d'argent pour l'éducation, la santé ou les retraites, c'est aussi à cause des subventions abusives versées à des grandes entreprises, sous prétexte qu'elles vont créer des emplois, et quelquefois sans prétexte du tout. Puis une fois les subventions empochées, l'entreprise délocalise ses usines dans un pays où la main d'œuvre est encore moins chère, ou la fiscalité plus avantageuse.

La tromperie des "35 heures"
En 1998, le gouvernement de Lionel Jospin présentait sa grande mesure sociale: le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire (au lieu de 39 auparavant), en échange d'une baisse des salaires, de l'instauration de la "flexibilité" (une mesure que les entreprises réclamaient depuis 20 ans), et d'une baisse des cotisations sociales des entreprises. Le résultat est aujourd'hui un déficit de 12 milliards d'euros de la Sécurité Sociale. Un déficit qui devra être payé par les salariés (si les cotisations augmentent), ou bien par les contribuables (si l'état prend en charge le déficit), ou encore par la population dans son ensemble (si les remboursement de soins diminuent).

Autrement dit, le gouvernement Jospin a fait un "cadeau" aux salariés, tout en leur demandant de payer pour ce cadeau. En fait, les salariés ont même payé un prix supérieur à la valeur du cadeau.

Pour éviter que les salariés s'aperçoivent de la supercherie, le MEDEF (le syndicat des entreprises) a pris soin de protester vigoureusement contre les 35 heures.


"La liberté guidant le peuple" de Delacroix, Paris en Mai 1968, et manifestants alter-mondialistes

Les accords multilatéraux négociés dans le dos des citoyens et qui vident la démocratie de son contenu
Depuis 10 ans, le pouvoir réel a été transféré progressivement et discrètement vers des organisations non-élues (OMC, OCDE, Commission Européenne) qui sont entièrement au service d'intérêts particuliers (intérêts des entreprises multinationales) au lieu de l'intérêt général. Les accords multilatéraux (AMI, AGCS) élaborés dans le secret et l'opacité par ces mêmes organisations ont vidé la démocratie de son contenu. Ces accords réduisent en effet considérablement le pouvoir et le droit des états à jouer leur rôle de régulation dans le domaine économique, social, et environnemental.

Le saccage de l'environnement par les entreprises, en toute impunité

Par la pollution, le CO2, la déforestation, la destruction des paysages sauvages et de la biodiversité, les "prédateurs" saccagent la nature en toute impunité. L'homme et l'environnement sont sacrifiés aux intérêts économiques des multinationales, et un avenir bien sombre se dessine pour les générations futures. Le point de non-retour écologique est sur le point d'être franchi. Pour les citoyens de cette planète, c'est maintenant qu'il faut agir.

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." Article 35 de la constitution française de l'An 1 (24 juin 1793)

 

SytiNet_titre5

 

jeudi

Le naufrage de la civilisation

 

Depuis la naissance des grandes démocraties occidentales, la société avançait résolument vers "le progrès", vers toujours plus de science, d'éducation, de culture, de justice, de protection sociale, de liberté... Et aussi vers plus de prospérité économique et de bien-être matériel pour l'ensemble de la population. Chaque génération était assurée que demain serait meilleur qu'aujourd'hui, et que la génération suivante aurait une vie meilleure encore.

Depuis les années 1990, la tendance s'est inversée. Du fait des conséquences écologiques, sociales et économiques du néo-libéralisme, nous allons désormais vers moins de science, moins d'éducation, moins de culture, moins de justice et de protection sociale, moins de démocratie, moins de prospérité économique, et moins de bien-être matériel.

Au départ, la technologie avait été inventée pour libérer l'homme. Elle est aujourd'hui utilisée pour l'asservir et le contrôler. De même, l'économie était censée être au service des besoins humains, mais aujourd'hui, ce sont les humains qui sont au service de l'économie (et de ses bénéficiaires finaux).

Entièrement accaparée par ses activités économiques et par la production de marchandises, l'humanité est en train de revenir plusieurs siècles en arrière, lorsque tout son temps disponible était utilisé pour la survie, avant que la maîtrise de la matière ne permette de dégager du temps libre pour réfléchir, rêver, créer, et finalement faire progresser l'art, la science, ou la philosophie.

Tout ce qui fait l'essence de l'homme (et qui est censé le distinguer de l'animal) est en train de disparaître: sa capacité à réfléchir, à s'interroger sur son origine, sur l'univers et sur sa place dans cet univers, sur l'esprit, le sens de la vie, la mort ou le sacré.

La nature, l'avenir de la planète, la recherche de la connaissance et le bonheur des hommes, auront été sacrifiés à l'argent et à la marchandise, au profit d'une infime minorité des habitants de la planète.

Des signes inquiétants et symboliques semblent annoncer la fin de notre civilisation. Les séquoias géants de Californie, témoins de 500 millions d'années d'évolution de la vie sur Terre, vont être abattus pour l'exploitation forestière par décision de George W.Bush. Et à cause du chaos créé par la guerre en Irak du même George Bush, les tablettes d'écriture sumérienne ont été détruites dans le pillage du musée de Bagdad (l'armée américaine avait limité sa protection au ministère du pétrole et aux installations pétrolières).

Premières traces d'écriture humaine, les tablettes sumériennes avaient pu être préservées à travers 5000 ans d'histoire tumultueuse de l'humanité. Mais elles n'ont pas échappé aux ravages de la bêtise, de l'inculture et de la cupidité d'une humanité qui semble désormais préférer la barbarie à la civilisation, l'obscurantisme à l'intelligence, et l'esclavage à la liberté.

Vers un nouveau Moyen-Age

Le sens de l'histoire s'est inversé. Depuis l'avènement du néo-libéralisme dans les années 1980, et surtout depuis l'arrivée au pouvoir de George W. Bush, nous retournons vers le passé, mais avec la vitesse et l'accélération du temps qui caractérise notre époque. Nous avons mis longtemps à sortir du Moyen-Age, mais nous mettrons beaucoup moins de temps pour y retourner…

A la différence du passé, ce nouveau Moyen-Age possède les apparences et les pouvoirs de la technologie. Une technologie dont l'usage sera réservé à une élite, et qui sera utilisée pour asservir, contrôler, réprimer, torturer, détruire, et assassiner, avec une violence et une cruauté inédites.

Les points communs entre le Moyen-Age et la période actuelle

  • - le fantastique décalage entre riches et pauvres
  • - une société gouvernée par une élite issue de castes héréditaires
  • - le peu de valeur accordé à la vie humaine
  • - le retour de l'esclavage
  • - le retour à la Loi du plus fort
  • - le retour des empires totalitaires
  • - le retour de l'obscurantisme (islamistes et néo-chrétiens évangélistes américains)Le prochain président Américain
  • - le retour aux guerres de religion (charia islamiste, et guerres américaines inspirées par "Dieu")
  • - recul de la culture et d'éducation, retour de l'illettrisme, accès à l'éducation réservé aux plus riches
  • - réapparition des "bandits de grands chemins" et des pirates en mer. Retour à une insécurité des transports.
  • - retour des épidémies et des maladies qui avaient été éliminées depuis un siècle. La typhoïde, la tuberculose, la diphtérie, et la gale ont fait leur réapparition en occident à cause du développement de la misère. La peste et le choléra sont à nouveau en progression dans certains pays du tiers-monde
  • - retour des pratiques tribales (piercings, tatouages, organisation en tribus des exclus...)
  • - la mode "gothique" (les modes étant souvent un révélateur des tendances sociales à venir)
  • - retour de la sorcellerie et des rites de magie noire
  • - influence prédominante des ordres occultes et des sociétés secrètes ésotériques parmi les élites dirigeantes (Skull and Bones, Bohemians Club…)
  • - population misérable et inculte dont la seule fonction est de fournir des esclaves à l'élite. D'autant plus qu'avec la surpopulation, l'esclavage est finalement le mode de production le plus approprié et le moins coûteux, surtout si les machines devaient être un jour paralysées par les pénuries d'énergie.

Le déclin de la science

La science engendre des découvertes capables de changer notre vision du monde, notre philosophie de la vie, nos comportements, et donc au bout du compte, l'organisation de la société.

La science est donc potentiellement subversive pour l'ordre social.

Les Maîtres du Monde ont pris conscience du danger que représente la science pour leur pouvoir sur les esclaves humains. Ils ont donc décidé de mettre fin au progrès de la science, celle-ci ayant déjà apporté un nombre suffisant de découvertes pour générer toutes les technologies nécessaires au type de société actuel. Un supplément de découvertes serait superflu, voire dangereux.

Le meilleur moyen de freiner le progrès de la science a été de la confier au secteur privé, afin que la recherche fondamentale (celle qui réalise les grandes découvertes grâce à une absence d'objectif mercantile à court terme) soit remplacée par la recherche appliquée (destinée à la mise au point de nouveaux produits).

Par ailleurs, la privatisation de la science impose à celle-ci la règle de l'opacité chère aux entreprises. Les découvertes sont placées sous le sceau du secret industriel, ce qui a pour effet de limiter la circulation des informations entre les scientifiques, brisant là un moteur essentiel de l'accélération des progrès de la science durant le 20è siècle.

Quant aux revues scientifiques spécialisées, elles sont de plus en plus utilisées pour des effets d'annonce et promouvoir un chercheur ou un laboratoire, plutôt que pour diffuser les nouvelles découvertes.

Par ailleurs, les gouvernements doivent appliquer les directives des Maîtres du Monde au sujet de la réduction de la "magnitude" des interventions de l'état, en réduisant le financement public dans tous les domaines destinés à être confiés intégralement aux entreprises, dont la recherche. Ainsi en 2003, les chercheurs français se sont mis en grève et ont massivement manifesté dans la rue pour dénoncer les conditions misérables dans lesquelles ils doivent travailler.

Avec la faillite progressive de la recherche publique, la recherche scientifique fondamentale se poursuivra uniquement dans les laboratoires militaires. Elle se limitera aux domaines utiles pour la guerre et le contrôle social, et ses découvertes resteront inconnues du public comme des scientifiques civils.

L'abandon de Hubble par la NASA est symptomatique du déclin programmé de la science fondamentale.

Un autre signe est le peu de découvertes majeures de ces 20 dernières années par rapport aux fantastiques avancées réalisées précédemment: découverte de l'énergie atomique, physique quantique, découverte de l'ADN, programme lunaire Appolo, invention du microprocesseur ou du laser, toutes ces découvertes ou inventions du 20è siècle ont été réalisées avant 1980. Depuis, les progrès scientifiques se sont limités à des prolongations ou des applications des découvertes antérieures. Pourtant, le nombre de découvertes est logiquement exponentiel dans le temps, chaque découverte en amenant d'autres. Les découvertes majeures de ces 20 dernières années auraient dû être au moins aussi nombreuses que durant les 40 années précédentes. Cela indique que le déclin de la science a déjà commencé, ou bien que les éventuelles découvertes n'ont pas été révélées au public. Ou encore un peu des deux...

Le point de rupture

Consciemment ou inconsciemment, nous sentons tous que nous approchons d'une fin de la société telle que nous l'avons connue depuis notre naissance.

Le point de rupture est tout d'abord celui du pétrole qui va remettre en question l'ensemble de nos modes de production et de consommation. Bonne nouvelle quand même: avec la réduction drastique des transports, ce sera aussi la fin de la mondialisation libérale. Nous serons contraints de revenir à une production locale pour une consommation locale.

Le point de rupture est également financier. Les pertes abyssales des banques ont été transformées en dette publique, à la charge des citoyens. La dette des principaux pays développés a explosé, atteignant des niveaux astronomiques. La dette des Etats-Unis est désormais de 14.000 milliards de dollars et continue d'augmenter au rythme de 1,5 milliard par jour. Dans l'Union Européenne, la dette publique aura atteint 125% du PIB dans 2 ans. Au Japon, elle représente déjà 270% du PIB. Un tel niveau d'endettement ne peut être épongé que par une forte augmentation des impôts, une hyper-inflation, ou une guerre. Ou bien encore... par une faillite des états et leur remplacement par un gouvernement mondial.

Le point de rupture est aussi social. L'appauvrissement de la "population ordinaire" a atteint un seuil critique, résultat de 20 ans de délocalisations, de précarisation et de baisse des salaires réels. Dans le même temps, les services publics disparaissent, privatisés ou devenus complètement inefficients, abandonnant les citoyens au bon vouloir des multinationales.

Le point de rupture est écologique, avec la 6è extinction massive des espèces, 70% des forêts tropicales détruites, une pollution généralisée des sols de l'air et des océans (dont les zones de pêche ont été vidées à 80% par la pêche industrielle), et un risque d'emballement du réchauffement climatique.

Le point de rupture est démographique. La population mondiale a doublé au cours du dernier demi siècle pour atteindre 6,5 milliards, et 8 milliards d'ici 2020. Ceci est tout simplement incompatible avec le maintient de notre mode de vie actuel auquel nous devrons renoncer volontairement, ou bien sous la contrainte, du fait de l'épuisement des ressources naturelles et de la destruction de l'environnement.

Enfin, le point de rupture est démocratique, dans la plupart des pays occidentaux et en particulier dans la France de Sarkozy et l'Italie de Berlusconi. Arrestations et détentions arbitraires, garde à vue abusives, policiers omniprésents dans les espaces publics, répression tatillonne, inégalité devant la justice, non respect de la séparation des pouvoirs, absence de pluralité de l'information, médias contrôlés par le pouvoir, absence de choix électoral réel, surveillance électronique des citoyens, fichage généralisé, appels à la délation, création de milices chargées de la "sécurité", projets pour une censure d'internet... tout cela est caractéristique d'un régime totalitaire et non d'une démocratie.

Et comme pour compléter ces lignes de convergence, le Soleil semble entrer dans un grand minimum d'activité, et l'inversion des pôles magnétiques de la Terre a déjà commencé.

En attendant, voici une vidéo bien sentie sur ce point de rupture et la façon dont nous le vivons déjà...

Le Soleil en panne

Et si le réchauffement climatique en cours s'inversait pour se transformer très rapidement en nouvelle glaciation?...

D'une part, nous ne connaissons pas intégralement les interactions complexes de l'écosystème, et il pourrait exister des mécanismes régulateurs que nous ignorons. L'augmentation rapide de la concentration de CO2 et le réchauffement qui en découle pourraient activer une réaction violente en sens inverse.

Mais surtout, une influence extérieure imprévue pourrait s'ajouter à l'équation: les cycles du Soleil.

L'activité solaire suit un cycle de 11 ans, lui-même imbriqué dans un cycle de plusieurs siècles, à son tour inclus dans un autre encore plus long. Une sinusoïde dans une sinusoïde...

Le dernier minimum solaire était en 2008. Les tâches solaires, dont le nombre augmente ou diminue en même temps que l'activité de l'astre, avaient alors totalement disparu.

Jusqu'ici, les scientifiques prévoyaient que le prochain cycle serait particulièrement intense, des prévisions fondées sur l'observation des orages géomagnétiques, ces rafales de vent solaire dont l’impact secoue le champ magnétique terrestre.

2009 devait être le début d'une nouvelle augmentation de l'activité solaire, et les astronomes s'attendaient à ce que les tâches réapparaissent. Mais il n'en a rien été jusqu'à présent. Tout juste une ou deux tâches qui apparaissent sporadiquement, alors qu'on devrait en compter déjà une vingtaine par mois.

Cette "panne" de l'activité solaire pourrait indiquer le début d'un nouveau minimum de long-terme, comparable au "minimum de Dalton" survenu entre 1645 et 1715, ou au "minimum de Maunder" (1790 à 1830). L'Europe avait alors connu un "petit âge glaciaire".


Dans le pire des cas, nous pourrions connaître une vraie glaciation qui durerait plusieurs siècles. Lors de la précédente glaciation, toute la Russie, la Scandinavie et le nord de l'Europe, le Canada, ainsi qu'une bonne partie des USA actuels étaient sous les glaces. Le niveau des océans avait baissé, faisant se joindre l'Espagne et l'Afrique, transformant la Méditerranée en lac.

Les minimums de long-terme se caractérisent par plusieurs décennies de minimum d'activité et d'absence de tâches solaires, avec des hivers beaucoup plus froids et une quasi absence d'été, entrainant une forte baisse de la production agricole et des famines. Celles-ci seraient aujourd'hui accentuées par la surpopulation et la baisse des rendements agricoles dus à d'autres facteurs (pollution et appauvrissement des sols, destruction des micro-organismes indispensables à la croissance des plantes, disparition des insectes pollinisateurs).

Par ailleurs, la pollution de l'atmosphère par des suies et autres micro-particules cause un obscurcissement du ciel, et donc une diminution de l'énergie lumineuse reçue par les plantes. Ces mêmes micro-particules ont aussi pour effet d'augmenter la condensation de la vapeur d'eau dans l'atmosphère et donc la formation de nuages. Or l'augmentation de la couverture nuageuse signifie une diminution de l'ensoleillement et de la chaleur reçue au sol, et aussi une augmentation de l'albédo, c'est à dire de la quantité de rayonnement solaire qui est réfléchie par la Terre vers l'espace (les surfaces sombres absorbent la chaleur, les surfaces claires la réfléchissent).

Enfin, la baisse de l'activité solaire va de pair avec une diminution de son champ électromagnétique qui s'étend normalement très loin dans l'espace, bien au-delà de Pluton et du nuage de Oort. Lors d'un minimum de long-terme, ce champ s'affaisse, laissant arriver jusqu'à nous davantage de rayonnement cosmique, dont les particules de haute énergie augmentent également la formation de nuages lorsqu'elles interagissent avec l'atmosphère.

Mais cette tendance au refroidissement va entrer en lutte avec le réchauffement causé par l'effet de serre. Reste à savoir quelle tendance aura le dessus. Au vu de ces 2 dernières années, le refroidissement solaire n'a fait que compenser partiellement le réchauffement climatique, en stoppant son accélération qui était en cours. La panne du Soleil serait alors une chance providentielle qui donnerait un délai de grâce supplémentaire à l'humanité pour s'adapter et abandonner les carburants fossiles.

On peut se demander si les déséquilibres créés par l'homme n'auraient pas activé des interactions à une échelle plus vaste que la Terre, celle-ci ne parvenant plus à rétablir l'équilibre. L'écosystème Terre forme un tout capable de s'auto-réguler, il pourrait en être de même de même au niveau du système solaire. Dans cette hypothèse, la Terre pourrait avoir envoyé un signal (au sens cybernétique) qui a entrainé en réaction un ralentissement de l'activité solaire.

On avait déjà observé une violente variation magnétique du Soleil le jour de l'élection truquée de Bush en novembre 2000, comme si le Soleil avait réagi à un événement qui allait avoir de graves conséquences à long terme sur l'une de ses planètes... Dans l'univers, tout est relié (au moins au niveau quantique), et nous ne savons encore rien des interactions que cela peut engendrer.

L'inversion des pôles a déjà commencé



Les pôles magnétiques se sont inversés de multiples fois dans l'histoire de la Terre. Le phénomène se produit à des intervalles allant de quelques dizaines de milliers d'années à plusieurs millions d'années. La durée moyenne entre deux inversions est de 250.000 ans, et la dernière a eu lieu il y a 780.000 ans.

Les simulations informatiques nous ont récemment permis de mieux comprendre comment se passait une inversion. L'ensemble du processus se déroule sur plusieurs centaines d'années. Cela commence par des poussées de la zone magnétisée nord dans la zone magnétisée sud, et réciproquement. Puis ces poussées deviennent des incursions avec des "bulles" de magnétisme inversé dans chaque hémisphère. Nous en sommes actuellement à ce stade. Enfin, les zones se mélangent complètement tandis que le champ magnétique global s'affaiblit fortement, laissant passer les radiations en provenance du Soleil et de l'espace. L'afflux de radiations et l'absence de protection contre les éruptions solaires auront pour conséquence une augmentation des risques de cancers (en particulier le cancer de la peau), la mise hors service des circuits électroniques et des satellites de communication, mais aussi une multiplication des aurores boréales qui pourront être observées sous toutes les latitudes.

C'est ce que l'on découvre avec ce documentaire qui nous apprend également que le champ magnétique terrestre est destiné à décroitre à long terme, du fait des ralentissements déjà constatés dans les mouvement de convection du fer en fusion, au centre de la Terre. Dans cela se confirme, d'ici un milliard d'années, lorsque le champ magnétique aura disparu, l'atmosphère de la Terre sera exposée à l'érosion des vents solaires et sera progressivement dispersée dans l'espace. On sait maintenant que c'est ce qui est arrivé à Mars qui a perdu son atmosphère lorsqu'elle a cessé de produire un champ magnétique protecteur.


SytiNet_titre5

mercredi

Normal contre naturel


Nous sommes normaux parce que nous respectons les normes, nous nous y conformons, nous agissons dans leur esprit. En fait, nous correspondons aux attentes communes, notre conduite étant généralement prévisible. Autrement dit, nous, ceux considérés normaux, nous sommes en fait des gens ordinaires (au moins vu par le prisme de la conduite, mais aussi de notre existence qui se déroule en suivant des voies préparées, légiférées et prévisibles jusqu’à en devenir pénible). Dr. George Ionescu

Nous avons commencé avec les mots d’un psychologue et psychiatre roumain bien connu, Mr. George Ionescu. L’ouvrage duquel nous avons cité, Les troubles de la personnalité, a été et peut être est encore, même après la mort de son auteur, une matière de cours obligatoire pour les générations de psychologues qui ont étudié à l’Université de Bucarest après 1990. Voilà ce que signifie du point de vue d’un psychiatre, ainsi que du point de vue étymologique, le terme « normal » : ce qui correspond à la norme, ce qui est plus proche de la moyenne statistique. Il reste à déterminer qui établit la norme et dans quel but. Si nous regardons les choses de ce point de vue, nous autres de MISA, nous pourrons facilement être considérés paranoïaques par les psychiatres d’aujourd’hui et accusés d’être obsédés par l’idée de la conspiration maçonnique planétaire, malgré les évidences si claires qui attestent de cette conspiration satanique et de ses actions misérables. Le professeur George Ionescu est une personnalité reconnue dans le domaine de la psychiatrie, il a une expérience et une culture professionnelle à part du fait que lui a été confiée la formation des futures psychologues et psychiatres d’un centre universitaire aussi important en Roumanie.

Parmi les sables mouvants de la psychiatrie

Peut-être pour ne pas être qualifié comme nous de paranoïaque, bien qu’il arrive à la conclusion que le normal soit une convention (on pourrait l’appeler construction à la lumière de l’article Les maçons : les constructeurs et les architectes de l’illusion planétaire) par laquelle les gens peuvent être maintenus sur des voies tracées, Mr. Ionescu ne se pose pas la question de bon sens suivante : qui prépare ces voies, qui trace ces normes, qui définit ce qui est normal et dans quel but?

La psychiatrie et la psychopathologie se basent, de même qu’une partie considérable de la médecine conventionnelle, sur quelque chose qu’elles ne peuvent pas définir, car jusqu’à présent elles ont refusé de répondre à la question: Qu’est-ce que le normal et où est la frontière entre normal et anormal? Et pourtant, tous ces spécialistes et experts émettent des diagnostics, recommandent des traitements, interviennent dans la vie des êtres humains. En écartant les cas claires de possession démoniaque, les sables mouvants (le terme appartient toujours à G. Ionescu) de la psychiatrie d’aujourd’hui permettent à tout pionnier d’être catalogué comme fou et puisse être interné dans un hôpital psychiatrique. Ici personne ne pourra nous accuser de paranoïa, car cette pratique est fréquente.

Il suffit que les parents aient l’impression que leur fils ou leur fille, plus mûr(e) du point de vue émotionnel et mental qu’eux-mêmes, a des idées qui leurs sont désagréables. Et ici il ne s’agit pas seulement des pratiquants de yoga (majeurs) de l’école MISA qui ont été internés de force par leurs parents dans des hôpitaux de psychiatrie, et desquels la presse a écrit qu’ils sont des victimes de la “secte” qui les a rendus fous. Il s’agit de nombreux cas, déjà célèbres, de personnes qui, désireuse d’entrer dans un monastère orthodoxe, ont été interné de force par leur famille en psychiatrie ou au moins ont été soumis à l’humiliation d’un examen psychiatrique. Ne parlons plus des cas où les parents qui ont commencé à fréquenter les cours de Yoga ont été traités de fous par leurs propres enfants.

Ce genre de pratiques n’ont pas seulement été possibles pendant le communisme, lorsque tous ceux qui dérangeaient le régime risquaient d’être emportés par les « garçons » de la Sécurité et internés à Poiana Mare (hôpital de psychiatrie). On connaît à présent de nombreux cas de scientifiques qui ont réalisé des découvertes géniales sur le traitement de maladies considérées incurables, comme le SIDA ou le cancer, et qui ont été réduits au silence en étant internés dans un hôpital psychiatrique. Après avoir été intoxiqués par des médicaments, en sortant ils étaient vraiment malades tant du point de vue physique, qu’émotionnel, mais surtout social, et ils continuaient à porter de façon injuste, l’étiquette de malade psychique.

Les choses sont d’autant plus évidentes dans le cas de dirigeants des écoles spirituelles qui aident à l’éveil et l’élévation des consciences pour rompre avec ces voies construites avec soin dans l’ombre. Ce ne sont que Mr. Gregorian Bivolaru et MISA qui se trouvent dans cette situation. Récemment nous avons écrit sur Lalit Mohan, le leader d’une école spirituelle de Pologne qui a été abusivement emprisonné pour une longue période de temps sous prétexte d’observation psychiatrique, bien qu’un tel diagnostique ne pouvait pas lui être précisé. Il y en a encore d’autres dans cette situation et nous allons en parler.

La vie normale et la reconnaissance maçonnique

Ceux qui se laissent normalisés restent calmes à leur place, ils ne se posent pas des questions et ils prennent les choses telles qu’elles sont, ils ont une vie tiède, commode, calme, mais limitée. Ils peuvent avoir un bon travail, une maison et une voiture, ils payent l’impôt, le matin et le soir ils promènent le chien à une heure fixe et ils vont régulièrement voir le médecin. En général, ils ont une réputation de personne bien intentionnée. Ils sont ceux qui vont avec le troupeau, et ceux qui dirigent les moutons sur la voie désirée les laissent tranquilles tant qu’ils gardent la voie.

Au contraire, l’histoire prouve que tous ceux qui ont dépassé le cadre conceptuel et pratique de leur époque ont vécu isolés, rejetés, contestés, discrédités, « anathèmisés », expulsés de toutes les organisations et les structures officielles, certains d’eux ont été tués à cause de leurs idées qui bouleversaient les valeurs acceptées de leur temps. Être reconnu est une des empreintes du pouvoir de l’ombre, qui établie la norme dans la fausse réalité construite à l’aide de la franc-maçonnerie. À mesure que le temps passe, la vérité et la valeur de certaines idées géniales, novatrices, sont ressorties et ainsi ceux qui jadis étaient considérés comme des moutons à cinq pattes, ont commencé à être considérés comme des génies et étudiés (après une attentive censure de leurs idées) dans les écoles du monde entier. Pythagore a été tué par ses contemporains et blâmé, comme un danger social parce qu’il pervertissait les jeunes, mais à présent son théorème (seulement son théorème, rien de sa pensée audacieuse) est étudié à l’école. Galilée a été obligé par l’Inquisition à se "rétracter" de ses théories scientifiques, afin qu’elles prouvent leur vérité après un certain temps. Comme Charles Rycroft montre dans la biographie de Wilhelm Reich, du point de vue des psychiatres d’aujourd’hui, Jésus Christ est diagnostiqué comme schizophrène, Beethoven paranoïaque et Leonardo da Vinci schizoïde obsessionnel. Et les exemples peuvent se multiplier.

Pourquoi les “fous” continuent de lutter pour leurs idées?

Ce qui a été dit plus haut nous fait croire, en gardant pourtant le discernement, qu’exactement ce qui a été contesté avec le plus de véhémence par les autorités, a le plus de valeur, comme la source des plus grandes transformations et de l’évolution. Il est certainement commode de naviguer sur les voies connues, mais ne fait que nous maintenir dans un état de fait faux, illusoire, duquel profitent ceux qui en ont intérêt. Un proverbe sage dit que le sot est celui qui, après avoir eu tort, agit de la même manière, en persistant dans sa faute. Et pourtant bon nombre de gens agissent comme des sots. Encore plus, ils se laissent tromper et contribuent à la condamnation et l’éloignement de ceux qui soutiennent autre chose que la majorité. La plupart d’entre eux ne le font de mauvaise volonté, mais par ignorance. Le problème apparaît dans le cas de ceux qui connaissent la vérité, mais agissent intentionnellement comme des sots.

Pour quelqu’un habitué à croire que sa vie signifie accumuler de plus en plus de choses matérielles et garder une bonne image aux les yeux du monde, il est incompréhensible qu’un individu puisse soutenir une idée (même au prix de sa liberté, de sa réputation, de sa fortune ou de sa vie) alors que tous les autres soutiennent le contraire. Même en se rendant compte qu’il s’est trompé d’un certain point de vue, un être humain commun serait empêché d’y revenir par peur de perdre la face (de ne plus être reconnu du point de vue social).

Dans le cas de MISA par exemple, de nombreuses personnes se sont certainement rendues compte de la réalité, qu’il s’agit en fait d’un cas inventé, construit sans base réelle. Certaines d’entre elles, peu nombreuses, ont assumé la responsabilité de parler ou d’écrire à ce sujet, mais d’autres ont préféré se taire, faire semblant de ne pas voir, pour que leur réputation ne soit pas affectée. Autrement dit ils se sont lavé les mains de même que Ponce Pilate. Ou il y a eu des voix qui ont publiquement demandé de respecter les droits de l’homme dans le cas de MISA et de Gregorian Bivolaru, mais entre parenthèses ils ont précisé qu’ils n’ont rien à voir avec MISA, qu’ils ne connaissent pas les idées spirituelles propagées par les cours de MISA ou qu’ils ne sont pas d’accord avec certaines pratiques des yogis.

Entre ceux qui savent par le bouche à oreille, se basant seulement sur les rumeurs et la presse, et ceux qui savent parce qu’ils ont étudié certaines sources d’information correcte, il y a une grande différence. Mais entre ceux qui connaissent et ceux qui expérimentent il y a une différence énorme. Car expérimenter, vivre (sur sa propre peau) confère une force gigantesque pour aller jusqu’au bout de la voie que tu as choisi. Et ceux qui n’ont jamais expérimenté ne pourrons pas comprendre et chercheront des explications qu’ils puissent accepter : ils vont dire que X est fou parce qu’il continue de fréquenter le cours de Yoga, bien que tous les journaux écrivent des choses terribles sur ce qui s’y passe, ou ils vont dire que X a subi un lavage de cerveau et qu’il est manipulé. Ils ne réalisent pas que X sait très bien qu’aux cours de Yoga ne se passent pas des choses terribles. Ils ne pensent aucun instant que X ne peut pas effacer toutes les choses positives qu’il a vécu en pratiquant le Yoga, pour croire aveuglement les mots de quelques journalistes qui n’ont jamais fréquenté ces cours. Si un enfant d’école primaire venait vous dire que la Roumanie se trouve en Afrique, bien que vous, comme adulte, vous avez beaucoup voyagé et vous avez étudié la géographie pendant plusieurs années, qu’allez-vous faire ? Vous allez dire : en effet, je me suis trompé jusqu’à présent. La Roumanie se trouve en Afrique, et non pas en Europe?!

Que se passerait-il si une des journalistes qui écrit avec tant d’acharnement contre Gregorian Bivolaru, guérie de ses kystes ovariens ou de ses douleurs menstruelles, en faisant l’amour avec continence et transfiguration avec son mari? Ou si un des procureurs qui a facilité le saccage de mars 2004 allait être atteint d’une grave maladie et que son seul remède soit les asanas et, pourquoi pas, l’urinothérapie? Vont-ils comprendre la situation?! Nous leur souhaitons de tout cœur de comprendre sans avoir à vivre de pareilles souffrances. Peut-être un jour auront-ils la chance d’expérimenter le Yoga tel qu’il est et comment il est pratiqué aux cours de MISA, c’est-à-dire en représentant un retour au naturel. Comme un retour à la voie divinement intégrée de l’existence, voie sur laquelle on ne peut être qu’heureux, harmonieux, vital, sain, accompli, comme il est naturel que tout être humain le soit ! Car s’il fallait calculer d’après la norme, d’après la moyenne sociale de santé, de bonheur, d’harmonie, il paraîtrait que notre société considèrerait normal d’être malade, stressé, disharmonieux, frustré...

 Par A. Norma Lazărescu

 

YOGAESO