mercredi

Le retour du boomerang

 


Le prix de l'arrogance

Les attentats du 11 Septembre 2001 ont fait 3025 victimes innocentes. Mais cette tragédie ne se serait pas produite sans l'incroyable arrogance de la politique étrangère américaine durant ces dix dernières années.

Depuis l'effondrement de l'URSS, les Etats-Unis sont devenus l'unique superpuissance d'un monde unipolaire. Forts de leur pouvoir géopolitique, militaire, économique, et technologique, les Etats Unis ont voulu imposer au monde entier leur vision, leurs choix, leur modèle de société, leur culture, leur ordre économique, au moyen d'un processus appelé "mondialisation" ou "nouvel ordre mondial".

Sans s'en être rendus compte, les Etats-Unis ont suscité un fort sentiment anti-américain y compris dans les pays amis, comme en Europe, où une majorité de gens refusent ce que les USA cherchent à imposer: la mondialisation, le libéralisme sauvage, les OGM, la marchandisation du vivant, les accords multilatéraux inspirés par les multinationales...

Premier pollueur de la planète, les USA ont refusé de ratifier les accords de Kyoto sur l'environnement et les émissions de CO2, et ils ont ignoré le développement de la misère et de l'esclavage dans le monde, s'arrogeant le droit de prendre ce qu'ils veulent, où ils veulent, s'arrogeant aussi le droit de bombarder n'importe quel pays. (les USA sont intervenus militairement 111 fois depuis le début du 20è siècle en dehors des 2 guerres mondiales)

Cette arrogance vis à vis du reste du monde fait que la plupart des pays ont vis à vis de l'Amérique du respect, de la crainte, ou de la haine, mais peu d'amitié.

L'utilisation du Vert contre le Rouge

Depuis 50 ans, pour étendre leur domination sur le monde, les Etats-Unis n'ont pas hésité à soutenir des dictatures sanglantes en Amérique du Sud, en Afrique, en Europe méridionale, au Moyen Orient, en Asie, au mépris des valeurs censées être celles de l'Amérique: liberté, droits de l'homme, etc.

Aveuglés par leur idéologie anti-communiste, les Etats unis ont souvent joué le Vert contre le Rouge, l'Islam contre le communisme. Ainsi, pour déstabiliser l'URSS, la CIA a créé et financé les Talibans en Afghanistan.

Depuis des années, les Etats Unis soutiennent des régimes fondamentalistes, comme l'Arabie Saoudite ou le Pakistan, qui ont financé les organisations islamistes.

Les USA contre la démocratie

Au lendemain des attentats, nous avons vu George W. Bush à la télévision, blême et désemparé, demander pourquoi pouvait-on manifester autant de haine contre son pays, affirmant que "les Américains sont bons"...

Nous avons vu aussi George Bush dire, le 11 Septembre, que "la liberté elle-même avait été attaquée". Une telle déclaration est désarmante de candeur et montre que George Bush Junior n'a pas beaucoup de mémoire, ou qu'il s'intéressait peu à la politique avant d'entrer à la Maison Blanche.

Voici un rappel des actes par lesquels les Etats Unis ont bafoué leurs propres valeurs en matière de libertés, de progrès, et de droits de l'homme:

  • Recrutement d'anciens nazis par la CIA et les laboratoires militaires américains, au lendemain de la seconde guerre mondiale
  • Exposition délibérée de la population civile et des soldats américains aux radiations d'essais nucléaires, pendant les années 50
  • Assassinat de John Fitzgerald Kennedy et de Marthin Luther King, dans lesquels la CIA est soupçonnée d'être impliquée
  • Assassinat de millions de victimes innocentes pendant la guerre du Viet Nam
  • Coups d'état, assassinats, soutien à des dictatures sanglantes partout dans le monde, au nom de la lutte contre l'expansion du communisme.
  • Dévoiement total de la démocratie américaine par le lobbying et par le mode de financement des campagnes électorales et des partis politiques.
  • Pendant la Guerre du Golfe, utilisation d'obus à uranium appauvri contre l'Irak, et exposition délibérée des soldats américains aux radiations. La maladie causée par ces effets fut appelée "syndrome de la guerre du Golfe", et se caractérise par des cancers, des leucémies, des troubles des systèmes nerveux et lymphatiques.
    Par ailleurs, l'utilisation de cette arme provoque une pollution radioactive à long-terme de l'environnement.
    Les USA ont à nouveau utilisé des obus à uranium appauvri en ex-Yougoslavie.
  • Les Etats Unis ont refusé de ratifier des traités internationaux essentiels pour la paix, les droits de l'homme, et l'environnement: refus des accords de Kyoto sur le CO2 et le réchauffement climatique, refus du traité d'interdiction de la fabrication des mines anti-personnelles, refus de ratifier le traité sur l'interdiction des essais nucléaires, refus de ratifier la convention internationale sur les droits et le travail des enfants...
  • Volonté d'imposer au monde la mondialisation, les OGM, le clonage, la marchandisation du vivant
  • Utilisation du réseau Echelon pour intercepter illégalement les conversations téléphoniques, les fax, les emails de millions de personnes dans le monde.
  • Election dans des conditions douteuses de George Bush Junior.
  • Et enfin: détention des prisonniers Talibans dans des conditions absolument contraires à la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre. Des images de prisonniers titubants ou portés sur des brancards laissent penser que les USA utilisent la torture afin d'obtenir des informations. La zone de détention a d'ailleurs été baptisée "X-Ray camp" par les américains.

Le choc de 2 puissances expansionnistes



le porte-avions américain USS Enterprise, et le porte-parole de Al Quaida, l'organisation terroriste d'Oussama Ben Laden

Depuis plusieurs années déjà, nous assistons à l'affrontement des 2 puissances les plus expansionnistes, hégémoniques et agressives de la planète: les Etats-Unis et l'Islam fanatique. Ces deux totalitarismes devaient fatalement entrer un jour en lutte pour la domination du monde.

Nous avons vu que les Etats-Unis ne respectaient pas la liberté et les droits de l'homme. Et parmi les pays musulmans, il n'existe pas une seule démocratie.

Le gouvernement américain à annoncé que la "guerre contre le terrorisme" était appelée à durer "plusieurs années". De leur coté, les islamistes d'Al Qaïda ont réaffirmé en Juin 2002 que les attentats contre le World Trade Center n'était "qu'un début". Cette guerre entre les islamistes et l'Empire américain annonce des jours sombres, avec de nouvelles victimes innocentes, et aussi probablement, de nouvelles réductions des libertés publiques en Occident. Mais cet affrontement aura peut-être aussi un effet positif inattendu, en affaiblissant mutuellement les deux puissances qui causent le plus de violences et de souffrances dans le monde.

cliquer pour agrandir

 

"Si j'étais président, j'arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les Etats-Unis. Définitivement. D'abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d'autres victimes de l'impérialisme américain. Ensuite, j'annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j'informerais Israël qu'il n'est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant - chose curieuse à dire - un pays étranger. Et puis, je réduirais le budget militaire d'au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le budget militaire d'une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l'heure depuis la naissance de Jésus-Christ.  Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.  Le quatrième jour, je serais assassiné."   William Blum, américain et ancien fonctionnaire de Département d'Etat

Une nouvelle guerre se prépare en Irak. George W. Bush invoque avec insistance la lutte « du bien contre le mal ». Que cache ce discours? Une vérité troublante, immorale, des questions dérangeantes. Pourquoi l'actuel président américain et son père entretiennent-ils depuis plus de vingt ans des relations avec la famille Ben Laden? Pourquoi un puissant banquier saoudien, beau-frère d'Ousama Ben Laden, soupçonné d'avoir financé les réseaux d'Al Quaeda, a-t-il constamment aidé George W. Bush dans ses activités pétrolières, le sauvant même de la faillite? Comment expliquer l'acharnement du père, lorsqu'il était président, à armer, financer Saddam Hussein, provoquant peut-être l'invasion du Koweit? Puis, douze ans plus tard, l'acharnement du fils à vouloir détruire ce même Hussein? "La Guerre des Bush" plonge au coeur des secrets les plus inavouables et éclaire toutes ces zones d'ombre. Une fois le livre refermé, plus personne ne pourra jamais croire à la vérité officielle.  Eric Laurent est Grand reporter au Figaro et spécialiste de politique internationale. Il est l'auteur de nombreux documents à succès dont "La guerre du Golfe" avec Pierre Salinger.

"Membre pendant vingt ans de la division des opérations clandestines de la CIA, Robert Baer, nous révèle le pacte terrifiant qui unit les élites économiques et politiques américaines à la famille royale saoudienne. Réseaux de financement, accords secrets, corruption... Une enquête au cœur d'un système où les enjeux, qui s'élèvent à des milliards de dollars, menacent l'équilibre de la planète".  de Robert Baer

"1950-2002: c'est l'histoire d'un combat, permanent, secret et multiforme, mené par les Etats-Unis d'Amérique contre l'Union Soviétique pendant la période de la "guerre froide". Une sorte de "guerre sainte" où, avec l'aide de l'Islam le plus radical, tous les coups et toutes les alliances les plus "contre-nature" étaient autorisées. Tous les acteurs et maillons des chaînes de pouvoir et d'influences sont ici présents. Ce livre abonde de détails et de preuves concrètes qui tissent une histoire incroyable dont nous voyons aujourd'hui les conséquences et les retombées désastreuses partout dans le monde. John K. Cooley est journaliste. Il a commencé sa carrière au New York Herald Tribune. Basé aujourd'hui à Athènes, il travaille pour ABC news en tant que consultant et spécialiste du Moyen Orient."

Loin de la déferlante consensuelle qui a submergé les médias après le 11 Septembre, Chomsky démonte le système de propagande mis en oeuvre par les autorités américaines et les médias, notamment à travers l'emploi d'une terminologie très précise. Il questionne par exemple le sens de la formule "guerre contre le terrorisme" en rappelant qu'aucune puissance occidentale ne peut respecter sa propre définition officielle du terme "terrorisme": les États-Unis ne sont-ils pas le seul pays à avoir été condamné pour "usage illégal de la force" contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye (1986)? Par conséquent, le seul pays dont le terrorisme a été établi à l'aide de preuves? En matière de justice internationale, la règle semble donc découler de la formule "deux poids, deux mesures" ou encore d'un "faites ce que je dis, pas ce que je fais" comme l'ont confirmé les bombardements américains de l'usine de produits pharmaceutiques de Al-Shifa au Soudan en 1998. L'enquête demandée par les autorités soudanaises aux Nations Unies afin d'établir les responsabilités est à ce jour toujours bloquée par Washington... Également interrogé sur la notion de "choc des civilisations", Chomsky la réfute en dévoilant les dessous de quelques affaires juteuses entre le monde arabe (notamment l'Arabie Saoudite) et les États-Unis. Dès lors, cette notion dont on nous a tant rebattu les oreilles se voit réduite à une coquille vide. (...) L'Amérique ne parle pas toujours d'une seule voix. Il est bon, aujourd'hui plus que jamais, de le rappeler.  "11/9" de Noam Chomsky

En partant des attentats du 11 Septembre, Marc-Edouard Nabe se livre à une critique féroce du système, de son hypocrisie, son mercantilisme, et son totalitarisme médiatique. Un livre prophétique et politiquement incorrect.. de Marc-Edouard Nabe

"Le 11 septembre 2001, deux avions ont percuté le World Trade Center de New York et provoqué l'effondrement des Twin Towers, un troisième a frappé le Pentagone à Washington et un quatrième, qui avait pour cible la Maison-Blanche, s'est écrasé en rase campagne dans l'État de Pennsylvanie. Ces attentats terroristes, fomentés par ben Laden, ont fait environ 2 900 victimes et ont suscité l'émoi partout dans le monde occidental. Tous les pays européens ont alors fait preuve d'une solidarité exemplaire, mais bien hypocrite, puisque ces mêmes pays restent froids devant des catastrophes beaucoup plus dévastatrices qui ont lieu sur d'autres continents. La nation américaine, encouragée par le gouvernement et les médias qui ont récupéré ces événements, s'est complu dans une attitude de victime. Quand on se penche sur l'histoire récente des États-Unis, on se rend compte que les Américains sont loin d'être des victimes. Par conséquent, leur soif de vengeance est ridicule. L'heure devrait être à l'autocritique et non à la radicalisation et à la guerre. Ce livre n'est pas un cri de haine contre les États-Unis, mais un geste pour la paix. Si les Américains s'enferment dans leur logique manichéenne, il y aura, même s'ils sont les plus forts, une escalade de violence. Veulent-ils voir les actes de terrorisme se multiplier sur leur propre territoire? Et vivre dans un climat de terreur et de paranoïa? Si la réponse est négative, il faudra qu'ils mettent de l'eau dans leur vin. Vous verrez à la lecture de ce livre que les États-Unis sont très mal placés pour jouer les vierges offensées."  Né à Montréal en 1959, Peter Scowen a la double citoyenneté américaine et canadienne. Depuis août 2002, il occupe le poste de rédacteur en chef de la rubrique Entertainment du Toronto Star. De 1993 à 1998, il a été rédacteur en chef et chroniqueur au Mirror puis au Hour, deux hebdomadaires culturels montréalais.

"Pourquoi, comme le disait une banderole brandie au Pakistan, les Américains sont-ils le "peuple le plus haï de la terre"? Ce ne sont pas les Américains en tant que peuple qui sont détestés; ce qui est rejeté plus fondamentalement, c'est leur entité politique caractérisée par une violence répressive, le souci obsessionnel de leurs propres intérêts, la façon de se positionner comme centre du monde et surtout d'édicter comme norme ce qui doit être "raisonnable, normal et approprié". Les auteurs de cet ouvrage montrent comment la civilisation américaine incarne un paradoxe: d'un côté l'ouverture à des populations et des cultures très diverses, de l'autre l'adhésion à une forme de pensée unique où les valeurs reines sont la rentabilité, la cohésion du groupe, la foi, la famille. Trahir ce pacte et ces valeurs, c'est ne plus être américain. Pourtant, beaucoup de voix critiques s'élèvent aux États-Unis au sujet de la "croisade contre le terrorisme" mais, au nom d'une unité hégémonique de principe, ces voix sont peu relayées. "Pourquoi le monde déteste-il l'Amérique?" plonge au cœur du système américain. Il avertit que le plus grand ennemi de l'Amérique c'est peut-être bien elle-même, tant le pays est incapable d'avoir un regard distancié et critique sur lui-même et de prendre en compte le discours des autres pour ce qu'il est et non pas pour ce qu'on a décidé qu'il était. Un livre qui n'a pas peur d'affirmer que l'Amérique n'est pas forcément, pour parodier le mot de Lincoln, "ce que l'humanité peut espérer de mieux".  de Ziauddin Sardar et Merryl Wyn Davies

 

SytiNet_titre5

mardi

Les nouvelles guerres de l'Empire

 

Les enjeux de la guerre

Les enjeux de la seconde guerre du Golfe dépassaient largement l'Irak. La question posée était celle de l'avenir pour les prochaines décennies. Le monde futur doit-il être gouverné par le multilatéralisme, le dialogue et la concertation entre les pays? Ou bien le monde doit-il être gouverné de façon unilatérale et totalitaire par un empire américain auquel ne s'appliquerait pas le droit international, mais qui s'arrogerait celui de mener des "guerres préventives" contre n'importe quel pays?

Contrôlés par la faction la plus "dure" des Maîtres du Monde, les Etats-Unis ont fait leur choix. Ils ont décidé de profiter de leur totale suprématie militaire et technologique, ainsi que du champ libre laissé par l'absence d'une super-puissance concurrente depuis l'effondrement de l'URSS. L'ambition des Etats-Unis est d'utiliser leur puissance pour remodeler le monde à leur avantage. En 2001, dans l'un de ses discours, George W. Bush annonçait que les USA visaient désormais une "domination totale et définitive" sur le monde.

La division des Maîtres du Monde

La nouvelle doctrine militaire américaine a provoqué la division des Maîtres du Monde, dont les organisations rassemblent des personnalités issues de 3 pôles d'intérêts stratégiques.

Les membres du premier groupe sont issus de la sphère économique. Ils souhaitent la stabilité et la paix (conditions favorables à la croissance économique), et une mondialisation basée sur le multilatéralisme. Les options guerrières de Bush sont donc contraires aux intérêts de ce groupe. (voir l'article de Courrier International, "Empire contre Mondialisation")

Le deuxième groupe se définit comme "humaniste". Il est constitué de différents ordres philosophiques et mystiques qui se rattachent aux Templiers (mouvements Francs-maçons, Rose-Croix...). Leur but déclaré est d'aider les hommes dans leur passage de la barbarie à la civilisation. Ce groupe soutenait la mondialisation marchande parce que c'était un moyen de réaliser leur objectif prioritaire: rendre les guerres impossibles, en unifiant le monde par l'économie et les échanges culturels. Pour ce groupe, les orientations ultra-nationalistes et unilatéralistes de Bush sont inacceptables.

Le troisième groupe a pris le pouvoir aux Etats-Unis par un coup d'état, avec l'élection truquée de Bush. Ses membres appartiennent à la sphère militaire (CIA, NSA, Pentagone) et militaro-industrielle. Ils souhaitent l'instabilité et la guerre (conditions favorables aux entreprises d'armement), et une mondialisation basée sur la domination absolue de l'Empire américain.



Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski, Paul Wolfowitz, et George Bush père, les
idéologues du nouvel ordre mondial

Les personnages-clés de ce groupe sont:

  • Henry Kissinger - le principal inspirateur de la nouvelle stratégie américaine de domination totale - membre du CFR, du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale, de la Jason Society, et du très secret MAJI (également appelé MJ12) - Dès la fin des années 1970, Henry Kissinger définissait le contrôle de "l'Eurasie" comme une priorité pour que les Etats-Unis puissent conserver leur suprématie mondiale au 21è siècle.
  • Zbigniew Brzezinsky - ancien conseiller de Jimmy Carter, membre du CFR, du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale, du Jason Group, et de MAJI (ou MJ12)
  • David Rockefeller - grand banquier, ancien président de la Chase Manhattan Bank, membre du CFR, co-fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale, membre de MAJI, des Skull & Bones, et de la Jason Society - c'est un autre Rockefeller, Nelson, qui avait introduit Kissinger dans le gouvernement de Richard Nixon
  • George Bush (le père) - ancien président des Etats-Unis, ancien directeur de la CIA, membre du CFR, du Groupe de Bilderberg, de MAJI, et des Skull & Bones
  • Paul Wolfowitz - n°2 du Pentagone - membre du CFR, et du Groupe de Bilderberg
  • Dick Cheney - Vice-président, membre du CFR et de la Commission Trilatérale, ancien ministre de Bush-père, ancien président de la société pétrolière Halliburton. Son épouse Lynn Cheney occupe un poste de directeur chez Lockheed Martin (société d'armement)
  • George Shultz - membre des Skull and Bones et du CFR, ancien ministre de Bush-père
  • Richard Perle - ex conseiller à la défense, et surnommé le "prince des ténèbres" - membre du CFR et du Groupe de Bilderberg

Les organisateurs des basses œuvres sont le ministre de la défense Donald Rumsfeld, le ministre de la Justice John Ashcroft, et dans le rôle du communicateur, George W. Bush.

Jusqu'à présent, la direction collégiale des Maîtres du Monde était cimentée par un "consensus", autour d'une mondialisation esclavagiste mais basée sur le multilatéralisme, c'est à dire avec une égalité d'influence entre les puissants de la planète. Lors d'une récente interview, Dominique Moïsi, le directeur de l'IFRI (l'une des organisations européennes des Maîtres du Monde) résumait la situation par une phrase laconique mais lourde de signification dans la terminologie des Maîtres du Monde: "Aujourd'hui, il n'y a plus de consensus".

L'Empire

Comme l'a proclamé George W. Bush, ceux qui ne sont pas avec les USA sont contre eux. Tout pays qui se trouverait en désaccord avec les Etats-Unis devient une cible potentielle. L'utilisation par les USA d'obus à uranium appauvri s'inscrit dans une stratégie de la terreur qui rappelle les méthodes nazies: si un pays ose s'élever contre l'Empire, il sera anéanti impitoyablement et son territoire sera rendu inhabitable pour l'éternité, par une radioactivité dont la durée est de 4 milliards d'années.

Les obus à uranium appauvri sont fabriqués à partir des déchets des centrales nucléaires (ce qui fournit également une "solution" aux USA pour se débarrasser de ces déchets). Ils contiennent également du plutonium, hautement radioactif pendant 4,5 milliards d'années. Ils ont été utilisés en ex-Yougoslavie et pendant la première du Golfe. Depuis 1991 en Irak, les cas de cancer et de leucémies ont été multipliés par 50, et de très nombreux bébés naissent avec des leucémies, des cancers ou des malformations semblables à celles causées au Japon par les bombes de Hiroshima et Nagasaki.

Les Etats-Unis disposent aussi de plusieurs armes nouvelles et terrifiantes qu'ils sont très impatients tester en conditions réelles: bombes à impulsion électromagnétique, bombes à plasma, "fuel-air explosive bombs", mini-bombes nucléaires, micro-ondes, ou bombes à antimatière...

Le plan américain pour une guerre globale

Après les attentats du 11 Septembre, George W. Bush avait clairement annoncé que que la "guerre contre le terrorisme" était appelée à durer "plusieurs années"...

Le but des Etats-Unis est de redessiner entièrement la carte du Proche Orient, avec une intervention en Irak qui n'est que la première étape d'une guerre qui pourrait s'étendre à la Syrie, à l'Iran, au Pakistan, à l'Arabie Saoudite, à la Somalie, au Soudan, ainsi qu'aux pays islamistes de l'Asie. Une fois le Proche Orient et son pétrole sous leur contrôle, les cibles ultimes de l'Empire seront la Russie, la Chine, et pour finir, l'Union Européenne (si elle persiste à ne pas faire allégeance à l'Empire).

Déclencher la réaction en chaine

Pour lancer une opération d'une telle envergure, un prétexte était nécessaire. Ce prétexte fut très opportunément fourni par les attentats du 11 Septembre 2001, 8 mois après l'élection" de Bush. Comme l'incendie du Reichstag dans l'Allemagne nazie, l'attentat du World Trade Center a servi de mèche d'allumage à une réaction en chaine programmée.

Contrôler le Moyen-Orient

La première étape de la guerre a été l'intervention en Afghanistan, dont le but était de sécuriser le futur oléoduc qui acheminera le pétrole de l'ancienne république soviétique du Kazakhstan (au Nord de l'Afghanistan) vers un débouché maritime sur les côtes pakistanaises (au Sud de l'Afghanistan). Situé au milieu du tracé de l'oléoduc, l'Afghanistan était un enjeu important car les réserves pétrolières du Kazakhstan sont équivalentes à celles de l'Arabie Saoudite. De plus, les sociétés pétrolières américaines liées au gouvernement Bush ont massivement investi dans cette région depuis 10 ans et avaient un grand intérêt à ce que l'oléoduc puisse être construit.

Un autre objectif de la guerre en Afghanistan était de renforcer la présence militaire américaine en Asie centrale, au voisinage de la Russie et de la Chine. Les bases américaines en Afghanistan s'ajoutent aux bases US déjà établies dans les années 90 au Kirghizstan et en Ouzbékistan.

Pour la suite des opérations, les Etats-Unis avaient besoin d'établir des bases militaires puissantes et permanentes au Moyen-Orient, dans un autre pays que l'Arabie Saoudite. Car depuis attentats du 11 Septembre 2001 auxquels participaient 15 Saoudiens, l'Arabie Saoudite n'est plus considérée comme un allié fiable, mais comme une cible potentielle. Les bases US en Arabie Saoudite sont en cours de transfert vers le Qatar, mais ce petit pays a une position géographique vulnérable, coincé entre l'Iran et l'Arabie Saoudite. Un autre "pays d'accueil" était nécessaire.

Dans cette perspective, les stratèges américains ont décidé de s'emparer de l'Irak, qui réunissait les conditions idéales: une position géographique centrale, une alternative stratégique au pétrole Saoudien, et un régime tyrannique dont l'image détestable était censée faciliter la légitimation de la guerre aux yeux de l'opinion mondiale. Enfin, pour le prédateur américain l'Irak était une proie facile, avec une armée qui offrirait peu de résistance, affaiblie par la première guerre du Golfe et par 12 années d'embargo.

Pour l'administration Bush, l'opération contre l'Irak avait aussi une fonction de communication, pour masquer l'incapacité (volontaire) à neutraliser Oussama Ben Laden et Al Qaïda.

A la recherche d'un prétexte...

Les Etats-Unis ont accusé l'Irak de représenter un danger pour la paix mondiale à cause de quelques ogives chimiques. Mais quel est donc le pays agressif, intolérant, et irrespectueux du droit international qui possède le plus grand stock d'armes nucléaires chimiques et bactériologiques? Quel état est objectivement le plus dangereux de la planète, sinon les Etats-Unis, le premier des "états voyous"?

La justification de la guerre donnée par Bush était que l'Irak représentait un danger à cause de ses armes de destruction massive. L'existence de ces armes n'a pu être prouvée ni par les inspecteurs de l'ONU, ni par les troupes américaines. A aucun moment de la guerre Saddam Hussein n'a utilisé les armes chimiques et biologiques que les américains l'accusaient de détenir. Même son armée conventionnelle s'est révélée trop faible pour opposer une résistance sérieuse à l'armée américaine. De même, les liens entre Saddam Hussein et Ben Laden n'ont jamais pu être démontrés, et seraient inexistants d'après la CIA elle-même.

Conscient de la faiblesse de la justification initiale de la guerre, l'administration Bush a inventé une autre raison en cours de route: la "libération du peuple irakien". Ainsi, l'opération "choc et effroi" et ses bombardements massifs de Bagdad avaient donc un but humanitaire...

Rappelons que dans leur souci du bonheur des peuples, les Etats-Unis avait précédemment installé au pouvoir Saddam Hussein et son parti Baas en 1972, grâce à un coup d'état soutenu par la CIA. Le précédent président irakien, issu du parti communiste, avait voulu nationaliser les compagnies pétrolières du pays...

Comme Ben Laden, Saddam Hussein est une création des Etats-Unis.

bombardements américains à Badgad pendant l'opération "choc et effroi"bombardements américains à Badgad pendant l'opération "choc et effroi"

Après l'Irak, à qui le tour?

Après l'Irak, ce pourrait être le tour de la Syrie, un pays discret qui a offert l'asile à plusieurs terroristes au nom de la solidarité inter-arabe. L'invasion de la Syrie permettrait aux Etats-Unis de contrôler un axe allant du Golfe Persique à la Méditerranée. Géo stratégiquement, le contrôle de cette zone située au centre du "monde arabe" permettrait de fractionner en 2 blocs étanches l'islam d'Afrique et l'islam d'Asie. Cela permettrait aussi à l'armée américaine au Proche-Orient de disposer d'un autre débouché maritime que le Golfe Persique pour les acheminements de troupes et de matériel. Le Golfe Persique est en effet sous le contrôle de deux pays appelés à être les prochaines cibles de l'Empire: l'Iran et l'Arabie Saoudite.

L'Arabie Saoudite est le centre actif de l'expansion de l'intégrisme islamiste. Un projet sérieusement envisagé par certains experts militaires de la Maison Blanche consisterait à découper l'Arabie Saoudite en 2 pays distincts. Un émirat sous contrôle américain serait créé à l'Est, là où se trouvent les gisements de pétrole. L'Arabie Saoudite se réduirait alors aux deux tiers Ouest de sa superficie actuelle, là où se trouvent les villes saintes chères aux Musulmans (La Mecque, Médine), une zone sans intérêt pour le pétrole.

Arrières pensées pétrolières

Avec l'élection de George W. Bush, une mafia issue des lobbies militaires (Donald Rumsfeld, George W. Bush) et pétroliers (George W.Bush, Dick Cheyney, Condoleezza Rice) s'est emparé du pouvoir, dans le but de servir ses intérêts, sans limites et sans scrupules.

Ce groupe au pouvoir souhaite que le pétrole reste la première source d'énergie pour les 50 années à venir, quel qu'en soit le prix écologique et humain. Mais dans 10 ans, les gisements pétroliers des Etats-Unis seront épuisés. C'est pourquoi l'objectif stratégique américain est de contrôler les gisements pétroliers mondiaux.

Arrières pensées militaro-industrielles

Un autre but inavouable des Etats-Unis est de déclencher une guerre de longue durée qui générerait de fabuleux bénéfices pour l'industrie militaire américaine qui a installé Bush au pouvoir.

Le projet américain de guerre contre l'Irak était initialement soutenu par seulement 2 pays: la Grande Bretagne, allié inconditionnel des USA, et Israël qui souhaitait depuis longtemps l'élimination du dictateur irakien.

Fin Janvier 2003, l'administration Bush annonçait avoir obtenu le soutien de certains pays d'Europe de l'Est (Pologne, Hongrie, et Tchéquie), du Danemark, du Portugal, ainsi que des deux dirigeants européens les plus proches de Bush idéologiquement: José Maria Aznar (le premier ministre espagnol libéral-conservateur lié à l'Opus Dei), et l'honorable Silvio Berlusconi...

Après enquête, il s'avère que ce soutien était le résultat des pressions d'un lobby basé aux USA, le "Comittee for the Liberation of Iraq", créé quelques semaines avant l'invasion de l'Iraq, le 17 Novembre 2002. Ce comité est présidé par Bruce K. Jackson, Vice-Président depuis 1994 du groupe d'armement Lockheed Martin, la société qui fabrique l'avion de combat F16. Bruce K. Jackson est également l'organisateur de la campagne de George W. Bush, et l'un des dirigeants du lobby de l'élargissement de l'OTAN aux pays de l'Est.

Le bilan de la guerre en Irak (octobre 2003)

La guerre en Irak n'avait aucune légitimité. Les armes de destruction massive que l'Irak était accusé de détenir n'ont pas été retrouvés. Au mépris du droit international, les Etats-Unis ont mené une guerre d'invasion et d'occupation. Les seuls précédents dans l'histoire récente ont été le fait de dictatures: l'invasion du Koweït par la dictature de Saddam Hussein en 1991, l'invasion des îles Falkland (Malouines) par la dictature des généraux Argentins, l'invasion de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie par l'URSS, et l'invasion de la Tchécoslovaquie et de la Pologne par l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler. George Bush s'est donc placé au même niveau que les plus sinistres personnages de l'histoire.

Par ailleurs, si la conquête de l'Irak a été facile grâce à la supériorité écrasante de l'armée américaine, l'occupation de l'Irak risque d'évoluer vers une guérilla terroriste permanente dans laquelle les Etats-Unis pourraient se trouver enlisés pour de longues années. Depuis la fin de la guerre, il ne s'est pas passé un jour sans que des soldats américains ne soient blessés ou tués dans des embuscades ou des attentats.

Enfin, la victoire des Etats-Unis est une victoire à la Pyrrhus. Le coût financier est démesuré: George Bush a obtenu un supplément 74 milliards pour le budget militaire américain (qui s'élevait déjà à 380 milliards de dollars) afin de financer la guerre en Irak. Conséquence, le déficit budgétaire 2003 des Etats-Unis a atteint le niveau record de 455 milliards de dollars. Quant à l'occupation de l'Irak, son coût a été estimé à 1 milliards de dollars par semaine par le Pentagone. Avec une telle somme, il serait possible de faire beaucoup de choses pour l'environnement, pour l'éducation, pour la science, et pour résoudre à la racine les problèmes mondiaux générateurs de guerre et de terrorisme.

Quant au coût politique de cette guerre, il s'avère exorbitant pour les Etats-Unis: isolement diplomatique, réprobation internationale, exemple donné aux autres états-voyous pour mener des guerres "préventives" et illégitimes. Mais surtout, les Etats-Unis ont détruit leur image d'un pays "bienveillant", allié des droits de l'homme et du progrès de l'humanité. George Bush n'a cessé de mentir au monde, au Congrès, et au peuple américain. Il a trahi l'esprit et les valeurs des pères fondateurs des Etats-Unis. Pour ses actes, George W. Bush mérite d'être destitué, et jugé pour crimes contre l'humanité.

Bush, allié involontaire de la révolution mondiale?

Seul un mouvement mondial de grande ampleur pourrait contrecarrer les plans de l'administration Bush.

Déjà, sous la pression d'une opinion publique européenne très fortement hostile à la guerre, des gouvernements traditionnellement alliés des Etats-Unis (Canada, France, Allemagne...), ont eu le courage de se dresser et d'oser dire NON à l'Empire américain.

De Janvier à Mars 2003, des manifestations contre la guerre en Irak ont lieu simultanément dans presque tous les pays du monde, y compris aux Etats-Unis.

Face à la mondialisation marchande, une mondialisation citoyenne est enfin en train de se réaliser, accélérée par l'arrogance et les excès de George W. Bush. Celui-ci pourrait être le catalyseur idéal (et involontaire) d'une prise de conscience planétaire globale, politique, économique, et écologique. Cela constituerait un remarquable retournement de situation, et un immense espoir pour l'avenir de la planète.

quelques images de la gigantesque manifestation mondiale du 15 Février 2003...

LondresIndonésieMadrid

MunichParisRome

Les 5 mensonges de George W. Bush sur L'invasion de l'Irak, 2 ans plus tard... (avril 2004)

George W. Bush avait justifié l'intervention américaine par la présence "d'armes de destruction massive" en Irak, affirmant qu'elles représentaient un danger "imminent". Il est désormais évident qu'aucune arme de destruction massive ne se trouvait en Irak. Après les révélations de Paul O'Neil et de David Kay, c'est Colin Powell qui a été obligé de reconnaître que certaines preuves qui ont servi à justifier la guerre n'était "pas si solides". L'administration Bush est également mise en cause pour ses mensonges par une commission d'enquête au Congrès et par la presse américaine.

George W. Bush avait parlé d'une guerre pour "libérer l'Irak" et améliorer le sort du peuple Irakien. Aujourd'hui, la population irakienne vit sous le joug d'une armée d'occupation. La situation actuelle des Irakiens est infiniment pire que sous Saddam Hussein au niveau des conditions de vie, des souffrances endurées, et du nombre de morts.

George W. Bush prétendait que l'instauration de la "démocratie" en Irak serait un facteur de stabilisation de la région. En fait, l'Irak est devenu une puissante source d'instabilité au cœur du Moyen-Orient.

George W. Bush a justifié l'invasion de l'Irak par les liens entre Saddam Hussein et Al Qaida. Depuis, l'existence de ces liens a été officiellement démentie par la commission d'enquête sur le 11 Septembre.

George W. Bush disait que le renversement de Saddam Hussein s'inscrivait dans la lutte contre le terrorisme. L'intervention américaine a en réalité transformé l'Irak en un nouveau foyer de terrorisme. Et en attisant la haine des Islamistes envers l'Occident, la guerre en Irak a considérablement augmenté les risques d'attentats, et la probabilité d'un attentat nucléaire. Si un tel évènement devait se produire, il sera utilisé pour instaurer des lois d'exception et mettre fin définitivement à la démocratie...

L'avertissement prophétique du président Eisenhower

Dans son discours d'adieu du 17 Janvier 1961, le président (et ancien général) Dwight Eisenhower avait averti les Américains que le lobby militaro-industriel pourrait faire planer un jour une menace sur la liberté et la démocratie:

"La présence simultanée d'un énorme secteur militaire et d'une vaste industrie de l'armement est un fait nouveau dans notre histoire. Cette combinaison de facteurs a des répercussions d'ordre politique, économique et même spirituel, perceptibles dans chacune de nos villes, dans les chambres législatives de chacun des États qui constituent notre pays, dans chaque bureau de l'administration fédérale. Certes, cette évolution répond à un besoin impérieux. Mais nous nous devons de comprendre ce qu'elle implique, car ses conséquences sont graves. Notre travail, nos ressources, nos moyens d'existence sont en jeu, et jusqu'à la structure même de notre société. Dans les organes politiques, nous devons veiller à empêcher le complexe militaro-industriel d'acquérir une influence injustifiée, qu'il l'ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à l'avenir: qu'une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s'affermissant.

Nous devons veiller à ne jamais laisser le poids de cette association de pouvoirs mettre en danger nos libertés ou nos procédures démocratiques. Nous devons nous garder contre le risque de considérer que tout va bien parce que c'est dans la nature même des choses. Seul un ensemble uni de citoyens vigilants et conscients réussira à obtenir que l'immense machine industrielle et militaire qu'est notre secteur de la défense nationale s'ajuste sans grincement à nos méthodes et à nos objectifs pacifiques, pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble."

Citations

Hermann Goering"Naturellement, l'homme du peuple ne désire pas la guerre, mais après tout, c'est aux décideurs du pays de déterminer les directions. Et il est toujours très facile d'y entrainer le peuple, qu'il s'agisse d'une démocratie, d'une dictature fasciste, d'un parlement, ou d'une dictature communiste.

Qu'il ait le droit de parole ou non, le peuple peut être facilement plié à la volonté des décideurs. Vous n'avez qu'à lui dire qu'il est attaqué, et vous accusez ensuite les pacifistes d'exposer leur pays au danger, par leur manque de patriotisme. Ca fonctionne de la même façon dans tous les pays."  Hermann Goering, Reich-Maréchal de l'Allemagne nazie, au procès de Nuremberg (en photo ci-contre)

"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront".   Joseph Goebbels, ministre de la propagande du Reich

"Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d'une quelconque menace de l'extérieur, mais d'avantage à cause des forces insidieuses qui y opèrent de l'intérieur."  Général Douglas MacArthur, commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale

"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."  John Fitzgerald Kennedy, dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat

"Si c'était une dictature, ce serait beaucoup plus facile, tant et aussi longtemps que je serais le dictateur."   George W. Bush, 12 décembre 2000

"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."  David Rockefeller, fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale

"Aujourd'hui, l'Amérique serait outrée si les troupes entraient dans Los Angeles pour restaurer l'ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s'il leur était dit qu'un danger extérieur, qu'il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C'est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L'unique chose que tous les hommes craignent est l'inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial."  Henry Kissinger, à la réunion 1992 du Groupe de Bilderberg, à Evian (France)

 

Livres

"Une nouvelle guerre se prépare en Irak. George W. Bush invoque avec insistance la lutte "du bien contre le mal". Que cache ce discours? Une vérité troublante, immorale, des questions dérangeantes. Pourquoi l'actuel président américain et son père entretiennent-ils depuis plus de vingt ans des relations avec la famille Ben Laden? Pourquoi un puissant banquier saoudien, beau-frère d'Oussama Ben Laden, soupçonné d'avoir financé les réseaux d'Al Qaeda, a-t-il constamment aidé George W. Bush dans ses activités pétrolières, le sauvant même de la faillite? Comment expliquer l'acharnement du père, lorsqu'il était président, à armer, financer Saddam Hussein, provoquant peut-être l'invasion du Koweït? Puis, douze ans plus tard, l'acharnement du fils à vouloir détruire ce même Hussein?  La Guerre des Bush plonge le lecteur au cœur des secrets les plus inavouables et éclaire toutes ces zones d'ombre. Après ce livre, plus personne ne pourra jamais croire à la vérité officielle." Eric Laurent est Grand reporter au Figaro et spécialiste de politique internationale. Il est l'auteur de nombreux documents à succès dont "La guerre du Golfe" avec Pierre Salinger

"Bien qu'arrivé à la Maison Blanche au terme d'une élection controversée, jamais un président américain n'a détenu autant de pouvoir ni manifesté autant d'arrogance que George W. Bush. Sa trajectoire, cependant, reste entourée de secrets, marquée par des alliances troublantes et des manipulations financières inavouables.  Qui gouverne réellement l'Amérique ? Des idéologues, des financiers, des fanatiques religieux?  Telles sont les questions posées par ce livre qui suscitera la stupeur et, inévitablement, l'inquiétude."  "Pourquoi faudrait-il mener une seconde guerre contre l'Irak? demandait Scott Ritter en 2002, après avoir démissionné en 1998 de son poste d'inspecteur en armements pour l'ONU. "Quand j'ai quitte l'Irak, l'infrastructure et les équipements avaient été éliminés à 100 %. Cela est indiscutable." Scott Ritter savait déjà que les raisons évoquées à Washington - la menace des armes de destruction massive, et la collusion entre Saddam Hussein et Al-Qaida - n'existaient que dans les fantasmes de pouvoir hégémonique du clan néo-conservateur de George W. Bush. de Eric Laurent

Dans ses livres précédents (Endgame, 1999 et Guerre à l'Irak, 2002), Scott Ritter avait déjà tiré le signal d'alarme. Scott Ritter raconte dans celui-ci les efforts qu'il a déployés au Congrès de Washington, puis à Bagdad et dans les médias du monde entier pour empêcher le gouvernement américain d'attaquer unilatéralement l'Irak, sans mandat du Conseil de sécurité de l'ONU.  Sa dénonciation des mensonges de Bush, Cheney, Rumsfeld et "du reste de leur bande de cow-boys justiciers" lui a valu la calomnie et les attentions du F B.I. Mais la "croisade" de Bush a eu lieu et des milliers de civils irakiens et des centaines de soldats anglo-américains sont morts pour un arsenal fantôme l'Irak "libéré" est occupé, meurtri, ruiné et au bord de l'éclatement. Malgré la capture de Saddam Hussein et des dignitaires de son régime, aucune arme de destruction massive n'a été trouvée. Le mensonge de George W. Bush a été la cause de l'écrasement d'une nation de 20 millions d'habitants par la plus grande puissance militaire de la planète. Ce livre est le plaidoyer solennel de l'homme qui a eu raison avant tout le monde et qui craint que le peuple américain ne perde ses valeurs et les principes fondamentaux de sa République, édictés par sa Constitution en 1776. Il lance aussi un vibrant appel à la mobilisation pour changer de président en novembre 2004, grâce à l'arme suprême de la démocratie américaine: le bulletin de vote."  Scott Ritter, ancien "marine", a été inspecteur en désarmement des Nations Unies en Irak de 1991 à 1998. Spécialiste de la question irakienne, il a publié de nombreux articles à ce sujet.

"En 1998, au terme de sept années de mission en Irak, Scott Ritter et les inspecteurs mandatés par les Nations unies ont confirmé la destruction de l'arsenal d'armes biologiques, chimiques et nucléaires de l'Irak. Pourquoi, dès lors, mener une nouvelle guerre à l'Irak ? Scott Ritter et William Rivers Pitt analysent les raisons d'une guerre annoncée contre l'Irak par la Maison blanche et soulignent l'absence totale de liens entre Al Qaida et Saddam Hussein (d'ailleurs cible d'Oussama Ben Laden, comme de George W. Bush).  Scott Ritter et William Rivers Pitt démontrent pourquoi un changement de régime, appelé de leurs vœux par MM. Bush et Blair, est absurde et ne conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des siècles. Au final, ils mettent en garde contre les conséquences désastreuses d'une telle action conjointe des forces armées américaines et britanniques."

"La guerre du Kosovo, intervention "humanitaire" fondée sur le "droit d'ingérence", en contradiction avec le droit international, n'a fait que déclencher la catastrophe qu'elle prétendait prévenir. Un an après, et grâce à une analyse géostratégique, Alexandre Del Valle montre les objectifs réels de l'opération Force alliée qui s'inscrit dans une "guerre totale" des Etats-Unis contre le reste du monde et plus particulièrement contre l'Europe. Cela permet de comprendre entre autres, par-delà la "guerre des représentations", le soutien des wahhabites par Washington, les conflits du Caucase, d'Asie centrale, du Kosovo et l'opération Tempête du désert, mais aussi la volonté américaine d'intégrer la Turquie à l'Union européenne et d'en séparer la Russie. Ce Nouvel Ordre mondial, issu de "l'hégémonie bienveillante" des Etats-Unis, utilise de multiples conflits locaux opposant un Occident coiffé par les Américains au "bloc orthodoxe" et conduit à une nouvelle guerre froide. L'Europe, vassal volontaire de ce système mais aussi de plus en plus victime, peut-elle relever ce défi? Alexandre Del Valle tente ici une magistrale synthèse d'une situation complexe mal connue. Il analyse les objectifs réels de la politique étrangère américaine, politique souvent cynique et contradictoire, qui a longtemps fait le jeu de l'intégrisme islamiste. Les États-Unis paient désormais - et de quelle manière! - pour une alliance contre nature, préjudiciable à la civilisation européenne et occidentale dans son ensemble. Les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone sont l'expression la plus spectaculaire de ce retournement de situation. " Alexandre Del Valle est chercheur à l'Institut international d'études stratégiques (IIES) et à Paris II. Il codirige la revue Géostratégiques et collabore à de nombreuses publications, dont "Politique internationale".

«Lors de ma dernière année d'étude (à l'université de Yale), j'ai rejoint la société secrète Skull and Bones, une société tellement secrète que je ne peux en dire plus» - Georges W. Bush

Un spectre hante l'Amérique. Le pays serait gouverné par une société secrète appelée Skull and Bones. Composé d'anciens élèves de l'université de Yale et fondé en 1832, ce club très fermé repose sur trois fondements : le principe de l'élection, le goût du secret et le développement d'un réseau. En effet, pour pouvoir être placé à des postes d'influence, le Bonesman est choisi et promet de taire à jamais son admission au sein de l'organisation. Skull and Bones intrigue par sa culture du mystère et l'exercice de son pouvoir occulte à travers l'Amérique. Un tel lobby aussi puissant qui fait du secret un objet de fétichisation méritait une enquête: Alexandra Robbins, journaliste d'investigation, elle-même ancienne élève de Yale, retrace ici l'histoire édifiante de cette société mystérieuse qui recrute parmi la crème de la crème de l'establishment. Un travail objectif et sérieux qui désamorce les fantasmes et permet de faire la part des choses entre mythe et réalité, entre conspiration et lobby".  Ce livre a été publié aux Etats-Unis sous le titre "Secrets of the Tomb - Skull and Bones, the Ivy League and the hidden paths of power".  par Alexandra Robbins

Le témoignage accablant d'un soldat américain sur la guerre en Irak et les méthodes de l'armée américaine.  de Jimmy Massey

  "Membre pendant vingt ans de la division des opérations clandestines de la CIA, Robert Baer, nous révèle le pacte terrifiant qui unit les élites économiques et politiques américaines à la famille royale saoudienne. Réseaux de financement, accords secrets, corruption... Une enquête au cœur d'un système où les enjeux, qui s'élèvent à des milliards de dollars, menacent l'équilibre de la planète". de Robert Baer

Ce documentaire de William Karel raconte les mille jours de la présidence de Bush, des attentats du 11 septembre au bourbier de la guerre en Irak. Il dresse un état des lieux de l'Amérique d'aujourd'hui et tente de comprendre comment un petit groupe d'hommes, sous l'influence des faucons néo-conservateurs, a pris le contrôle de la politique étrangère américaine.

Le film dénonce la dynastie Bush au grand complet. On y découvre le grand-père de l'actuel Président, Prescott Bush, qui a fait fortune en faisant des affaires avec les nazis après l'arrivée au pouvoir de Hitler, avant de voir ses entreprises saisies pour collaboration avec l'ennemi. Les relations entre George Bush père et Saddam Hussein sont aussi largement évoquées.

"Le monde selon Bush" est en grande partie basé sur une enquête menée par Eric Laurent, grand reporter spécialiste de politique étrangère au Figaro, dans son livre "Le Monde secret de Bush". de William Karel

"Bush, un président orwellien"
Le nouveau dictateur George W.Bush a fait revenir le monde au temps des guerres impériales. Une analyse du Washington Post publiée par Courrier International.

"Empire contre mondialisation"
En cherchant à imposer un ordre à l'échelle de la planète, l'administration Bush menace les principes de l'économie mondialisée, estime le commentateur politique américain William Greider... Une analyse du Washington Post, publiée par Courrier International

 

SytiNet_titre5