mardi

La bombe, le fluor et les dents

 

Les origines méconnues de la fluoration  

Introduction

L'article qui suit a été commandé par le Christian Science Monitor du printemps de 1997. En dépit de plusieurs commentaires élogieux de la part des éditeurs et d'une documentation complète, l'article n'a pas été publié par le Monitor. Pourtant, les critères d'excellence auraient pu faire en sorte que l'article devienne une exclusivité primée pour n'importe quel journal à tirage national. Il présente un aperçu de l'histoire du fluorure, une substance toxique bio cumulative ingérée quotidiennement par les Américains. Les auteurs, Griffiths et Bryson, ont réalisé un travail d'investigation étalé sur plus de dix ans. Convaincus que l'information ne doit plus être retenue, les auteurs ont remis ce rapport à plusieurs groupes, incluant Waste Not, accompagné de la note: "utilisez comme bon vous semble".

Cette introduction est tirée du numéro 414 de Waste Not (septembre 1997) où l'article a été publié pour la première fois. Il a été primé à la 18e position des nouvelles les plus censurées de 1998 dans le cadre du "Projet Censure" (1998 Project Censored Series).

Le fluorure, les dents et la bombe atomique

Quelques trente années après que les États-Unis commencent à injecter du fluorure dans l'eau potable afin de réduire la carie dentaire chez les enfants, des documents gouvernementaux déclassifiés viennent jeter un nouvel éclairage sur les racines d'une mesure de santé publique controversée. Ils révèlent en effet le lien surprenant qui existe entre le fluorure et le début de l'ère nucléaire.

De nos jours, les deux tiers des réseaux d'eau potable américains sont fluorés. Mais plusieurs municipalités résistent, car elle ne croient pas aux paroles réconfortantes du gouvernement quant à la sécurité de cette mesure.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, alors que cette nation vainquit grâce à la première bombe atomique, les directeurs de la Santé publique des États-Unis ont toujours soutenu que de faibles doses de fluorure sont sécuritaires pour tous et bonnes pour les dents des enfants.

À la lumière des centaines de documents autrefois classés secret de la Seconde Guerre mondiale et qui ont été obtenus par Griffiths et Bryson, ce verdict sur la sécurité doit maintenant être réexaminé --incluant les dossiers déclassifiés du Projet Manhattan, le groupe militaire états-unien qui a construit la bombe atomique.

Selon ces documents, le fluorure était l'élément chimique clé indispensable à la production de la bombe. Durant la guerre froide, des quantités énormes de fluorure --des millions de tonnes-- étaient essentielles à la fabrication de l'uranium et du plutonium de qualité militaire, qualité requise à la fabrication des armes nucléaires. Les documents révèlent aussi que le fluorure, l'un des produit chimiques les plus toxiques connus, a rapidement été identifié comme le principal danger pour la santé du programme atomique américain--pour les travailleurs comme pour les communautés avoisinantes.

Parmi ces révélations:

* À l'origine, une grande partie de la preuve sur la sécurité des petites doses de fluorure chez les êtres humains a été produite par les scientifiques de la bombe A qui, en secret, avaient reçu l'ordre de fournir des "preuves utiles lors des poursuites légales" contre les contracteurs de la défense, en cas de dommages causés par le fluorure chez les citoyens. Les documents révèlent que les premières poursuites contre le programme atomique ne concernaient pas la radiation, mais plutôt les dommages causés par le fluorure.

* Des études humaines étaient requises. Les chercheurs de la bombe ont joué un rôle de premier plan dans la conception et la mise en œuvre de l'étude américaine la plus complète sur les effets de la fluoration de l'eau sur la santé --menée à Newburgh, New York de 1945 à 1956. C'est à cette époque que, lors d'une opération secrète ayant pour code "Programme F," on avait rassemblé et analysé des échantillons de sang et de tissus prélevés chez les citoyens de Newburgh, avec la coopération du personnel du ministère de la santé.

* La version originelle secrète --obtenue par ces journalistes-- d'une étude de 1948 publiée par les scientifiques du Programme F dans le périodique de l'Association dentaire américaine (Journal of the American Dental Association) montre que les données probantes des effets nocifs du fluorure sur la santé ont été censurées par la Commission atomique des États-Unis (AEC) --considérée comme la plus puissante des agences durant la guerre froide-- pour des raisons de sécurité nationale.

* Dans le cadre du programme de la bombe et de la guerre froide, les études sur la sécurité du fluorure furent menées à l'Université de Rochester, où l'on mena l'une des expériences les plus notoires sur l'irradiation des êtres humains, dans laquelle on injecta à des patients hospitalisés des doses toxiques de plutonium radioactif. Les études sur le fluorure furent menées avec le même souci étique, où la sécurité nationale était le critère suprême.

* En raison du débat sur la fluoration qui fait rage depuis les années 1950, le conflit d'intérêt du gouvernement des États-Unis --et son désir de prouver que le fluorure est "sécuritaire"-- n'a pas été clairement révélé au public, ni aux chercheurs civils, professionnels de la santé et journalistes.

Les documents déclassifiés concordent avec un nombre grandissant de données scientifiques (et des questions non répondues) relatifs aux effets du fluorure sur la santé et l'environnement.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'exposition au fluorure a explosé, non seulement à cause des dentifrices et de l'eau fluorée, mais aussi en raison de la pollution générée par diverses industries importantes, de l'aluminium jusqu'aux pesticides. Bref, le fluorure est devenu un produit chimique prédominant.

L'impact se lit littéralement sur le visage de nos enfants. Selon le Conseil National de la recherche des États-Unis, un grand nombre de jeunes américains (jusqu'à 80% dans certaines villes) sont maintenant affectés par la fluorose dentaire, le premier signe visible d'un apport excessif de fluorure (taches légères, marbrures ou taches foncées dans les cas sévères, surtout sur les dents frontales).

Ce que le public ignore, c'est que le fluorure s'accumule aussi dans les os --"Les dents sont le miroir des os" explique Paul Connett, Professeur de chimie à l'Université de St. Lawrence (N.Y.). Ces dernières années, les spécialiste des os pour enfants ont sonné l'alarme en raison de l'augmentation des fractures de stress chez les jeunes américains. Connett et plusieurs autres scientifiques sont préoccupés par le fluorure, car il pourrait être un facteur aggravant et depuis les années 1930, plusieurs études le lient aux dommages osseux. Les documents déclassifiés viennent aggraver le niveau d'alerte, car à l'origine, une grande partie de la preuve sur la sécurité des petites doses de fluorure pour les os infantiles a été produite par les scientifiques de la bombe A.

Et maintenant, les chercheurs qui ont examiné ces documents déclassifiés craignent que les considération de sécurité nationale du temps de la guerre froide aient pu faire obstacle à une évaluation scientifique et objective des questions sanitaires vitales concernant le fluorure.

"L'information a été occultée", conclue le Dr. Phyllis Mullenix, ancienne directrice du département de toxicologie au Centre dentaire de Forsyth à Boston, devenue depuis ouvertement critique de la fluoration. Les études animales menées par le Dr Mullenix et ses fluorosecollègues au centre Forsyth au début des années 1990 ont trouvé que le fluorure est une toxine puissante pour le système nerveux central (SNC), et que même à faible dose, il peut affecter les fonctions du cerveau humain. (Depuis, de nouvelles données épidémiologiques en provenance de la Chine ont confirmé ces découvertes en montrant la corrélation existante entre l'exposition à de faibles doses de fluorure et la diminution de l'intelligence chez les enfants) Les résultats de Mullenix ont été publiés dès 1995 dans un périodique scientifique révisé par les pairs.

Dans le cadre de ses recherches, le Dr Mullenix a été étonnée de découvrir qu'il n'y a pratiquement aucune étude américaine antérieure portant sur les effets du fluorure sur le cerveau. Par la suite, le National Institutes of Health (NIH) lui a refusé la subvention qui lui aurait permis d'approfondir ses recherches sur le SNC. Le panel du NIH a justifié cette décision par le fait que "le fluorure n'a aucun effet sur le système nerveux central", explique-t-elle.

Pourtant, les documents déclassifiés du programme atomique des États-Unis indiquent le contraire. Un mémo du Projet Manhattan daté du 29 avril 1944 rapporte que: "Des données probantes cliniques suggèrent que l'hexafluorure d'uranium pourrait avoir un effet marqué sur le système nerveux central.... Il est très probable que le facteur causal soit le composé F [code pour fluorure] plutôt que le composé T [code pour uranium]."

Le mémo --étampé "secret"-- était destiné au directeur du département médical du Projet Manhattan, le Colonel Stafford Warren. On y demande au Colonel Warren d'approuver le programme de recherche animale portant sur les effets sur le Système Nerveux Central: "Puisque l'étude de ces composés chimiques est essentielle, il est nécessaire de prévoir quels sont les effets mentaux causés par l'exposition... Cela est important non seulement pour protéger un individu donné, mais également pour empêcher qu'un travailleur confus ne blesse les autres advenant le cas où il se mettrait à mal accomplir sa tâche."

Ce même jour, le Colonel Warren approuve le programme de recherche sur le SNC. C'était en 1944, en plein milieu de la deuxième Guerre Mondiale et de la course aux armements pour construire la première bombe atomique. Pour que la recherche sur les effets du fluorure sur le SNC soit approuvée à un moment si capital, il a fallu que les données accompagnant la demande de recherche soient très convaincantes.

Cependant, la demande de recherche est introuvable dans les dossiers des archives nationales des États-Unis. "Si vous avez trouvé les mémos, mais que le document auquel il se réfère est manquant, c'est qu'il est encore probablement classé secret," explique Charles Reeves, bibliothécaire en chef à la division américaine d'Atlanta des Archives nationales et gestion des documents, où a été découvert le mémo. De même, aucun document du Projet Manhattan portant sur les résultats des effets du fluorure sur le système nerveux central n'a pu être trouvé dans les archives.

Après avoir lu les mémos, le Dr Mullenix a déclaré ''être renversée". Elle ajoute: "Comment se fait-il que le NIH affirme que le fluorure n'a aucun effet sur le système nerveux central, alors que ces documents existent depuis tant d'années?" Selon elle, il est raisonnable de croire que le Projet Manhattan a réalisé des recherches sur les effets du fluorure sur le SNC --"Je ne crois pas que dans le cadre du programme atomique on ait pu ignorer le danger que représente le fluorure pour les travailleurs"--, mais que les résultats ont été dissimulés en raison des problèmes juridiques et de relations publiques engendrés pour le gouvernement.

En 1944, l'auteur de la demande de recherche sur le SNC était le Dr. Harold C. Hodge, directeur des études toxicologiques sur le fluorure à l'Université de Rochester, affiliée au Projet Manhattan. Cinquante ans plus tard, le Dr Mullenix allait rencontrer un consultant âgé et à l'allure tranquille au centre dentaire de Boston. Ce consultant en SNC n'était nul autre que Harold C. Hodge. À cette époque, Hodge avait acquis le statut honoraire d'autorité mondiale en fluorure sécuritaire. "Mais même s'il était censé m'aider dans mon travail, il n'a jamais mentionné le travail qu'il avait accompli sur le SNC dans le cadre du Projet Manhattan, pas une seule fois", explique Mullenix.

Pour le Dr Mullenix, ce "trou noir" dans la recherche sur les effets du fluorure sur le SNC, qui perdure depuis le Projet Manhattan, est inacceptable. "De nos jours, l'exposition au fluorure a atteint un tel niveau, qu'on ne peut pas juste l'ignorer. Et on ne sais même pas quels sont les effets exacts", ajoute-elle.

Le Dr. Antonio Noronha, un analyste de révision du NIH au courant des demandes de subventions du Dr. Mullenix, affirme que sa demande a été refusée par un comité de lecture. Selon lui, ses allégations de biais institutionnel dans la recherche sur le fluorure et le SCN sont "tirées par les cheveux." Il ajoute, "Au NIH, nous travaillons très fort pour nous assurer que les politiques n'interfèrent pas."

Le fluorure et la sécurité nationale

La piste documentée débute en 1944, au sommet de la Seconde Guerre Mondiale, lorsqu'un incident de pollution sévère s'est produit sous le vent de l'usine chimique de E.I. DuPont de Nemours à Deepwater, au New Jersey. L'usine produisait alors des millions de livres de fluorure pour le Projet Manhattan, dans le cadre du projet américain destiné à produire la première bombe atomique.

Les fermes situées en aval, dans les comtés de Gloucester et de Salem, avaient la réputation de produire des denrées de grande qualité -- leurs pêches allaient directement vers les cuisines de l'hôtel Waldorf Astoria de New York et leurs tomates étaient achetées par les soupes Campbell.

Durant l'été 1943, les fermiers commencèrent à noter que les récoltes dépérissaient et que "quelque chose brûle les cultures de pêche dans la région".

Un jour, les volailles sont mortes après un orage qui avait duré toute la nuit, rapporte-t-on. Les travailleurs agricoles qui mangeaient les produit récoltés vomissaient pendant toute la nuit et jusqu'au lendemain. "Je me rappelle que nos chevaux avaient l'air malades et qu'ils étaient trop rigides pour travailler", avait expliqué Mildred Giordano aux journalistes, qui était adolescent à l'époque. Certains bovins étaient si infirmes qu'ils ne parvenaient pas à se tenir debout et se nourrissaient en rampant sur le ventre.

Le récit a été confirmé par une entrevue enregistrée avec Philip Sadtler (juste avant sa mort) des Laboratoires Sadtler de Philadelphia, l'une des firmes de consultants en produits chimiques les plus anciennes de la nation. Sadtler avait personnellement participé à l'enquête initiale pour évaluer les dégâts.

Les fermiers n'étaient pas au courant, mais l'attention du Projet Manhattan et du gouvernement s'était alors focalisée sur l'incident du New Jersey, selon les documents autrefois secrets obtenus par ces journalistes. Après la guerre, dans un mémo du 1er mars 1946, le directeur des études sur la toxicologie du fluorure, le Dr Harold C. Hodge, avait exprimé ses préoccupations à son patron, le Colonel Stafford L. Warren, directeur de la division médicale, au sujet des "problèmes relatifs à la pollution atmosphérique causée par le fluorure dans certaines régions du New Jersey. Il semble y avoir quatre problèmes (inter-reliés)", continua Hodge:

  1. Les pêches endommagées lors de la récolte de 1944.
  2. On a rapporté un niveau extrêmement élevé de fluorure dans les légumes cultivés de la région.
  3. On a rapporté un niveau anormalement élevé de fluorure dans le sang des habitants de la région.
  4. On a rapporté l'empoisonnement sévère de chevaux et de bovins dans la région.

Les fermiers du New Jersey ont attendu la fin de la guerre et ont ensuite poursuivi DuPont et le Projet Manhattan pour dommages causé par le fluorure -- on dit que c'était la première pousuite contre le programme nucléaire des États-Unis.

En apparence triviales, les poursuites ont ébranlé le gouvernement, révèlent les documents secrets. Sous la direction du major-général en chef Leslie R.Groves, le Projet Manhattan organisa des réunions secrètes à Washington. Étaient tenus d'y assister des scientifiques et des officiels du Ministère de la guerre, du Projet Manhattan, de la FDA, et des ministères de l'agriculture et de la justice, du Service de guerre chimique de l'armée, du programme d'armement d'Edgewood Arsenal, du Bureau des normes, ainsi que les avocats de DuPont. Les mémos déclassifiés des rencontres révèlent une mobilisation secrète et concertée du gouvernement pour défaire les fermiers du New Jersey:

Ces agences "effectuent des investigations scientifiques pour obtenir la preuve destinée à protéger les intérêts du gouvernement dans le cadre de la poursuite intentée par les propriétaires de cultures de pêches au ... New Jersey", écrit le lieutenant-colonel Cooper B. Rhodes du Projet Manhattan dans un mémo partagé avec le général Groves.

27 août 1945

Sujet: Enquête sur les dommages aux cultures de Lower Penns Neck, New Jersey.

Pour: Le général commandant les opérations, les Forces armées, édifice du Pentagone, Washington D.C.

"À la demande du Ministre de la guerre, le Ministère de l'agriculture accepte de coopérer dans l'enquête de dommages aux récoltes attribuées aux... émanations d'une usine en relation avec le Projet Manhattan."

Signé, L.R. Groves, major-général des États-Unis

"Le Ministère de la justice coopère actuellement à la défense contre ces poursuites", écrit le général Groves dans un mémo daté du 28 fév. 1946 et envoyé au président du comité spécial du sénat des États-Unis sur l'énergie atomique.

Pourquoi donc déclencher une telle alerte de sécurité nationale, juste à cause de quelques poursuites initiées par des fermiers du New Jersey? En 1946, les États-Unis avaient commencé la production à grande échelle des bombes atomiques. Aucune autre nation n'avait encore testé d'armes nucléaires et la bombe A était perçue comme cruciale pour la gouvernance d'après-guerre. Dans ce contexte, les poursuites liées au fluorure constituaient un sérieux obstacle à cette stratégie.

"Le spectre d'une suite ininterrompue de poursuites hantait les militaires", écrit Lansing Lamont dans son livre tant acclamé sur l'essai de la première bombe atomique et portant pour titre le "Jour de la Trinité".

Dans la cause du fluorure, "Si les fermiers avaient gagné, cela aurait ouvert la porte à d'autres poursuites, qui auraient pu empêcher le programme de la bombe d'utiliser le fluorure", explique Jacqueline Kittrell, une avocate du Tennessee travaillant en loi publique et spécialisée dans les causes nucléaires, qui a examiné les documents déclassifiés sur le fluorure. (Kittrell a représenté les plaignants lors des causes impliquant les expériences sur l'irradiation humaine.) Elle ajoute, "Les rapports de dommages infligés aux êtres humains sont particulièrement menaçants, à cause des compensations monétaires éventuellement énormes -- sans mentionner les problèmes de relations publiques."

En fait, selon un mémo secret de 1946 du Projet Manhattan, DuPont était particulièrement préoccupé par "les réactions psychologique possibles" suite à l'incident de pollution du New Jersey. Craignant une menace d'embargo de la Food and Drug Administration (FDA) sur les produits agricoles en raison d'une "teneur en fluorure trop élevée", DuPont envoya ses avocats aux bureaux de la FDA à Washington, où une réunion agitée eut lieu. Selon un mémo envoyé le jour suivant au General Groves, les avocats de DuPont plaidèrent "que devant les poursuites...toute action de la FDA... aurait de sérieux impacts sur la compagnie DuPont en créant des problèmes de relations publiques." Après la rencontre, le capitaine John Davies du Projet Manhattan approcha le directeur de la division des aliments de la FDA et "expliqua au Dr. White l'intérêt substantiel du gouvernement pour ces réclamations qui pourraient surgir suite aux actions entreprises par laFood and Drug Administration."

Il n'y eut pas d'embargo. À la place, de nouveaux tests sur le fluorure seraient menés au New Jersey -- non pas par le Ministère de l'agriculture -- mais par le Service de guerre chimique de l'armée des États-Unis, parce que le "travail accompli par le Service de guerre chimique porterait la plus grande part de la preuve si... les poursuites étaient déclenchées par les plaignants." Le mémo était signé par le général Groves.

En attendant, le problème de relations publiques restait non résolu -- les citoyens de la régions étaient paniqués face au fluorure.

Le 26 mars 1946, le porte parole des fermiers, Willard B. Kille, fut personnellement invité à un souper avec le général Groves --dès lors connu comme "l'homme qui avait construit la bombe atomique" -- à son bureau au Ministère de la guerre. Bien que son médecin avait diagnostiqué un empoisonnement au fluorure, Kille quitta le repas convaincu de la bonne foi du gouvernement. Le jour suivant, il écrivit au général. Il aurait espéré que les autres fermiers eussent été présents, dit-il. Ainsi "ils auraient eux aussi le sentiment que dans cette affaire leurs intérêts sont protégés par des hommes du type le plus élevé, dont l'intégrité ne peut être remise en question."

Dans un mémo secret subséquent du Projet Manhattan, une solution élargie au problème des relations publiques est suggérée par le toxicologiste en chef spécialiste du fluorure Harold C. Hodge. Il écrit au directeur de la division médicale, le Col. Warren: "Dans notre tentative de combattre la peur du fluorure dans les comtés de Salem et Gloucester, serait-il utile de présenter des conférences sur la toxicologie et l'utilité du fluorure pour la santé dentaire?" On organisa ensuite effectivement ces conférences, non seulement pour les citoyens du New Jersey, mais aussi pour toute la nation, et ce pendant toute la durée de la guerre froide.

Les poursuites des fermiers du New Jersey furent finalement bloquées par le refus du gouvernement de révéler les renseignements clé qui aurait pu régler ces différends --soit la quantité de fluorure rejetée dans l'atmosphère par DuPont pendant la guerre. "La révélation de cette information... causerait un tort à la sécurité militaire des États-Unis", écrit C.A Taney Jr., major du Projet Manhattan. Selon les descendants des fermiers de la région, les fermiers furent pacifiés par des règlements symboliques.

"Tout ce que nous savons, c'est que DuPont avait rejeté des produits chimiques qui avaient brûlé les cultures de pêches de la région" se souvient Angelo Giordano, dont le père James était l'un des plaignants. "Les arbres avaient été décimés et les pêches perdues." Les chevaux et les vaches marchaient avec peine, se souvient sa soeur Mildred. "Se peut-il que tout cela ait été causé par le fluorure ?" demanda-t-elle. (Selon des vétérinaires toxicologistes, les symptômes qu'elle a révélé à l'auteur sont des signes inéquivoques d'intoxication au fluorure)

La famille Giordano avait également été frappée par des problèmes osseux et des articulations, ajoute Mildred. Concernant le règlement octroyé à la famille Giordano , "mon père m'a dit avoir reçu environ $200", raconta Angelo à ces journalistes.

Lorsque les fermiers tentèrent d'obtenir plus d'informations, on leur fit de l'obstruction et leurs plaintes ont depuis longtemps été oubliées. Sans le savoir, ils ont pourtant laissé une trace indélébile dans l'histoire -- leur demande d'indemnisation pour préjudice réverbéra jusque dans les allées du pouvoir à Washington. Dans le cadre du programme de la bombe, elle déclencha un programme de recherche secrète intensive sur les effets du fluorure sur la santé. Un mémo secret du Projet Manhattan de 1945, écrit par le Lt. Col. Rhodes pour le Général Groves énonce: "Suite à des plaintes à l'effet que des animaux et des êtres humains ont été blessés par des émanations de fluorure d'hydrogène [au New Jersey], et bien qu'il n'y ait aucune plainte en cours impliquant ces réclamations, l'Université de Rochester effectue des expériences pour déterminer les effets toxiques du fluorure."

Une grande partie de la preuve relative à la sécurité des faibles doses de fluorure est fondée sur le travail mené à l'Université du Rochester après la guerre, en prévision des poursuites contre le programme de la bombe, en raison du tort causé aux êtres humains.

Le fluorure et la guerre froide.

L'idée de déléguer ces recherches à l'Université du Rochester n'est pas une surprise. Durant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fédéral s'impliqua pour la première fois dans un vaste programme de financement de la recherche scientifique, dans les laboratoires gouvernementaux et des collèges privée. Dès le début, les priorités étaient centrées sur les besoins militaires (souvent secrets) de la nation.

Le prestigieux Upstate New York College, en particulier, avait accueuilli une division clé du Projet Manhattan durant la guerre, étudiant les effets sur la santé des "matériaux spéciaux" tels que l'uranium, le plutonium, le béryllium et le fluorure, utilisés pour la fabrication de la bombe atomique. Le travail continua après la guerre, avec les millions de dollars émanant du Projet Manhattan et de l'organisation qui lui succéda, la commission de l'énergie atomique (Energy Commission, AEC). (En fait, la bombe a laissé une marque indélébile sur toute la science américaine de la fin des années 1940 et 1950. À cette époque, jusqu'à 90% des fonds fédéraux destinés à la recherche universitaire provenaient du ministère de la défense ou de l'AEC, selon le livre de Noam Chomsky de 1996 intitulé "The Cold War and the University.")

L'école médicale de Université de Rochester fourmillait de scientifiques seniors du programme de la bombe. Parmi le corps enseignant, on retrouvait Stafford Warren, le principal officier médical du Projet Manhattan, et Harold Hodge, directeur de la recherche sur le fluorure pour le programme de la bombe.

Mais ce mariage du secret militaires et de la science médicale a engendré des enfants difformes. Les études secrètes de l'Université de Rochester, dont le nom de code était ''Program F'', furent menées au sein du Projet d'énergie atomique (Atomic Energy Project -AEP), dans une installation top-secret financées par l'AEC et située à l'hôpital Strong Memorial. C'est là qu'une expérience d'irradiation humaine notoire de la Guerre froide eut lieu, où des patients innocents et naïfs furent injectés avec des doses toxiques de plutonium radio-actif. Les révélations de cette expérience furent étayées dans le récit lauréat du Prix Pulitzer et écrit par Eileen Welsome, récit qui a mené en 1995 à une enquête présidentielle aux États-Unis et à une compensation financière de plusieurs millions pour les victimes.

Le Programme F n'avait rien à voir avec la santé dentaire des enfants. Il est né directement des poursuites contre le programme de la bombe et son objectif était de fournir des munitions au gouvernement et à ses contractants nucléaires, pour contrer les poursuites légales liées au tort causé contre les êtres humains. Le directeur du Programme F n'était nul autre que Harold C. Hodge, qui avait dirigé l'enquête sur le tort causé aux êtres humains par la pollution du Projet Manhattan.

On explique les buts du Programme dans un document classifié de 1948: "Fournir des preuves utiles dans la poursuite liée à une allégation de perte de récolte de fruits il y a plusieurs années; plusieurs problèmes ont surgi. Puisque des niveaux excessifs de fluorure sanguin ont été rapportés chez les résidents humains de la même région, notre principal effort a été de décrire la relation entre le fluorure sanguin et les effets toxiques."

Bien entendu, la poursuite mentionnée ainsi que le tort causé aux êtres humains concernent le programme de la bombe atomique et ses contractants. Par conséquent, le Programme F avait pour seul objectif de trouver des preuves utiles dans le cadre de cette poursuite. La recherche effectuée était menée par la partie défenderesse.

La possibilité d'un conflit d'intérêt était évidente. Si le Programme F découvrait que les doses minimales de fluorure sont dangereuses, cela ouvrait la porte à des poursuite contre le programme de la bombe et ses contractants, tout en créant un tollé dans la population.

Selon l'avocat Kittrell: "Avec d'autres documents, cela nous indique que la recherche sur le fluorure à l'Université de Rochester a été menée en anticipation des poursuites contre le programme de la bombe pour le tort causé aux êtres humains. De nos jours, les études effectuées par le défendeur dans le cadre d'un différend ne peuvent être considérées acceptables au niveau scientifique" ajoute Kittrell, "à cause du biais inhérent visant à prouver que le produit chimique ne comporte aucun danger."

Malheureusement, une grande partie de la preuve sur l'innocuité du fluorure a pour fondement le travail effectué par les scientifiques du Programme F à l'Université de Rochester. Selon William H. Bowen, MD, le représentant de l'École dentaire affiliée, après la guerre, cette université est devenue un centre académique de pointe dans l'étude de l'innocuité et de l'efficacité du fluorure dans la réduction de la carie dentaire. Harold C. Hodge était le personnage clé de la recherche, ajoute Bowen – il est également devenu l'un des principaux promoteurs de la fluoration de l'eau au pays. Le Programme F ne s'intéressait à la fluoration que pour "contrer la peur du fluorure chez les résidents locaux", comme l'a écrit Hodge. Le programme de la bombe exigeait des études humaines sur le fluorure, exactement comme on avait auparavant exigé des études humaines sur le plutonium. L'injection de fluorure dans l'eau potable à grande échelle leur donnait justement cette opportunité.

Le programme de la bombe A et la fluoration de l'eau

Les scientifiques du programme de la bombe ont joué un rôle prédominant – bien que méconnu – dans la première expérience de fluoration de l'eau des États-Unis, à Newburgh, dans l'État de New York. Le projet pilote de Newburgh est considéré comme l'étude la plus chère de l'histoire sur les effets de la fluoration sur la santé, fournissant une grande partie des données visant à démontrer que les faibles doses de fluorure sont sans danger pour les os des enfants, mais bonnes pour leurs dents.

La planification débuta en 1943, avec la mise sur pied d'un comité spécial du département de santé de l'État de New York, dont le but était d'étudier les avantages de l'ajout de fluorure dans l'eau potable de Newburgh. Le président du comité était le Dr. Hodge, alors directeur des études toxicologiques sur le fluorure pour le Projet Manhattan.

Les membres subséquents incluaient Henry L. Barnett, capitaine de la division médicale du Projet et en 1944, John W. Fertig, du Bureau de la recherche scientifique et développement, le groupe du Pentagone qui engendra le Projet Manhattan. Leurs attaches militaires étaient secrètes: Hodge se présentait comme pharmacologiste et Barnett comme pédiatre. On nomma David B. Ast à la tête du projet de Newburgh, officier dentaire du département de la santé de l'État. Selon des mémos autrefois secrets, Ast avait participé à une importante conférence secrète en temps de guerre sur le fluorure organisée par le Projet Manhattan, et avait ensuite travaillé avec le Dr. Hodge dans l'enquête sur le tort causé aux êtres humains au New Jersey par le Projet Manhattan.

Le comité recommanda de fluorer l'eau de Newburgh. Il indiqua aussi quel genre d'études médicales devaient être menées et s'assura de "fournir des conseils d'experts" pendant toute l'expérience. On cherchait à répondre à cette question primordiale: "À part les dents, existe-t-il des effets cumulatifs, bénéfiques ou autres sur les tissus et les organes, en cas d'ingestion prolongée d'une si faible concentration ...?" Selon les documents déclassifiés, le programme de la bombe cherchait également à répondre à cette question, en raison de l'exposition prolongée des travailleurs et des collectivités au fluorure durant la Guerre froide.

En mai 1945, débuta la fluoration de l'eau à Newburgh et pendant les dix années suivantes le ministère de la santé en étudia les effets sur les résidents. Parallèlement, le Programme F mena ses propres études secrètes, en se concentrant sur l'étude de l'accumulation du fluorure dans le sang et dans les tissus des habitants de Newburgh – des informations importantes pour le programme de la bombe atomique: "Les effets toxiques éventuels du fluorure sont la considération la plus importante", affirma le comité consultatif. Le personnel du ministère de la santé coopéra en envoyant des échantillons de sang et de placenta au Programme F de l'Université de Rochester. Les échantillons furent recueillis par le Dr. David B. Overton, directeur des études pédiatriques à Newburgh.

Le rapport final du projet pilote, publié en 1956 dans le journal de l'Association dentaire américaine, conclut que "les faibles concentrations" de fluorure sont sécuritaires pour les citoyens des États-Unis. La preuve biologique -- "basé sur le travail effectué ... à l'Université de Rochester, affiliée au Projet d'Énergie atomique" – a été présentée par le Dr. Hodge.

Aujourd'hui, la nouvelle selon laquelle les scientifiques du programme de la bombe atomique ont secrètement façonné et guidé l'expérience de fluoration de Newburgh, et qu'ils ont étudié les échantillons de sang et de tissu des citoyens, est reçue avec incrédulité.

"Je suis choqué, je ne trouve pas les mots", s'exclama le Maire actuel de Newburgh, Audrey Carey, en commentant les découvertes des journalistes. "

Enfant durant les années 1950, le Maire Carey fut amené à une station de pompier sur la rue Broadway à Newburgh, où se trouvait la clinique de santé publique. Là-bas, des médecins du projet de fluoration de Newburgh avaient examiné ses dents ainsi qu'une étrange fusion de deux os des doigts de sa main gauche, une malformation de naissance. Aujourd'hui, sa petite fille a des marques blanches sur ses dents, un signe de fluorose dentaire, ajoute Carey.

Le Maire Carey veut obtenir des réponses du gouvernement sur l'histoire occultée du fluorure et sur l'expérience de fluoration à Newburgh. "J'y tiens absolument, dit-elle. Il est scandaleux de faire des expériences et des études sans aviser les gens et sans leur consentement."

Contacté par les journalistes, le directeur de l'expérience de Newburgh, David B. Ast, affime ne pas être au courant de l'implication des scientifiques du Projet Manhattan. "Avoir su, j'aurais certainement fait enquête pour savoir pourquoi et pour en comprendre les liens", dit-il. Et s'il avait su que des échantillons de sang et de placenta de Newburgh ont été envoyés aux scientifiques du programme de la bombe à l'Université de Rochester? "Je n'étais pas au courant", a-t-il répondu. Qu'en est-il de sa participation à la conférence secrète sur le fluorure en temps de guerre, organisée par le Projet Manhattan en janvier 1944, ou de sa visite au New Jersey avec le Dr. Hodge pour enquêter sur le tort causé aux habitants dans la cause DuPont, tel que documenté dans les mémos secrets? Il ne se souvient pas de ces évènements, a-t-il répondu aux journalistes.

Bob Loeb, porte-parole du centre médical de l'Université de Rochester, a confirmé que des échantillons de sang et de tissus de Newburgh ont été testés à l'Université par le Dr. Hodge. Questionné sur l'éthique d'une étude secrète impliquant des citoyens américains en vue d'obtenir des l'informations utiles en cas de poursuite contre le programme de la bombe atomique, il répond: "Nous ne pouvons répondre à cette question." Il nous réfère ensuite au Ministère de l'énergie des États-Unis (DOE), qui a succédé à la Commission de l'énergie atomique.

Jayne Brady, porte parole du DOE à Washington, a confirmé qu'un examen des archives du DOE révèle qu'une "raison importante" de ces expériences d'après guerre sur le fluorure à l'Université de Rochester était "le litige imminent entre la compagnie DuPont et les résidents du New Jersey". Cependant, "le DOE n'a trouvé aucun document indiquant que la recherche sur le fluorure visait à protéger le Projet Manhattan ou ses contractants."

Concernant l'implication du Projet Manhattan à Newburgh: "Aucune information n'indique que le DOE ou les agences antérieures – en particulier le Projet Manhattan—ont autorisé des expériences de fluoration sur les enfants durant les années 1940."

Lorsque l'on explique que les journalistes ont entre leurs mains plusieurs documents liant directement l'AEP, l'agence qui a succédé au Projet Manhattan à l'University de Rochester, à l'expérience de Newburgh, la représentante du DOE concède qu'elle a limité sa recherche à "l'ensemble des documents disponibles". Deux jours plus tard, la représentante Jayne Brady faxe un message pour clarifier les choses: "Ma recherche ne concerne que les documents rassemblées lors du projet d'expérimentation sur l'irradiation humaine – le fluorure ne faisait pas partie de nos efforts de recherche."

"Mais le plus important", poursuit le message, c'est que les documents pertinents pourraient être dans une collection secrète aux laboratoires nationaux de Oak Ridge du DOE, dénommée Records Holding Task Group. "Cette collection est entièrement composée de document classifiés, prélevés antérieurement à partir de divers dossiers, en tenant compte de l'imputabilité relative aux documents classifiés" et "c'est une source abondante de documents portant sur le projet d'expérimentation sur l'irradiation humaine".

La question cruciale qui émerge de cette enquête est: les effets néfastes sur la santé découverts à Newburgh et dans les autres programmes de la bombe ont-ils été occultés? Toutes les études financées par l'AEC doivent être déclassifiées avant de pouvoir être publiées dans les périodiques médicaux et dentaires civils. Où sont donc les versions originales classifiées?

La transcription de l'une des principales conférences secrètes de la Seconde Guerre Mondiale sur le métabolisme du fluorure est manquante aux archives nationales des États-Unis. Parmi les participants, se trouvaient des personnalités importantes. Après la guerre, ces personnalités allaient se charger de vanter l’innocuité du fluorure et de faire la promotion de la fluoration de l’eau: Harold Hodge du Projet Manhattan, David B. Ast du Projet Newburgh et H.Trendley Dean, dentiste des services de santé publique des États-Unis, connu comme le "père de la fluoration." "Si elle est manquante, c’est probablement parce qu’elle est encore classée secret défense", explique le libraire des Archives nationales aux journalistes.

Un rapport classifié du Projet Manhattan datant de 1944 portant sur la fluoration de l’eau est disparu des fichiers de l’Université de Rochester (affiliée au Projet de l’énergie atomique) et des Archives nationales du Nuclear Repository à l’Université de Tennessee à Knoxville. Les quatre documents numérotés suivants sont également manquants, alors que le reste de la "série MP-1500" est présente. "Soit ces documents sont encore classifiés, soit ils se sont 'fait disparaître' par le gouvernement", explique Clifford Honicker, directeur exécutif du Projet d’étude en santé environnementale des États-Unis de Knoxville au Tennessee, qui a fourni des données cruciales pour que le projet d’expérimentation sur l'irradiation humaine soit révélé au grand jour et fasse l'objet de poursuites.

D’un cahier de notes de 1947 du projet de la bombe à Rochester, dont le titre est "Litige avec DuPont", sept pages ont été arrachées. "Très curieux", note Chris Hoolihan, l’archiviste en chef de l’école médicale.(...)

Parallèlement, les demandes logées -- en vertu de la loi sur l’accès à l’information (FOIA) -- au DOE par ces auteurs il y a plus d’un an, afin de pouvoir consulter de centaines de documents classifiés sur le fluorure, n’ont donné aucun résultat. "Nous sommes en retard", explique Amy Rothrock, officier de la FOIA pour le Ministère de l’énergie à Oak Ridge.
L’information a-t-elle été occultée? Ces journalistes ont fait, semble-t-il, la première découverte de la version originale classifiée d’une étude sur la sécurité du fluorure, menée par des scientifiques du programme de la bombe. Une version censurée de cette étude a par la suite été publiée en août 1948 dans le périodique de l’Association dentaire américaine. La comparaison entre les deux versions montre que des informations potentiellement dommageables pour l’image du fluorure ont été censurées par l’AEC, au point où ç’en est tragicomique.

Il s’agit d’une étude sur la santé dentaire et physique des travailleurs d’une usine productrice de fluorure pour le programme de la bombe A, réalisée par une équipe de dentistes du Projet Manhattan.
* La version secrète du rapport indique que la majorité des hommes avaient perdu toutes leurs dents. La version publiée affirme que les hommes avaient moins de caries.
* La version secrète du rapport indique que les hommes devaient porter des bottes en caoutchouc parce que les émanations de fluorure désintégraient les ongles des orteils dans leurs souliers. La version publiée évite de le mentionner.
* La version secrète du rapport indique que le fluorure pourrait avoir eu le même effet sur les dents des hommes, contribuant à leur édentassions. La version publiée omet cette information.
* La version publiée conclut que "les hommes jouissent d’une santé splendide, tant au point de vue médical que dentaire."
Interrogé pour qu’il commente les liens originels entre le Projet Manhattan et la fluoration de l’eau, le Dr Harold Slavkin, directeur de l’Institut national de la recherche dentaire, l’agence états-unienne, qui de nos jours finance la recherche sur le fluorure, soutient : "Je n’étais au courant d’aucune contribution de la part de la Commission de l’énergie atomique." Néanmoins, il insiste pour dire que depuis 50 ans, l’efficacité et l’innocuité du fluorure dans la prévention de la carie dentaire ont étés bien prouvées. "La motivation d’un scientifique diffère souvent du résultat", pense-t-il à voix haute. "Je n’ai aucun préjugé sur l’origine d’une information donnée."
Après avoir comparé la version secrète et la version publiée de l’étude censurée, Phyllis Mullenix, toxicologue, déclare : "À cause de cela j’ai honte d’être une scientifique. Qu’en est-il des autres études sur la sécurité du fluorure menées en temps de guerre? Ont-elles toutes été produites de la même manière?", demande-t-elle.

[NDT: Notez que la compagnie DuPont est une propriété des Bronfman, tout comme la compagnie Colgate-Palmolive, qui offre une variété de produits à base de fluor. ]

par Chris Bryson & Joel Griffiths

ACTION FLUOR


 

dimanche

Argent colloïdal

 

Tout savoir sur l'argent colloïdal

moleculesOligothérapie où le rôle des métaux à dose infinitésimale pour la bonne santé

Les oligo-éléments sont toutes ces molécules dont l'organisme à besoin pour fonctionner sans être carencé. Ces substances doivent se retrouver dans notre système en doses infimes pour favoriser la croissance et ultérieurement pour garantir l'équilibre de la mécanique d'un organisme humain.

L'argent colloïdal

L'argent métallique sous cette forme colloïdal est une réponse efficace, antiseptique et anti-microbienne aux infections générales ou locales. Il agit également sur le système nerveux cérébraux-spinal, les muqueuses, les cartilages et les ligaments.

Il est conseillé par les homéopathes, les naturopathes et les médecins compétents pour l'amélioration du terrain lors d'états infectieux.

Voici ce qu'a dit un grand journal Russe lors de la pandémie de la Grippe A à son sujet :

La meilleure défense contre la grippe porcine, ou toute grippe, est le vieux remède de l’argent colloïdal. L’argent métallique à l’état colloïdal peut être consommé sans danger et utilisé dans le corps. Les bactéries et virus ne peuvent développer de résistance à l’argent colloïdal. L’argent désactive une enzyme et un mécanisme essentiel dans toutes les bactéries et agents pathogènes de sorte qu’ils ne peuvent pas survivre. Il est bon de prendre quelques cuillères à café d’argent colloïdal quotidiennement pour garder la forme. Dr Robert Becker En cas de maladie, il faut en prendre plus.PRAVDA, journal Russe

"L'argent colloïdal est notre meilleure arme contre les microbes. " Dr Harry Margraf, (Washington University, St Louis)

"L'argent colloïdal tue même les souches résistantes aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau." Dr Robert Becker (Cf.photo), (Syracuse University, New York)

Ingrédient: eau pure (H2O), oligo-éléments d'argent.

100 % naturel, l'argent métallique sous cette forme nano-particulaire est un puissant antibiotique.

La solution aqueuse se présente sous la forme d'une eau parfaitement transparente et pure. Avec un laser, il sera possible de voir les nano-particules d'argent refléter le faisceau lumineux. Inodore et sans goût particulier, il aide cependant à la guérison de la plupart des maladies : plus de 650 maladies connues peuvent ainsi être évitées. Rehausse immédiatement les défenses immunitaires durant une heure, pour cela prendre une dose en sublinguale. Cela aide les particules d'argent à aller directement dans le sang. Il y a des capteurs à cet endroit. Appliquer localement, il régénère la peau éliminant les boutons indésirables, les problèmes d'infections cutanées...

De quoi s'agit-il ?

Il s'agit simplement de particules d'argent en suspension ou dissoutes dans de l'eau distillées. Mais ce ne sont pas des particules tout à fait ordinaire, puisque dans les meilleurs produits actuels, elles atteignent des tailles inférieures au nanomètre, c'est-à-dire au millionième de millimètre !

Des particules de cette taille ultramicroscopique sont capables de pénétrer à l'intérieur des cellules sans  endommager la membrane cellulaire.

L'intérêt majeur et l'importance cruciale d'un tel produit à notre époque sautent aux yeux quand on examine la situation critique de la médecine moderne dans sa guerre contre les micro-organismes pathogènes.

Les succès foudroyants remportés initialement par les antibiotiques avaient laissé croire que les maladies infectieuses allaient à jamais disparaître de la surface du globe. Mais avec l'apparition de souches résistantes (au Japon, dès la fin des années 50), puis avec la généralisation progressive de ce phénomène, il a fallut finalement déchanter. Au point même qu'on est venu à parler d'une véritable "crise des antibiotiques". Si l'argent colloïdal n'est pas un médicament aujourd'hui, c'est parce que personne n'est intéressé d'investir des dizaines de millions de dollars dans des années de recherche pour simplement homologuer une méthode de fabrication. La nanoparticule d'argent n'est pas une création de l'homme mais un oligo-élément naturel.

“Un produit de la mère nature dont les vertus ne semblent pas avoir de limites. Un complément alimentaire fait pour tous les êtres vivants.”


Valeur thérapeutique

Prenant référence aux communications scientifiques médicales, l’argent colloïdal peut se rapprocher de l’action d’un antibiotique à large spectre. Sa présence initie un enzyme, lequel agit localement envers chaque bactérie, chaque unicellulaire, chaque champignon et chaque virus par modification de leur équilibre acido-basique, il y installe une résistance externe. Par là, ces organismes deviennent inactivés dans un temps de contact d’environ 6 minutes, parfois moins. Ils régressent dans leur cyclogénie puis meurent. Cela à été vérifié par le laboratoire médical de l’ UCLA. Les microbes polymorphes ainsi que les mutants sont également sensibles à ce colloïde . La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tuent qu’une partie des agents cause de maladies alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 diverses maladies.

Les vétérinaires trouvent là une solution pour le parovirus du chien et d’autres maladies des petits et gros animaux.

Le soluté d’argent colloïdal est utilisable aussi bien comme thérapie que comme prophylactique, en tant que protection issue de la nature,agissant en facilitant le renforcement du système immunitaire. Le Journal médical anglais communique également que les états inflammatoires sont régulés en peu de temps et que le processus de guérison est nettement amélioré.

Scientifiquement vertueux à partir de 5 ppm

1999, Dr. R Leavitt, Professeur de biologie moléculaire et de microbiologie à l'université de BRIGHAM YOUNG en corrélation avec le microbiologiste David Revelli ont conduit des tests pour déterminer le taux de concentration minimum d'inhibition et le taux de concentration minimum d'action bactéricide d'une solution d'argent colloïdal.

Ils en sont arrivés à la conclusion que pour tous les tests, une solution à 5 ppm était le minimum nécessaire pour détruire tous les microbes même les plus résistants :

BRIGHAM YOUNG UNIVERSITY  Etude microbiologique en laboratoire sur les effets de l'argent colloïdal ASAP sur les micro-organismes.

Organisme pathogène

Maladies causées

Niveau d'inhibition minimum

Niveau de destruction

Date du test

Shigella boydii

Dysenterie, crampes abdominal, diarrhée aigüe

1,25 ppm

2,5 ppm

22/01/99

Staphylococcus aureus

Pneumonie, Infection des yeux, Infection de la peau, méningite, Empoisonnement alimentaire, Ostéomyelitis

2,5 ppm

5,0 ppm

22/01/99

Salmonella arizona

Empoisonnement alimentaire

2,5 ppm

5,0 ppm

28/01/99

Salmonella tyhirum

Empoisonnement alimentaire

2,5 ppm

2,5 ppm

06/07/99

E.coli

Empoisonnement alimentaire, infection urinaire, infection des voies respiratoire, infections des blessures

2,5 ppm

2,5 ppm

21/01/99

Haemophilus influenza

Otites, pneumonie, méningite, infections de la gorge, infections des sinus, arthrite

1,25 ppm

1,25 ppm

22/01/99

Enterobacter cloacae

Infections de la peau, infections des voies urinaire, méningite, bacteremia

5,0 ppm

5,0 ppm

06/07/99

Streptoccocus pneumoniae

Pneumonie, méningite, otites, sinusites

2,5 ppm

5,0 ppm

21/04/99

Streptoccocus pyogenes

Infections de la peau, infections des voies respiratoire supérieures

1,25 ppm

1,25 ppm

22/01/99

Streptoccocus faecalis

infections des voies urinaire, Endocarditis, infections des blessures

2,5 ppm

5,0 ppm

22/01/99

Streptoccocus mutans

Plaque dentaire, Carie

5,0 ppm

5,0 ppm

03/02/99

Streptoccocus

Carie, endocarditis

5,0 ppm

5,0 ppm

02/12/99

Les vertus de l'argent colloïdal sont indispensable :
  • aux hôpitaux
  • aux professionnels de la santé
  • aux vétérinaires
  • aux naturopathes
  • aux sportifs de haut niveau (performance, santé, hygiène dans les lieux communs, digestion)
  • aux métiers dans un environnement polluant
  • aux métiers de contacts
  • aux personnes souffrant d'infections (voir liste des maladies)
  • aux personnes souffrant d'intoxications (intoxication alimentaire, ...)
  • aux entreprises ayant besoin de désinfecter
  • aux entreprises ayant besoin de maintenir un haut niveau sanitaire
  • aux entreprises alimentaires
  • aux entreprises de conserveries
  • aux agriculteurs et particuliers pour traiter les plantes et les animaux
  • aux traitements de l'eau, de l'air et de la terre
  • aux traitements des moisissures
  • aux métiers à risques où l'on a besoin d'un produit multifonction
  • aux personnes fatiguées
  • aux personnes souhaitant maigrir
  • aux personnes souhaitant retrouver une belle peau
  • aux personnes souhaitant être plus vigoureux
  • ...

L'argent colloïdal régule aussi le sommeil, l'appareil digestif. Il résout les pieds qui sentent mauvais, le psoriasis, les verrues, les problèmes aux yeux, aux oreilles, aux dents ...
Il aide de façon significative à retrouver la ligne.

Téléchargez des documents officiels ainsi que de nombreuses études consultables sous format PDF dans notre page  "Téléchargement"

Un silence commercial

Pourquoi ce silence autour de l'argent colloïdale ?

En 1992, des statistiques ont montré que plus de 13 000 malades sont morts aux Etats-Unis suite à des infections provoquées par des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. De nouvelles études publiées par les CDC (Centers for Disease Control [centre pour le contrôle des maladies]) indiquent une brutale augmentation des bactéries résistant aux médicaments. Chaque année on estime que de 60 000 à 80 000 malades meurent d'infections acquises à l'hôpital, et que plus de 50 % de ces morts sont attribuables aux souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. Ajoutez à cela l'apparition soudaine de virus inconnus, telle que la récente épidémie de "pneumonie atypique" qui a fait plus de 800 victimes et contre laquelle la seule arme semblait être la mise en quarantaine ! Et puis la menace d'un "terrorisme bactériologique", dont les enveloppes "empoisonnées" aux bacilles du charbon pourraient représenter un avant-goût !

Le hasard faisant parfois bien les choses, certains chercheurs ont été amenés plus ou moins fortuitement à redécouvrir l'argent colloïdale jeté aux oubliettes dans les années quarante. Cependant à l'heure actuelle, la médecine orthodoxe ignore à peu près tout de son existence ; les laboratoires pharmaceutiques ne s'y intéressent pas (vu qu'il ne peut être breveté) et le perçoivent même comme un dangereux concurrent susceptible de menacer directement leurs intérêts financiers. En effet, si par une étonnante ironie du sort, c'était cette fois l'argent colloïdale qui devait un jour supplanter les antibiotiques, cela priverait les grandes entreprises pharmaceutiques d'une source de revenus considérable. Plus inquiétant encore, les instances administratives des pays concernés, probablement de connivence avec l'industrie pharmaceutique, tentent par tous les moyens et avec une mauvaise foi évidente de s'opposer à son utilisation et à la diffusion d'information à son sujet.

Si bien que pour l'instant l'argent colloïdale à rejoint l'arsenal des médecines dites "parallèle", ce qui n'empêche pas certains scientifiques de déclarer : "Avec la montée des bactéries résistantes aux antibiotiques, l'argent va se retrouver dans la position d'un médicament moderne, parce qu'aucun organisme pathogène n'a réussi à acquérir une immunité contre lui."

Si la lutte contre les microbes et l'infection constitue la fonction principale de l'argent colloïdale, celui-ci a encore bien d'autres cordes à son arc. Voici une liste partielle de ce qu'il peut accomplir :

  • Grâce à ses propriétés anti-inflammatoire et immunosuppressive, il soulage immédiatement brûlures, ulcères, allergies, piqûres d'insectes, dermatites, hémorroïdes, etc.
  • Il accélère la cicatrisation des brûlures et des blessures.
  • Il peut être incorporé dans la structure de pansements extrêmement efficaces.
  • Il favorise la régénération osseuse et tissulaire.
  • Il stimule le système immunitaire.
  • Il contribue à la purification de l'eau et de l'air.
  • Il peut être utilisé comme désinfectant des eaux usées et des piscines.
  • Il peut être utilisé sur les plantes et les animaux.

Plantes & Végétaux

Série de photos test sur des graines de pois chiche. La première à gauche est arrosée avec de l'eau de robinet pure. La seconde à droite est arrosée avec 97 % d'eau de robinet et 3 % d'argent colloïdal.

Les graines argent colloïdal étape 1Les graines argent colloïdal étape 2

Les graines argent colloïdal étape 3Les graines argent colloïdal étape 4

Les graines argent colloïdal étape 4Les graines argent colloïdal étape 5

Les graines argent colloïdal étape 6Les graines argent colloïdal étape 7

Les graines argent colloïdal étape 7Les graines argent colloïdal étape 8

Utiliser l'air pour se protéger

Une solution à la pollution et aux micro-organismes présents dans l'air !

Tout en dépolluant l'air de chez soi, il est aussi possible de purifier les voies respiratoires en respirant de l'argent colloïdal.

Utiliser avec un humidificateur d'air ultrasonique, les particules d'argent se retrouvent suspendues dans un fin brouillard.
Leur action est immédiate en cas d'inhalation pour les voies respiratoires. Les personnes qui sont fumeurs, asthmatiques, allergiques trouvent là un moyen de purifier leur poumons et de se prémunir contre des infections à venir.

Cette utilisation est efficace pour les infections pulmonaires en agissant directement là ou les antibiotiques de synthèse ne peuvent agir qu'indirectement.

Comment utiliser l'humidificateur ?

L'humidificateur d'air est un petit appareil qui permet de créer une fine brume froide, une sorte de brouillard en faisant vibrer une membrane à haute fréquence (ultrasonique). En temps normal, les gens utilisent l'appareil avec une eau normale ou déminéralisée et peuvent y ajouter des huiles essentielles. Avec une solution d'argent colloïdal dans le réservoir en pur ou non, il est possible de régler les dosages en fonction des résultats que l'on veut obtenir.

Dosage ~ 100 - 150 ml pour une session
humidificateur ultrasonique

Problèmes respiratoires
(asthme, allergie, toux douloureuse, début d'infection pulmonaire...)
Dans un petite pièce (salle de bain, tente...) faire un bain de vapeur !
Argent colloïdal pur, pas plus d'une heure par jour.

Pas d'huiles essentielles

Infection des voies pulmonaires
(pneumopathie, grippe, bronchite, sinusite...)
Quatre sessions d'une heure de bain de vapeur.

Argent colloïdal pur
Pas d'huiles essentielles

Une autre méthode consiste à utiliser l'humidificateur dans sa chambre lors de son sommeil.
Utiliser un petit humidificateur avec un réservoir puis mettre en mode discontinu.

Argent colloïdal pur
Pas d'huiles essentielles ou très peu.

Pour purifier l'air d'une pièce et se protéger
4 cuillerées à soupe d'argent colloïdal pour un litre d'eau.
L'appareil doit être assez puissant pour permettre une diffusion homogène suivant le volume de la pièce de vie.

Possibilité d'huiles essentielles.

L'effet de la pollution sur l'asthme et les allergies n'est plus a démontré.

Une étude effectuée dans six villes françaises par des chercheurs de l'Inserm, dans le cadre de l'étude ISAAC, a révélé une augmentation des manifestations respiratoires chez des enfants habitant depuis plus de 8 ans dans des zones de pollution importante : ceux ci présentent 1,5 fois plus d'asthme et 2 fois plus d'asthme d'effort.
Les polluants atmosphériques irritent les voies respiratoires et augmentent les infections respiratoires.

Effets de la pollution atmosphérique chez les asthmatiques

  • Entraine une réaction inflammatoire des bronches
  • Favorise les manifestations préexistantes : une personne asthmatique déclenchera plus facilement une crise ou sera plus gênée lors d'un pic de pollution
  • Augmente les réactions allergiques : Les polluants jouent un rôle de co-facteur dans la réaction allergique car ils augmentent la réponse des bronches aux effets des allergènes.

Effets du tabagisme sur les bronches

Le tabagisme aggrave les réactions bronchiques et joue un rôle de cofacteur important.
De nombreux asthmatiques se sentent plus gênés dans un environnement de fumeurs
Le tabagisme est la première cause des atteintes de l'appareil respiratoire telles que la bronchite chronique et l'asthme. Le goudron provenant de la fumée de cigarette altère les cils des parois des vois respiratoires.
Le tabac joue un rôle de cofacteur dans le déclenchement d'une crise d'asthme.
Il aggrave la fréquence, le rythme et l'intensité des crises d'asthme

  • Le tabac augmente le risque de rhinite et de conjonctivite allergique en raison de son rôle irritant.
  • Il aggrave et déclenche des manifestations allergiques. Les allergiques sont d'ailleurs souvent davantage gênés en présence de fumeurs
  • Le tabac ne provoque pas d'allergies, sauf exceptionnellement chez certaines personnes travaillant dans des manufactures de tabac, mais se comporte comme un amplificateur puissant des réactions allergiques.
L'arrêt du tabac entraine une amélioration de la fonction respiratoire.

Le tabagisme passif des parents ou de l'entourage a des répercussions sur la santé et les bronches d'un enfant.

La pollution domestique

Les polluants domestiques que l'on peut retrouver en suspension dans les habitations pendant plusieurs heures ou davantage aggravent et déclenchent des manifestations respiratoires.

Utilisations et applications

(Réalisé en collaboration avec des professionnels de la santé et de la médecine, sous la direction du docteur Pierrick HORDE )

En 1940, R. A. Kehoe rapporta que, dans des circonstances normales, le dosage journalier de fruits et légumes donnerait entre 50 et 100 mcg d’argent sous forme d’oligo-élément. Depuis cette époque les sols des fermes a production intensive, dans ce pays, sont devenus extrêmement déficients en oligo-éléments. Bien que l'on ne dispose pas de statistiques sérieuses pour ce point, si on en croit le rapport de la conférence au sommet “Earth Summit”, publié en 1982, les niveaux de minéraux dans le sol aux USA sont tombés de plus de 85% dans les 100 dernières années. En assumant que le régime alimentaire de nos ancêtres contenait des traces d’argent, et que notre alimentation en possède un niveau largement inférieur, cela donne une excellente raison de supplémenter le régime alimentaire avec des colloïdes d’argent.

10 ml de colloïde d’argent à 5 ppm fournit environ 50 mcg d’argent et pourrait être considéré comme un dosage “nutrititif” adéquat, si consommé journellement. Toute quantité supérieure a 20 ml par jour ou 100 mcg devrait être considéré comme un dosage “thérapeutique".

Voici les différents effets observer :

Usage médicinale :

Les colloïdes d'argent peuvent être introduits dans le corps de diverses manières : ingestion, inhalation ou nébulisation, application locale. Dans des cas spéciaux, et uniquement sous contrôle médical, ils peuvent aussi être administrés en injections intraveineuses et intramusculaires, ainsi qu'en perfusions. On peut également les utiliser en lavement et douches vaginales.

Ingestion :

L'argent colloïdal se prend en général à jeun ou en dehors des repas. Toutefois si on le prend pendant un repas, il favorisera la digestion en prévenant les mauvaises fermentations. Si on conserve la solution quelques minutes dans la bouche (absorption sublinguale), il passe plus rapidement dans le sang.

Nébuliseur et argent colloïdalInhalation et nébulisation :

Ceci est un exemple concret de la possibilité d'étendre le champs d'action de la protection microbienne. Un nébuliseur permet d'inhaler un fin brouillard d'argent colloïdal ; ces minuscules gouttelettes atteignent les alvéoles pulmonaires et revêtent la surface du tissu pulmonaire, tuant par contact les organismes pathogènes qui infectent les poumons. Nous vous conseillons d'utiliser un humidificateur d'air ultrasonique pour purifier les voies respiratoires :

Plus de détail pour résoudre les infections des voies respiratoires ici

Application locale :

L'argent colloïdal exerce une action anti-inflammatoire et immuno-suppressive. Il est très efficace sur les brûlures et les dermatites résultant d'un contact avec des substances vénéneuses, comme la sève de certaines plantes et les sécrétions de certains insectes (abeilles, araignées, fourmis). Certains utilisateurs l'emploient sur le cuir chevelu pour éliminer les pellicules et comme déodorant.

Pansement :

Quand une bande de gaze est imprégnée d'argent colloïdal et séchée à l'air, les particules d'argent sont absorbées dans les fibres absorbantes du pansement. Les fibres non-absorbantes se revêtent d'une fine pellicule d'argent métallique. De tels pansements (ce peut être un simple sparadrap ou bien de larges bandes de gaze) combattront l'infection et accéléreront la cicatrisation (brûlures, écorchures, coupures). Les pansements peuvent aussi être appliqués humides. Ceci permettra de tuer les bactéries d'une plaie ouverte et évitera l'infection.

Etant donné que l'organisme élimine rapidement un partie de l'argent colloïdal ingéré, il convient, en cas d'affection aigüe de diviser la dose quotidienne totale en prise fréquentes toutes les heures ou même tous les quarts d'heures. Comme avec les antibiotiques, il ne faut pas arrêter ce "régime" dès la disparition des symptômes, car on s'exposerait alors à une rechutes.

Bouche

(Abcès dentaire, maux de dents, gingivite, pyorrhée dentaire, etc.) Faire circuler une cuillerée à soupe de solution sur la zone affectée pendant cinq minutes. Recracher le liquide.

Yeux

(Conjonctivite, kératite, ophtalmie, etc.) Trois gouttes de solution (max 10 ppm) deux fois par jour.

O.R.L

(otite, infection de la gorge, catarrhe, sinusite...) :

  • En gargarismes
  • En inhalation : à l'aide d'un nébuliseur, vaporiser un fin brouillard pour les affections nasales, les affections de la gorge et des poumons, deux à trois fois par jour
  • En gouttes : Trois gouttes de solutions (3 à 10 ppm) dans chaque narine, deux à trois fois par jour. Pour l'oreille, remplir le canal à l'aide d'un compte-gouttes, une ou deux fois par jour pendant deux ou trois jours.

Peau

(acné, brûlures, coups de soleil, coupures, eczéma, engelures, furoncles, hémorroïdes, herpès/zona, mycoses, piqûres d'insectes, prurit, psoriasis, verrues...) :

Appliquer deux à trois fois par jour, liquide, lotion ou pommade. Vaporiser la zone affectée. A noter que le contact avec la peau doit être d'au moins 6 minutes pour laisser au produit le temps d'agir.

Lavements et douches vaginales :

Une à deux cuillerées à soupe de solutions à 5 ppm par demi-litre d'eau

Utilisations générales

Effet désinfectant :

Etant donné le haut pouvoir germicide de l'argent colloïdal, il peut être utilisé comme préservateur (conserves) et comme désinfectant :

  • En vaporisation dans le cuisine et la salle de bains pour éliminer moisissures et mildiou ;
  • Sur les éponges, brosses à dent, peignes et brosses à cheveux ;
  • Pour rincer fruits et légumes frais, etc.
Effet purificateur :

Une autre application importante est la purification de l'eau. D'après les études réalisées, 1 à 2  cuillerées  à soupe d'une solution à 5 ppm  ou 4 cuillerées à café d'une solution à 10 ppm suffisent à stériliser l'eau des organismes pathogènes.

Effet sur les végétaux :

Ceux qui ont essayé l'argent colloïdal sur les végétaux rapportent d'excellents résultats, soit en vaporisant la solution (1 cuillerée  à soupe/litre d'eau) sur les feuilles, soit en la versant au pied de la plante. L'argent colloïdal est efficace contre les bactéries, virus, champignons et moisissures qui attaquent les plantes, les fleurs et les fruits.

 

colloidal