Le Nouvel Ordre Mondial – Où va le monde ?
Tout ce dont nous avons besoin c’est une crise majeure, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial.” – David Rockefeller, discours du 23 septembre 1994 à un dîner des ambassadeurs de l’ONU
Les chefs du monde essayent de convaincre toute l’humanité que la seule solution dans l’établissement et le maintien de la paix mondiale est la création du Nouvel Ordre Mondial, par l’unification de tous les superpouvoirs du monde. En réalité, le Nouvel Ordre Mondial signifie des plans massifs de réduction de la population, la fin de la démocratie et la destruction de la souveraineté des nations.
Si ces changements étaient ouvertement annoncés, ils généreraient avec certitude des protestations massives et violentes à l’échelle mondiale. Alors, les plans des dirigeants de l’ombre sont gardés secrets et graduellement implémentés. La population est massivement désinformée par les mass média. L’utilisation des puissants groupes de pression et des avantages financiers pour corrompre les politiciens, l’utilisation d’un réseau d’activistes stratégiquement placés et l’utilisation des moyens d’information corporatistes pour dissimuler la vérité et pour répandre la propagande, tous ceci prouvent que les préparatifs pour toute l’opération ont nécessité beaucoup de temps et de planification. Le manque d’opposition substantielle à l’intérieur du système prouve aussi la présence d’un réseau de collaborateurs bénévoles qui ont infiltré le système et effectuent du « travail sale » au profit de la soi disant Élite mondiale. Il est souvent difficile de croire que les élites ont réussi à étendre leur pouvoir au-dessus de tant de poste de contrôle, au-dessus du spectre combiné de l’économie, du politique et de la vie sociale. C’est peut-être là qu’on peut trouver les origines du scepticisme et l’expression théorie de la conspiration. Malheureusement, le fait que tous les changements s’orientent dans une seule direction exclue la possibilité d’une coïncidence. L’opportunisme et le conformisme sont largement répandus dans une société qui continue de se libérer de toute restriction, y-compris de ses valeurs morales.
Le Nouvel Ordre Mondial n’est plus aujourd’hui un concept vaguement formulé. En pleine crise économique, le Nouvel Ordre Mondial devient sous nous yeux une réalité qui prend graduellement forme.
Nous vous présentons dans cet article des faits confirmés par l’histoire, des déclarations publiques. Il y a peut-être 10 ans un esprit sceptique aurait pu encore classifier ces faits comme des « théories de la conspiration ». Mais, à présent, lorsque les leaders mondiaux parlent ouvertement de la monnaie unique, du gouvernement mondial, de l’État unique supranational, de l’armée unique mondiale, il ne nous reste qu’à nous incliner devant l’évidence : le plan des dirigeants francs-maçons de l’ombre est l’instauration du Nouvel Ordre Mondial.
Notre objectif: un nouvel ordre mondial
Mihail Gorbachev a été le premier leader mondial qui a publiquement parlé d’un nouvel ordre mondial. Dans son discours devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) du 7 décembre 1988, le président de l’Union Soviétique a fait cette déclaration prophétique: Continuer le progrès global devient possible seulement en arrivant à un consensus universel dans les actions entreprises en vue de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Dans le même discours, Gorbachev était le porte parole de l’idéal maçonnique qu’il servait: Notre idéal est une communauté mondiale d’États, basés sur la souveraineté de la loi, qui subordonnent leurs activités de politique extérieure à la loi internationale.
George Bush Senior (photo) a démontré qu’il était un serveur dévoué de cette « fraternité », en étant le premier président qui a fait de ce plan du Nouvel Ordre Mondial son principal objectif. Dans son discours du 11 septembre 1990, prononcé dans une session du Congrès américain, George Bush disait de façon prophétique: Pendant cette période trouble, notre objectif – un Nouvel Ordre Mondial – pourrait apparaître... Aujourd’hui, ce nouveau monde se donne du mal pour faire naître, un monde bien différent de que nous connaissons. Toujours à cette période, avant son départ à Helsinki pour discuter de la crise du Golf Persique avec le président soviétique Gorbachev, le président George Bush a exprimé son espoir que les bases de la création d’un nouvel ordre mondial soient posées à Helsinki sous le patronage des Nations Unies. À la conférence de presse qui a suivi la rencontre , le président Bush a déclaré avec optimisme : si les nations du monde continuent à collaborer, nous allons placer la pierre angulaire d’un nouvel ordre international qui apportera plus de paix que ce que nous avons connu jusqu’à présent. Dans un autre discours du 16 janvier 1991, l’ex président américain parlait d’un Nouvel Ordre Mondial où la souveraineté de la loi gouvernerait les nations, et l’Organisation des Nations Unies, devenue crédible, se sert de son rôle pour maintenir la paix dans le but d’accomplir la promesse et la vision des fondateurs des Nations Unies . Boutros Boutros-Ghali, Secrétaire Général de l’ONU entre 1992 et 1996, dans son rapport Un agenda pour la paix (juin 1992) affirmait sans aucune équivoque: Le temps de la souveraineté absolue et exclusive est dépassé. Cela bien que l’article 2, section 7 de la Charte des Nations Unies interdise l’intervention d’ONU dans des questions liées essentiellement de la responsabilité interne de chaque État.
Consensus ou conquête?
Au cours du temps, bon nombre de personnalités politiques, qui ont joué des rôles clés dans l’histoire, ont fait des déclarations à propos du Nouvel Ordre Mondial.
Edward Mandell House (1858-1938), connu comme le Colonel House, un des plus puissants personnages de la politique américaine, soutient dans un discours du 15 décembre 1922, l’idée d’un gouvernement mondial, idée qu’il actualise dans la revue Foreign Affairs: le vrai problème du présent est celui d’un gouvernement mondial. Edward Mandell House a été le conseiller personnel des présidents Woodrow Wilson et Franklin D. Roosevelt, proche de la dynastie bancaire Morgan et des puissantes familles financières européennes. On croyait de lui qu’il était un représentant du consortium Rothschild. Sous son influence, le président Wilson a accepté les projets d’introduction de l’impôt sur le revenu, ainsi que la création de la Réserve Fédérale. Edward Mandell House est celui qui réorganise l’Institut d’Affaires Internationales sous le nom de Conseil pour les Relations Externes (CRE) – Council of Foreign Relations (CFR).
Une autre figure clé dans l’offensive Nouvel Ordre Mondial est James Paul Warburg, membre du Club Bilderberg, conseiller de Roosevelt, fils de Paul Warburg – auteur du Federal Reserve Act – et petit-fils de Max Warburg – financeur de Hitler. En 17 février 1949, celui-ci déclarait: le grand problème de notre temps n’est pas de savoir si nous pouvons créer ou non un monde unitaire, mais si ce monde peut être créé par des moyens paisibles. Nous aurons un gouvernement mondial, que nous le souhaitions ou non. Le problème est de savoir si ce gouvernement sera instauré par consensus ou par conquête.
Le clan Rockefeller
Dans les dossiers de l’histoire de l’Amérique, le nom de la famille Rockefeller est omniprésent. La famille Rockefeller est active dans le domaine du pétrole (Standard Oil Company, aujourd’hui Exxon Mobil, a longtemps eu un monopole sur ce marché), dans le domaine bancaire, mais il détient également de nombreuses fondations, des bâtiments immenses à New York et même une université. John D. Rockefeller (1839-1937), ex gouverneur de la Virginie Occidentale, sénateur des USA, est considéré comme l’individu le plus riche de tous les temps. Il a donné des sommes importantes pour la formation du Conseil des Relations Externes (CRE). Son successeur, David Rockefeller (photo), est devenu en 1949 le plus jeune directeur que le CRE ait jamais eu, devenant en peu de temps le président de cette organisation globaliste. À présent, il en est le président d’honneur. Chester Ward, amiral et ex juge dans la Marine Nationale (NAVY) des USA, membre du CRE pendant 15 ans, affirmait: le but principal du CRE est d’affaiblir la souveraineté des USA et l’indépendance nationale, pour la soumettre à un gouvernement unique mondial.
Nelson Rockefeller (1908-1979) a été gouverneur de l’État New York (1959-1973) et ensuite le 41-ème vice-président des USA (1974-1977), pendant le mandant du président Gerald Ford. Dans un article intitulé Un appel à la création d’un Nouvel Ordre Mondial, publié dans le New York Times en février 1962, il affirmait: Les Nations Unies n’ont pas été et ne sont pas capables d’installer un Nouvel Ordre Mondial, requis par les événements actuels. Il est nécessaire que les USA prennent le contrôle de tous les peuples et mettent en pratique les concepts et les aspirations de souveraineté nationale à travers une vision fédérale. La même année, dans l’article Le futur du fédéralisme, Nelson Rockefeller souligne que les événements courants sollicitent l’instauration d’un Nouvel Ordre Mondial. Citation : Il existe une fièvre du nationalisme... mais l’État-Nation est de moins en moins capable d’accomplir les tâches politiques internationales. Pendant la campagne électorale présidentielle de 1968, Nelson Rockefeller affirmait : en tant que président je disposerait de tous les moyens pour l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. En 1974, selon un rapport de l’Associated Press, celui-ci réaffirmait qu’il lutterait pour la création d’un Nouvel Ordre Mondial.
Le monde a peur de l’inconnu
Nelson Rockefeller a été soutenu et conseillé par un autre personnage clé : le maçon Henry Alfred Kissinger, participant aux rituels sataniques de Bohemian Grove, membre de Shriner. À présent, celui-ci est membre dans la direction de trois grandes organisations globalistes qui représentent le Nouvel Ordre Mondial : le Conseil pour des Relations Externes, le Groupe Bilderberg et la Commission Trilatérale. Kissinger a été secrétaire d’État des USA sous Richard Nixon et Gerald Ford, conseiller quant aux problèmes de sécurité nationale, impliqué dans la guerre du Vietnam et les bombardements du Cambodge par les USA. Il a dirigé toutes les actions militaires américaines et de la CIA dans le monde entier dans la période 1969-1977.
Henry Kissinger (photo) déclarait à la conférence du groupe Bilderberg d’Evian, France, en 1991: Aujourd’hui, l’Amérique serait scandalisée si les troupes de l’ONU entraient à Los Angeles pour rétablir l’ordre (en se référant aux manifestations de 1991). Demain – elle nous remerciera ! Cela est encore plus évident s’il existait une menace externe, une invasion extraterrestre ou d’ordre terroriste, réelle ou seulement déclarée, qui menaçait l’existence de l’Amérique. Ainsi, les peuples du monde nous supplieront de les protéger de cette menace. Le monde entier a peur de l’inconnu. En leur présentant ce scénario, les droits de l’homme seront volontiers bafoués à la faveur de la garantie du bien-être et de la sécurité offertes par le Gouvernement Mondial.” En juillet 1993, Henry Kissinger écrivit dans le Los Angeles Times sur NAFTA (Le Traité de Commerce Libre de l’Amérique de Nord): Ce que le Congrès aura devant lui ne sera pas seulement une conventionnelle entente commerciale, mais l’architecture d’un nouveau système international, le premier pas vers l’instauration du Nouvel Ordre Mondial.
En 1985, dans l’hebdomadaire Human Events de Washington, Norman Cousins, président d’honneur du Groupe Bilderberg, disait : Le gouvernement mondial apparaît. C’est inévitable. Aucun argument favorable ou défavorable ne pourra changer ce fait.
Les présidents américains du Nouvel Ordre Mondial
Robert Kennedy et Richard Nixon ne sortent pas de la coupe du Nouvel Ordre Mondial. Nous serons tous jugés à la mesure de l’effort de contribution à la construction du Nouvel Ordre Mondial, soutenait Robert Kennedy en 1967. Le développement d’une pensée cohérente de la région de l’Asie est reflétée dans la disposition de considérer les problèmes en termes régionaux et de les transférer aux nécessités de développement d’un Nouvel Ordre Mondial, déclarait Richard Nixon, en octobre 1967. En 1972, pendant une visite en Chine du président Nixon et suite à la rencontre avec le premier ministre chinois Chou En-lai, Nixon porte un toast dans l’espoir que chacun de nous continue de construire un Nouvel Ordre Mondial.
En 1968, Richard Gardner, ex assistant délégué du Secrétariat d’État déclare : La fin de la souveraineté nationale est proche, elle nous pousse encore plus à construire un ordre mondial. Dans l’article La voie difficile vers l’Ordre Mondial, paru en 1974 chez Foreign Affairs, Gardner a déclarait : Brièvement, la maison de l’ordre mondial devra être construite de la base vers le sommet et non pas l’inverse. Elle ressemblera à une grande et explosive confusion, pour utiliser la fameuse description de la réalité, exprimée par William James, un détournement de la souveraineté nationale, l’érodant pièce à pièce, réalisera plus que le vieil assaut frontal. Dans le même registre d’inscrivent les déclarations de George Soros faites au Forum Économique de Davos, Suisse, le 27 janvier 1995: Le monde a besoin d’un Nouvel Ordre Mondial et je vous avertis qu’il s’en suivra une période de puissant désordre dans le monde entier. D’ici à 2020 il existera un gouvernement mondial unique, soutient Ray Kurywell, en 1999.
Richard Gardner était un proche de Zbigniew Brzezinski (photo), celui qui avec David Rockefeller a fondé la Commission Trilatérale, accomplissant ainsi la directive établie dans le cadre de la rencontre du Groupe Bilderberg en 1972. Brzezinski, un prophète” brillant de l’idéalisme d’un monde uni, a été professeur à l’Université Columbia et il est l’auteur de quelques livres qui ont servi de guides en matière de politique” pour la Commission Trilatérale. Brzezinski a occupé la fonction de premier directeur exécutif de la Commission, dès le début de celle-ci, en 1973, jusqu’à la fin de l’année 1976, lorsqu’il a été nommé assistant présidentiel sur des problèmes de Sécurité Nationale par le président Jimmy Carter.
En janvier 1977, la Commission Trilatérale a tenu sa rencontre plénière annuelle à Tokyo, Japon. Carter et Brzezinski se sont absentés, étant occupés avec le processus de réorganisation de la Maison Blanche. Pourtant, ils ont envoyé des lettres personnelles à l’assemblée, lettres qui ont été republiées par Trialogue, la revue officielle de la Commission. Voici un extrait de la lettre de Carter: “Nous partageons des inquiétudes communes quant à l’économie, la politique et la sécurité, des soucis qui rendent logique la poursuite d’une coopération et d’une entente croissante. Et cette coopération est essentielle, non seulement pour nos trois régions, mais aussi dans le processus global d’obtention d’un ordre mondial plus juste et plus équitable. La même idée est soulignée par Brzezinski: Je reste convaincu que, dans les questions architecturales impressionnantes d’aujourd’hui, la collaboration de nos régions est d’une nécessité extrême. Cette collaboration doit être dédiée au perfectionnement d’un ordre mondial plus juste et plus équitable. Il est possible que cela nécessite un processus prolongé, mais je crois que nous pouvons regarder l’avenir avec confiance et nous pouvons être fiers de la contribution que la Commission apporte. Dans une déclaration plus récente, Brzezinski affirmait : la régionalisation se déroule selon le plan de la Commission Trilatérale, ayant pour but la convergence graduelle de l’Est et de l’Ouest vers un Gouvernement Unique Mondial. La souveraineté nationale n’est plus un concept viable.
La Commission Trilatérale, qui réunit des leaders de l’Europe Occidentale, de l’Amérique du Nord et du Japon se veut être une agence particulière avec le but déclaré dès sa fondation, en 1973, de réaliser une coopération entre les trois régions dans le cadre d’un nouvel ordre mondial.
Sur le globalisme
Le 15 décembre 1987, le sénateur américain Jesse Helms, un des politiciens les d’orientation droite des États-Unis, qui a fait partie du Sénat des USA pendant 30 ans, a tiré un signal l’alarme. Ce qu’il affirme dans son discours a, peu de temps, après été prouvé : Un examen attentif de ce qui se passe derrière les portes fermées montre que des groupes d’intérêts auprès du Département d’État, du Département de Commerce, des grands centres bancaires, des grands réseaux des mass média, des universités, de l’industrie du film, des grandes associations à but non lucratif, agissent ensemble avec les souverains du Kremlin au service de ce qu’ils appellent le Nouvel Ordre Mondial. Des organismes privés comme le Conseil pour des Relations Externes, la Commission Trilatérale, le Groupe Bilderberg, etc. répandent et coordonnent les plans en vue de la réalisation du soi disant Nouvel Ordre Mondial [...] Aujourd’hui, l’idéologie de ces groupes s’appelle globalisation [...] Du point de vue globaliste, les États et les frontières nationales ne comptent plus. Les philosophies et les principes politiquent semblent devenir une question toute relative. Même les constitutions deviennent inefficaces dans l’exercice du pouvoir. Le globalisme considère que les activités des puissances financières et industrielles doivent être orientées vers la transposition dans la vie du projet en une seule société globale. Cela sera réalisé principalement par la convergence des systèmes américain et soviétique. La seule chose qui compte vraiment pour ces groupements est l’obtention de profits qui résulteront d’une pratique que j’appelle le capitalisme financier, un système basé sur deux grands piliers : les dettes des pays et la politique de monopole. Ce n’est pas un capitalisme réel, c’est la voie vers la concentration monopoliste de l’activité économique et vers l’esclavage politique”.
Idéologie
Né au milieu du siècle passé, le capitalisme financier international a toujours été dédié au concept d’économie globale, contrôlée par les grands centres financiers. Dans une monumentale Histoire du monde de nos temps, de plus de 1300 pages, intitulée Tragédie et espoir, parue en 1966 – Carroll Quigley, professeur de l’Université de Georgetown, analyse la façon et les moyens par lesquels la confrérie financière internationale a proposé à partir de 1914 ni plus, ni moins que de créer un système mondial de contrôle dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et toute l’économie mondiale. Les témoignages de Carroll Quigley, qui a été le professeur du président américain Bill Clinton à l’Université de Georgetown, devenant ainsi son mentor, sont d’autant plus importants, que Quigley affirme qu’il fait partie des cercles de pouvoir qui contrôlent les finances mondiales: Je connais les opérations de ce réseau, parce que je l’ai étudié pendant 20 ans et il m’a même été permis pendant deux ans, au début des années ’60, d’étudier ses documents et ses enregistrements secrets. Je suis d’accord avec la plupart de ses buts, et au cours de ma vie j’ai été un proche de ce groupe et de ses instruments d’action. Voici quelques-unes de ses affirmations : Le pouvoir du capitalisme financier aura un rôle transcendantal, qui est ni plus, ni moins, que la création d’un système de contrôle financier mondial de la propriété privée, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde, comme un seul élément. Les grandes familles de banquiers américains et européens, comme Rothschild, Morgan, Warburg, jouent aussi un rôle important dans le plan du Nouvel Ordre Mondial. D’après Carroll Quigley ceux-ci ont créé un seul système financier à l’échelle mondiale qui manipule une telle quantité de flux de capital de manière à ce qu’ils soient capables d’influencer, ou même de contrôler les gouvernements, d’un côté, et les industries, d’autre côté.
Dans un ouvrage sur le Système Fédéral de Réserves des États Unis, La Créature de l’Île Jekyll, l’auteur américain Edward Griffin affirme: Des expressions comme des mécanismes de coordination monétaire, l’ordre économique mondial moderne, la convergence des valeurs politiques, ou le Nouvel Ordre Mondial n’ont pas un sens très concret. Tout sonne de façon agréable et innocente pour le peuple. Pourtant, pour ceux qui connaissent ses dessous, ce sont des expressions codées, qui ont un sens bien précis : éloigner la souveraineté nationale et permettre la création du gouvernement mondial. La même idée est retrouvée chez H. G. Wells, socialiste d’inspiration fabienne, qui affirme dans son livre La conspiration visible: Le monde politique doit affaiblir, incorporer ou éloigner les gouvernements existants. Il y aura une religion mondiale, toute la population du monde deviendra une nouvelle communauté humaine.
Le premier projet moderne d’une fédération mondiale apparaît pendant la période de déclin de l’impérialisme colonial européen (1884-1914). Il appartient à Cecil Rhodes, un des plus riches et influents politiciens de l’Empire Britannique de l’époque. Rhodes et un groupe d’amis ont posé les bases d’une société secrète qui se proposait d’étendre l’Empire Britannique et de l’organiser en un système fédéral mondial, garant de la paix du monde. Les membres du groupe espéraient attirer les États-Unis dans le futur ordre mondial, et même transformer Washington en capitale de la fédération impériale planifiée. La société secrète de Cecil Rhodes a graduellement été internationalisée, émergeant à la lumière par un réseau d’influences Groupements de la Table Ronde. En 1919, le groupe anglaisa fondé le Royal Institute of International Affairs (RIIA), dont la branche américaine a été et est le CRE. Sur cette base – précise Carroll Quigley – au cours du 20-e siècle a été développée une structure de pouvoir entre Londres et New York, dont l’influence s’est puissamment réfléchie dans la vie universitaire, la presse et la politique extérieure. Carroll Quigley, en parlant du pouvoir colossal d’un certain groupement de banquiers, il affirmait: Le but de ce groupe de banquiers est celui de créer un système mondial qui dispose du contrôle financier de ce monde où on vit, dans la main de quelques individus. Ce Nouvel Ordre veut contrôler de manière féodale, grâce les banques centrales du monde et à des traités secrets. Ce réseau qui forme un tout avec les Groupes de la Table Ronde, n’a aucun scrupule pour collaborer souvent à différents groupements, même communistes.
La Société des Nations, le FMI, la Banque Mondiale, l’ONU
Un autre projet de gouvernement mondial a été introduit sous le paravent de la Société des Nations (SDN), fondée à Paris, le 28 avril 1919. Le président américain Woodrow Wilson, le promoteur enthousiaste de la Société, n’a pas pu convaincre le Sénat américain des soi disant multiples avantages qu’un organisme supranational international présenterait pour les États Unis. À la déception de Wilson et des cercles mondialistes (spécialement ceux financés par Andrew Carnegie), les États Unis n’ont pas rejoint la SDN, ce qui la transformera en une organisation « occulte ». Celui qui va succéder à Wilson à la direction de l’Amérique, le républicain Warren G. Harding, mettra encore plus en évidence le problème : un super-gouvernement mondial est contre tout ce que nous considérons comme digne d’admirer, il ne peut pas recevoir l’acceptation de notre République. L’annihilation de la Société des Nations par le Sénat Américain a fait resurgir les promoteurs du gouvernement mondial. Ils ont compris que l’humanité n’était pas prête à d’accepter soudainement une confédération mondiale. Pour atteindre leur objectif final il fallait poursuivre une stratégie graduelle des « petits pas » - le symbole des socialistes fabiens en est le signe. À partir de 1939, quelques-uns des architectes américains de la future Organisation des Nations Unies (plusieurs d’entre-eux membres du CRE), réunis dans l’influente Commission d’Étude de l’Organisation de la Paix (CSOP), proposaient l’établissement d’un nombre de systèmes régionaux – les États-Unis d’Europe et une Union Pan Américaine, réunis en une confédération mondiale. Il est nécessaire – appréciaient les membres de la commission – de reconnaître comme inadéquat l’État national dans les actuelles conditions d’interdépendance économique et culturelle ; en conséquence, le monde se trouve devant deux alternatives: un empire à la Hitler ou une fédération mondiale, la seule compatible avec la démocratie.
Un pas de plus dans l’implémentation du Nouvel Ordre Mondial a été l’accord de Bretton Woods, adopté en juillet 1944 pour reconstruire le système économique international après la Deuxième Guerre Mondiale. Il établissait un système de management monétaire, dictant les règles pour les échanges économiques et financiers entre les pays industrialisés. C’est ainsi que le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale ont été crées, en tant qu’organismes destinés à garantir la stabilité financière et le développement économique au niveau international. Leurs pères fondateurs sont John Maynard Keynes, un éminent économiste anglais, adepte des idées socialistes fabiennes, et l’américain Harry Dexter White, secrétaire adjoint de la Trésorerie Américaine, mais qui s’est révélé être un espion soviétique. Dès le début, les deux institutions ont provoqué des réactions critiques. Il a été invoqué l’argument qu‘en plus de l’objectif officiel, les deux organisations avaient également une mission internationaliste: Ils y avait sans doute d’autres raisons pour lesquels les communistes ont reçu avec enthousiasme la création du FMI et de la Banque Mondiale – affirme Edward Griffin dans La créature de Jekyll Island – en dépit du fait que l’Union Soviétique n’a pas rejoint ces organisations. Leur but était de créer une monnaie mondiale, une banque centrale mondiale et un mécanisme de contrôle des économies de tous les pays. Dans ce sens, les États-Unis devaient céder, nécessairement, leur position dominante. En fait, ils auraient du être réduits à une partie de l’entier collectif. Une situation qui allait à merveille avec le plan soviétique. L’arrangement de Bretton Woods contentait aussi bien les grands cartels bancaires, que les politiciens, parce qu’il cherchait à annuler l’utilisation de l’or en tant que base des échanges internationaux des valeurs.
Entre alors en jeu, à partir de 1945, l’Organisation des Nations Unies. Il est significatif que le siège de l’ONU de New York ait été construit sur un terrain donné par David Rockefeller. Nous avons déjà parlé de l’ONU dans cet article, dans le contexte des déclarations faites par Bush, Gorbachev et Boutros Boutros-Ghali.
Bill Clinton et le Nouvel Ordre Mondial
En 1993, le Nouvel Ordre Mondial a été publiquement reconnu comme principal objectif national par le social-démocrate Bill Clinton. Le président Clinton a été boursier Rhodes ; il est franc-maçon, membre de la Commission Trilatérale et membre du CRE. De même, il a participé aux rencontres du groupe franc-maçon Bilderberg, qui ont lieu chaque année, dans différents pays.
Qu’est-ce que cela veut dire que Bill Clinton ait été boursier Rhodes ? Cecil Rhodes, financé par les banquiers Rothschild, a tiré safortune des mines d’or et de diamants d’Afrique de Sud. Toute sa vie il a entretenu deux désirs : faire grandir sa fortune et unir de force toutes les nations du monde en une seule et grande colonie de langue anglaise. Par testament, il a fondé une bourse pour les jeunes anglophones, qui se dédient à la réalisation de son désir. Un boursier Rhodes est un soldat qui lutte pour la réalisation du gouvernement franc-maçon mondial. Parmi les 1372 boursiers Rhodes américains jusqu’en 1953, écrit René Wurmser, 431 ont occupé des hautes fonctions dans l’enseignement (31 parmi eux ont été présidents de différentes universités), 113 ont occupé des places dans le gouvernement ; 70 ont occupé des places dans la presse et la radio et 14 ont été chefs des autres fondations.
Aussi bien George Bush Senior, que Bill Clinton, appartiennent au même ordre secret maçonnique et c’est peut-être ainsi qu’ils ont manipulé le changement du président. Bush senior participait en fait à une campagne politique pour perdre son poste présidentielle.
Les globalistes ont considéré que c’était la période la plus favorable à la démocratie : par manipulation, le système démocratique a installé un leader mondial, socialiste New Age, qui possédait en plus un pouvoir charismatique genre John F. Kennedy et qui était entièrement à leur disposition.
Pendant le gouvernement de Bill Clinton, les socialistes du Nouvel Ordre Mondial sont sortis de l’anonymat, apparaissant dans le parlement des États-Unis. Pratiquement nous redéfinissons les idées inchangées d’après lesquelles nous avons été guidés dès le début, déclarait le président Bill Clinton. Il ne suffit de regarder les méthodes politiques de Clinton quant à la stratégie économique des dépenses et des taux, pour réaliser que la liberté et l’indépendance étaient les objectifs qui devaient être minimalisés, sinon détruits.
En des termes plus simples, l’administration Clinton se réduisait à un transfert – d’inspiration socialiste – de fortune, ainsi qu’à un gouvernement fédéral qui contrôlait les affaires américaines, la santé, l’éducation. Pour ce gouvernement fédéral, la famille américaine était une affaire comme toute autre qu’il voulait contrôler. Les actions de Clinton prouvent qu’il avait des intentions qui allaient au delà d’un renouvellement ou d’une reforme : en fait il a réellement désiré créer une nouvelle société contrôlée par un grand gouvernement socialiste. L’administration Bush continue laborieusement le travail d’implémentation du Nouvel Ordre Mondial.
Simplement en feuilletant les journaux d’aujourd’hui nous remarquons l’utilisation intense de l’expression Nouvel Ordre Mondial. La crise économique et le fond sur lequel d’importants politiciens, se trouvant dans des positions stratégiques, se mettent sous les feux de la rampe avec des déclarations sur les plans de l’élite : Timothy Geithner, le président de la Banque Fédérale de New York, sollicite l’implémentation d’un organisme unique de contrôle des banques sur toute la planète. Jeffrey Garten, membre du CRE, sollicite la création de l’Autorité Monétaire Globale, en fait une dictature financière globale. Nicolas Sarkozy, le président français sollicite un gouvernement financier mondial.
Le sujet est extrêmement vaste et cet article est loin d’être exhaustif. L’Internet offre des centaines de milliers de pages d’informations sur les plans de l’élite, sur la franc-maçonnerie et le Nouvel Ordre Mondial. De plus en plus de films, réalisés par des gens courageux, démasquent les plans diaboliques de ceux qui nous dirigent dans l’ombre.
Le Nouvel Ordre Mondial n’est pas une histoire fantastique, futuriste, spéculative, prophétique, mais c’est une réalité du monde dans lequel nous vivons. Les mécanismes et les leviers de l’histoire ont été modifiés et voilà qu’une partie du jeu de Monopoly à une très grande échelle a été jouée : avec de l’argent réel, des échanges de propriétés réelles, et les vainqueurs et les vaincus sont aussi réels.
de Emilia Kareva
(Nous vous recommandons de visionner le documentaire d’Alex Jones, Jeu Final»)
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